23. JOUR 15 | Par les profondeurs Une aventure de la garde lunaire de Fort Ditelni à la frontière nord-ouest de l'Arolavie.

[Pwyll]

Le nécessaire de base des outils de voleur comprenait-il un peu de graisse pour les serrures grippées et autres gonds bruyants ?

Si oui, Gaspardin en appliquerait méticuleusement.

[Iris]

Spoiler

Cela parait raisonnable, tant c'est un problème commun. Je te l'admets ^^

Test : d20(17) - laaaaaaaarge

Gaspardin déballa son équipement de cambrioleur. Il constata qu'évidemment tout était trempé et qu'il faudrait consacrer du temps à faire sécher l'ensemble, regraisser, etc. Mais pour le moment, la graisse restante dans le petit pot de son attirail ferait l'affaire.

Ludmilla constata que le petit paladin était plein de ressources et avait un talent certain pour graisser les portes. Cela en devenait même suspect.

Ils purent pousser doucement la porte. L'effet fut très concluant et il fut possible d'entrer en silence dans une pièce sombre. Habitués à l'obscurité, ils repérèrent une veilleuse ou un âtre rougeoyant, dans une pièce à gauche. Ludmilla savait qu'il fallait aller à droite pour descendre dans la prison, en passant devant la table où elle avait été interrogée.

[Pwyll]

Gaspardin se faufila juste à côté de l'entrée de la pièce de gauche, celle d'où provenait la lumière, pour mieux pouvoir tendre l'oreille et y capter une éventuelle respiration, qui pourrait indiquer peut-être un geôlier éveillé ou assoupi. S'il n'entend rien, il se risque à jeter un œil, très prudemment, ne passant que le strict minimum de sa tête, au ras du sol.

Spoiler

Discrétion +8 Perception (ouïe) +2

[Iris]

Spoiler

Je décide de beaucoup de détails sur des jets de chance, et donc...

Gaspardin s'avança un peu et entendit un ronflement qui indiquait un sommeil serein et profond pour le moment. Il ne semblait pas y avoir de menace imminente de ce côté.

[Pwyll]

Il fit trois signes à Milla, un pouce en l'air pour signifier que la situation était favorable, un mouvement de la main vers la droite et un hochement de tête.

Gaspardin suivrait celle qui connaissait les lieux.

[Casaïr]

C'était simple, trop simple même. Et je ne pensais pas uniquement à l'excellente préparation du "paladin" Gaspardin. Je mourais d'envie de lui demander s'il avait escamoté le matériel de Levko avant de venir mais il était aussi fort probable que ce matériel lui appartienne bel et bien. Un sourire ironique effleura mes lèvres alors que nous passions la porte désormais parfaitement silencieuse.

Nous étions maintenant si proches du but que mon cœur accéléra encore la charge mais je patientais alors que Gaspardin vérifiait l'autre porte. Après un signe que tout allait bien, j'avançais dans le passage que j'avais déjà emprunté quelques jours plus tôt, la peur au ventre. Nous avions eu énormément de chance jusque là et je priais Flore afin qu'elle nous accorde un peu plus longtemps son aide bienveillante.

[Iris]

Spoiler

Désolée, MJ est à la traîne partout, elle essaie d'être à jour

Depuis la cour, on franchissait une porte qui était désormais admirablement graissée et on descendait cinq marches.

Sur la gauche partait un petit couloir vers une pièce sombre où dormait un gardien qui ronflait présentement.

Sur la droite se trouvait le chemin vers les geôles. Le duo silencieux partit dans cette direction. Il franchit une sorte de petit salon et arrivèrent en haut d'un escalier plongé dans les ténèbres les plus complètes. Les marches étaient en assez bon état. On descendait une première volée droite, puis on atteignait un petit palier, et de là, on descendait une nouvelle volée de marche vers le niveau des cellules.

Gaspardin et Ludmilla ignoraient où précisément se trouvait Jasna.

[Pwyll]

L’entièreté du palier était-elle visible ? Si l'absence de lumière ne permettait pas de se poser cette question, c'est qu'il n'y avait pas là de sentinelle humaine, sinon il y aurait eu au moins une torche ou autre brasero.

Il tendit à nouveau l'oreille au cas où et, si aucun bruit suspect ne provenait du palier, Gaspardin laisserait filtrer le plus faible rayon de lumière possible en entrouvrant très légèrement la petite bourse détrempée qui contenait la pierre de lumière confiée par les svirfnebelins.

Si le palier était bel et bien sûr, avant d'y descendre il dirait à l'oreille de Milla :

"Libérer que Jasna, pas alerter les autres prisonniers."

[Iris]

Il faisait aussi noir que dans un four à l'étage des geôles. Gaspardin constata que la voie était libre et qu'aucun bruit suspect ne provenait d'en bas pour le moment.

En contrôlant la faible clarté de la pierre, le halfelin créait un petit halo éclairant à peine à trois mètres, mais leur permettant de descendre sans risque apparent.

En moins d'une minute ils arrivèrent à l'étage inférieur. En face, une lourde porte en bois munie d'une ouverture grillée à la hauteur d'un visage humain fermait l'un des passages. A droite, une porte tout aussi massive était en revanche pleine.

Ludmilla savait que les cellules se trouvaient en face.

En manipulant la poignée, il apparut que la porte était fermée à clef et à l'aide en sus de deux verrous un peu grippé.

[Pwyll]

Gaspardin confia à Milla cette responsabilité cruciale qu'est un éclairage de qualité pour se lancer dans un travail manuel de précision.

Son adversaire était la porte d'en face, qui le toisait depuis cette ouverture pratiquée à une hauteur bien peu adaptée à sa taille.

Il déplia l'étui de cuir contenant son matériel, et commença par huiler les vieux verrous, si l'un d'eux était trop haut, il guida la main de sa comparse.

Ensuite venait le tour de la serrure et pour elle, son œil valide était pile à la bonne hauteur. Cela dit, tout se passait en réalité au toucher, et un peu à l'oreille, parfois.

Avec deux petites tiges métalliques dont l'une crochetée, il tâta le terrain quelques brefs instants avant de sentir venir la clenche, dont il retint au mieux le raisonnement caractéristique.

Il entrouvrit la porte...