par Iris »
29 oct. 2018, 13:06
Vu la longueur de l'escalier, et l'effort inévitable associé au fait de monter les marches tout en étant vigilants, les trois survivants devaient tenir une apnée inconfortable. Ils gravissaient les marches dans le silence des morts et découvraient des rainures dans les murs et les marches. Il y avait quelque chose de grand et aiguisé à l'intérieur de ces interstices. Leur imagination leur dépeignait des lames acérées qui hachaient en rythme quiconque passait ici sans y être autorisé. Sans doute aurait-il été possible de passer en comptant sur leurs réflexes, mais cela aurait été nettement plus difficile -- et nettement plus dangereux !
L'anxiété quant à ce qui les attendait, les battements de leurs coeurs, les charges portées, l'effort, la menace prête à jaillir des murs réduisait leur souffle, de plus en plus.
Enfin ! le perron de l'étage supérieur ! Ils franchissaient une nouvelle glyphe et sortaient donc de la zone piégée.
Enfin ! une bouffée d'air du mausolée !
Devant eux se trouvaient des battants de porte souples, qui pouvaient s'ouvrir en tirant ou en poussant, et qui reprenaient leur position quoi qu'il arrive si on ne les tenaient pas. Il ne semblait pas y avoir de piège associé, aussi poussèrent-il prudemment le battant.
Si le mausolée qu'ils avaient vu était déjà beau, ici, ils entraient dans un palais aux fresques riches ! Ils devinaient arriver dans un couloir qui partait vers la gauche et la droite. On se serait cru dans un des lieux les plus -- vivants -- et superbes de la cité.
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