Si c'est toujours ouvert, je suis bien tenté par du jdr sur forum, en particulier dans le monde de Dragons.
En terme d'mplacement, je dirais que tout me conviendrait. Eana est assez riche et colorée pour que chaque culture que le monde recèle soit intéressante à découvrir.
Pour les personnages, tout dépend du lieu evidemment mais quelques-uns me viennent en tete:
-Un drakéide ensorceleur draconique++++
-Un demi-elfe lettré orienté exploration de l'ame+++
-Un humain orienté mage de guerre++
-Un demi-elfe rodeur orienté ombre urbaine+
Je peux etre dispo sans soucis de maniere hebdomadaire, ou une fois tous des deux jours en moyenne si c'est plutot journalier.
Enfin pour le moment j'essaie de manger les PJ dans l'Inframonde
Tu peux y jeter un oeil (bon, trouver par hasard ton perso seul dans ce coin serait extravagant, mais en cherchant bien on trouve toujours des solutions si on veut les trouver ^^)
Si je ne suis pas là, vous pouvez me trouver ici ou là ou par MP.
Je serai heureux d'en discuter (mon Dieu, l'inframonde d'Eana donne encore moins envie de s'y rendre que celui de DD5)
Si tu es ok pour m'ajouter au groupe inframonde à un moment propice, Je jouerai bien un drakéide ensorceleur, héritage draconique dragon des ombres ? (pour rester dans le thème, comme visiblement le groupe compte des Drows et des gobelins). Cela ne demanderait pas une grosse adaptation depuis le dragon noir, et pourrait etre intéressant.
Si c'est bon, je posterai une fiche de PJ lvl 3 sur la partie du Forum qui va bien, et attendrai mon heure...
Je trouve toujours savoureux quand les gens disent "ce coin donne encore moins envie que..." et candidatent pour s'y rendre
Plus sérieusement :
Les drakéides ne sont pas communs au Cyfandir (euphémisme), il faudrait donc un début d'explication à sa présence avant de "poper"
Je t'invite à suivre l'intrigue et voir si tu peux faire une proposition / signaler tes intérêts par rapport aux thématiques actuelles (ce serait pratique pour moi de te greffer à une ligne déjà existante )
Si je ne suis pas là, vous pouvez me trouver ici ou là ou par MP.
Je me nommais autrefois Errukt’Kaan’an. « Nommais », oui… Cela fait bien longtemps que l’on ne m’appelle plus comme cela. Que l’on ne m’appelle plus tout court, si ce n’est par « le lézard » ou « l’autre là ». Je suis originaire du Rashamangekr, plus exactement de Iss’tanak. La cité des dragons, comme la nomment les étrangers venus des iles barbaresques, de Mibu ou encore du Shi-huang.
C’est un endroit ou il fait bon vivre, ou le soleil nous chauffe délicieusement les écailles lors qu’au coin de chaque ruelle se remarque le génie architectural de mon peuple. J’ai eu la chance d’y naitre et d’y grandir. Plus encore que tout autre Drakéide, car en moi coule la force des dragons. Une mémoire primordiale accompagne mon esprit, qui recèle les savoirs ancestraux acquis depuis des éons par les ancêtres de mon espèce. Avec eux et le sang qui coule dans mes veines, les arts magiques que nos E’ktra, nos éveillés, mettent des années à maitriser, me sont naturellement ouverts. Le tableau était beau, mais de l’encre ne tarda pas à le noircir. Contrairement aux autres Drakéides, la pureté relative de mon sang révélait la couleur des Dragons que mes ancêtres servaient jadis. Mes écailles noires poussèrent nombre de Drakéides à la méfiance à mon égard. Et à la trahison. Sans le vouloir, j’étais propulsé dès ma naissance dans une guerre politique. Chacune de mes actions étaient suivies et jugées, que je m’en rendis compte ou non. Finalement, alors que ma maitrise de la magie progressait, mes alliés décrurent et mes ennemis augmentèrent.
Une nuit, je me réveillais au son du métal qui frappe la pierre. Étais-ce vraiment la nuit ? Je ne le savais pas, car nous étions dans une espèce de tunnel. « Nous », deux Drakéides dont je ne parvenais pas à distinguer les traits, dont l’un me tenait fermement au sol. Ma gueule était muselée et d’étranges menottes m’enserraient les poignets. Ce devait être leur son, lorsqu’elles avaient touchées le sol, qui m’avait réveillé. Je ne parvenais pas à me souvenir de ce qui m’était arrivé. Je fus pris d’un choc lorsque la magie en moi ne parvint pas à se manifester, malgré mes tentatives d’y faire appel. Les Drakéides parlaient une langue étrange, et l’un de mes yeux parvint a apercevoir leur interlocuteur. C’était un elfe, il n’y avait aucun doute.
De l’argent fut échangé peu avant que je sois renvoyé au sommeil par un coup a l’arrière du crane.
Je restais plusieurs années sous terre, transporté d’avant postes en villages, de villes en villes. Petit à petit j’appris à comprendre le langage de ces elfes noirs, et compris du même coup la raison de ma présence parmis eux. Il est dit que le sang des dragons possède d’étranges pouvoirs, censés permettre d’accéder à certaines ruines et d’activer certains anciens artefacts. Je ne parvenais pas à me repérer sous terre, mais l’absence d’autres captifs de type Drakéides me laissait penser que j’étais loin de chez moi. Ma muselière m’avait été retirée avec le temps, après tout un esclave perdu et sous-alimenté n'allait pas se rebeller.
Je ne sais si c’est du à l’absence de soleil ou à une quelconque maladie, mais de nombreux pigments disparurent de mes écailles autrefois d’un noir ébène. Ma morphologie avait quelque peu changée, et cela était peu être du à ma proximité avec des créatures du chancre. Car mes oreilles n’avaient rien perdu de leurs efficacité, et les Drows –car c’est ainsi qu’ils se nommaient entre eux- avaient bel et bien un rapport avec l’entité corruptrice. Visiblement, ces derniers faisaient la guerre à tout un tas d’ennemis sous et sur la surface, tout comme ils se la faisaient parfois entre eux.
Cela ne m’intéressait guère, et je passais mon temps plongé dans la mémoire ancestrale, la seule chose qui ne m’avait pas été enlevée. Je ne sais combien de temps s’écoulais pendant que mon esprit était ailleurs, mais a mesure que le temps passait, je parvenais parfois à me souvenir d’une bribe de ce que j’avais aperçu, pas seulement des informations. Je me voyais tantôt volant a travers le ciel d’été, un sentiment de puissance en moi. A d’autre moment, je ne pouvais pas voler, une aile m’ayant été arrachée des années plus tôt, mais j’avais apprit à vivre avec. D’autres moment encore, j’était un sage appuyé sur une vieille branche donnant des conseils a des Drakéides de plusieurs couleurs différentes, pas seulement un marron uni, comme la plupart de ceux que j’avais connus.
Ces moments étaient mes seuls échappatoires à la vie sous terre, et chacun de mes retours à la réalité se faisaient plus dur. Parler de drogue pourrait être une analogie intéressante, mais c’était la tout mon dilemme : valait il mieux pour moi vivre heureux dans un rêve, ou malheureux dans la réalité ?
Et puis un jour, le hasard s’en mêla. Devrais-je parler de hasard ? J’ai vu tant de bribes, d’époques et de lieux si différents, que plus je me plonge dedans, plus je me dis que les choses évoluent selon une construction logique, quelque chose que je pourrais nommer Destin, si j’y croyais vraiment. Un Drow vint, comme tant d’autres, me faire tester un artefact. Il semblait richement vêtu: les soieries et les cuirs les plus difficiles à trouver en outreterre ornaient son corps. Cet elfe ne me disait rien qui vaille. Il était trop sur de lui, et parmis ceux de son espèce, cela veut dire beaucoup.
Pour la première fois depuis longtemps, mes sentiments quittaient leur état végétatif alors qu’un frisson remonta depuis le bas de ma queue, courant sur mon dos jusqu’à ma nuque. Je savais qu’en touchant l’objet qu’il me présentait, quelque chose allait se passer. Je tentais de m’écarter mais il m’empoigna le bras, et y fit une profonde incision. Faible et blessé, je n’eu d’autre choix que de toucher l’objet. Tout devint noir autour de moi, les dieux m’avaient abandonné à un sort bien funeste.
* * *
Je me réveillais, flottant au milieu de nulle part. Combien de temps s’était il écoulé ? Je ne me posais plus la question. Elle n’avait plus de sens pour moi. Ce n’était pas de l’air autour de moi… de l’eau ? peut être. Mes liens m’enserraient toujours solidement les bras.
A cet instant, un puissant instinct me mis en garde contre une chose pourtant élémentaire : les Drakéides ne respirent pas sous l’eau.
Je nageais tout mon possible pour retrouver la surface avant de perdre à nouveau connaissance, et parvint tout juste à atteindre le bord de ce qui semblait être un puit, et l’air, si précieux à mes poumons. Roulant plusieurs fois sur le sol de pierre pour m’éloigner de l’eau, je sentis le froid m’envahir. Les années d’esclavages étaient difficiles, et j’eu froid a plusieurs reprises, mais je n’avais jamais été trempé jusqu’aux os. Il fallait que je réchauffe mon corps et trouve de quoi manger, mais je n’avais aucune idée d’où je me trouvais.
Quand bien même, cette situation avait un petit gout de liberté. Pour cette simple raison, j’étais heureux…
Je vais réfléchir, mais je n'ai pas compris une chose : es-tu censé être encore éveillé ? parce qu'un esclave éveillé = on lui arrache l'éveil ^^
Et démarrer ensorceleur sans sort c'est rude (Caliobé pourra en parler ^^)
Par ailleurs tu parles du Chancre... dois-je comprendre que tu es volontaire pour avoir plein de point de corruption d'entrée de jeu ?
Si je ne suis pas là, vous pouvez me trouver ici ou là ou par MP.
A la base je suis partit du principe que les liens de Xonim supprimant la magie, pas besoin d'arracher l'éveil. Je pensais également que l'éveil étant plus qu’étroitement lié à l'ensorceleur (=partie de lui) il devait être difficile de les en débarrasser.
Il ne me dérange pas d'avoir l'éveil arraché ou des points de corruption je parlais de corruption essentiellement car c'est très lié a l'origine des Drows, et comme je les "cotoies"...
Apres rien dans ce back n'est figé, tu peux modifier pour que ça colle mieux a la situation