L'Elfe noire fit quelques pas à l’extérieur du cercle. Son regard sur l'architecture Duergar avait changé et elle ne put qu'admirer en silence le niveau de maîtrise auquel ces nains étaient finalement parvenus. Elle rejoignit bientôt Matian et Taliesin aux préoccupations moins matérielles que la demi elfe.
[Commun des profondeurs]-Il serait préférable d'avancer vers une position d'ou nous serions plus difficile à déborder, comme un couloir, un tunnel ou un pont. A cet endroit nous sommes trop vulnérables et acculés.
Joignant le geste à la parole elle se dirigea vers l'issue une fois le travail de repérage rapide de Levko terminé.
Je n'arrive pas à me représenter si nous sommes dans une pièce ouverte ou fermée. Si c'est une pièce fermée Dharka se dirige en effet vers l'issue.
Dharka Shaan Drow Guerrière | Ruffian Niv 6 PV 52/52 / Init +2 / Vit 9m / DV 6/6 (d10) / CA 15(17) ou 14(16) / Intimidation +9
QiJ HuSta Épée longue +7 (1d8/1d10+4)
Arbalète de poing +5 (1d6+2 ) 9m/36 m
La salle était organisée d'abord sous forme circulaire autour du cercle de téléportation. Il y avait ensuite sensiblement une ellipse dont les extrémités étaient deux grandes portes à double battant.
Derrière le guichet se trouvaient des rangements avec beaucoup de papeterie, des registres, de quoi écrire, deux bouliers pour les calculs... Il y avait aussi un objet inconnu, tout en longueur, une sorte d'étui, avec une pointe de flèche qui en sortait et un mécanisme qui ressemblait à la détente d'une arbalète, mais sans la partie ressemblant à un arc.
Style d'architecture, pour le cas où mes descriptions de minimaliste majestueux ne vous parle pas :
Si je ne suis pas là, vous pouvez me trouver ici ou là ou par MP.
La téléportation ne dura qu’un battement de cœur. L’instant d’avant, ils devisaient encore dans le patio des dieux, à conjecturer de l’imbrication idoine du tangible dans la rédemption. Puis, soudain, le flash. Et maintenant, ils étaient là. Seuls. Isolés dans un lieu étranger.
Yardan leva les yeux sur l’étrange décor froid qui les entourait. De toute évidence, ils se trouvaient toujours prisonniers de l’Inframonde. Ici, point de ciel ne s’étendait au-dessus de leur têtes, point d’herbes ni d’arbres frémissant sous le vent. Et plus que tout, nul soleil ne brillait là. Ce n’était que de la roche, grise et froide. Encore et toujours de la roche.
Pourtant, le lieu se démarquait du temple antique qu’ils avaient quitté. Les colonnes aux motifs boisés avaient cédé la place à des pans de murs lisses de pierre et de verre, adroitement courbés et domptés par le génie de ceux qui indéniablement vivaient ici. Des volumes imposants dominaient l’espace, se croisaient et se décroisaient en des motifs géométriques massifs, bruts et complexes.
Les pans nus rappelèrent un instant au disciple du Commencement la magnificence des ouvrages de ceux des pierres, mais sans leur faconde rugueuse dans les motifs, ni dans le goût du détail des ornements pourtant si chers au peuple nain. Oui, les traits de cette vaste salle avaient bien quelques consonances familières, mais cela s’arrêtait là. Pas de frères nains ici. Un peuple inconnu ? Une chose était cependant certaine : qui que ces gens soient, ceux qui avaient su ainsi dompter le roc brut témoignaient d’une maîtrise rare, qu’il ne faudrait en aucun cas sous-estimer.
L’alarme qui se déclencha dans le lointain rappela le moine à l’ordre. Il écouta ses compagnons échanger à vive allure. Il hocha la tête aux suggestions de vigilance et de promptitude. Oui, il faudrait faire vite. Toute Epreuve avait ses règles, et la leur commençait en cet instant. Les Divins les avaient menés en ce lieu, il n’appartenait qu’à eux de se montrer digne de cet honneur.
[Commun des profondeurs] - Puisse Draaz nous soutenir en cette épreuve, scanda-t-il pour les présents.
Le corps prêt à l’action, Yardan se déplaça aux côté de ses compagnons et concentra son regard sur le mécanisme d’ouverture des portes qui leur faisaient face. Pourraient-ils les bloquer au besoin ? Avec ces bancs de pierre, peut-être ?
Les Aigles d'Arolavie : Yardan, adepte du Dieu-Dragon - Moine de niveau 6
CA 15 - PV 45/45 (6d8) - DV 6/6 (d8+2) - Points Ki 6/6 - Héroïsme 3/3 - Gourde 10/10
Les concepteurs des lieux n'étaient pas portés sur les changements impromptus de fonction des salles : les bancs étaient en béton et leur forme participait de l'agencement harmonieux de l'espace ; les portes disposaient d'un mécanisme de fermeture propre.
FOUILLE et OBSERVATION MINUTIEUSE :
Guichet : VU
Machinerie de stockage d'énergie arcanique pour téléportation : décrit comme vidés (on peut arriver, mais repartir n'est pas au programme sauf réparation ou attente conséquente)
Deux portes se faisant face, actuellement fermées mais non verrouillées
Détails : un peu de papier et des fragments (nourriture, taches diverses) au sol, signalant qu'il n'a pas été nettoyé depuis tout au plus quelques jours.
Alarme : lointaine, le son provenant plus près de l'une des portes que nous nommerons "A"
Examen attentif : dans les ombres en hauteur se trouvent des meurtrières ;
Examen attentif : il y a une troisième porte discrète, dissimulée par un trompe l’œil esthétique
Si je ne suis pas là, vous pouvez me trouver ici ou là ou par MP.
[Commun des profondeurs] « Regardez, là-haut, des meurtrières. Il doit y avoir un chemin qui longe cette pièce destiné à des gardes pour se défendre de ce qui peut venir d’ici. On doit quitter cette salle avant que les duergars ne rappliquent. Je jette un coup d’œil par cette porte. »
Matian allait tenter de franchir une des portes pour pousser plus loin la reconnaissance.
Matian passe par la porte A. Il fait maintenant preuve de discrétion et progresse lentement histoire de remarquer ce qu’il y a à remarquer.
Matian, svirfnebelin psychurge 3, rôdeur 1
PV 23/23 (seuil de blessure 5), DV 3/3d6 1/1d10, Initiative +2, CA 12
Emplacements de sort 4/4-2/2, Points arcanique 3/3, Déguisement 1/1, Flou 1/1
Sort actif : aucun
Après son rapide tour de la salle, Levko se concentra sur la porte dérobée pour en découvrir le mécanisme d'ouverture s'il était possible de l'ouvrir depuis ce côté de la porte. Emprunter les larges portes ne lui disat rien, il serait trop facile pour les habitants du coin de leur tomber dessus.
Il s'assura en premier lieu qu'aucun piège ou alarme n'était relié à la porte, ensuite, il essayerait de l'ouvrir. Voir ce qui se trouvait de l'autre côté ne pouvait que les aider, il en était persuader.
Un peu rouillé de cette activité, il se concentra sur sa tâche pour ne rien manquer des étapes à suivre, tentant de faire abstraction de l'alarme et de ses compagnons.
Sortie des outils de voleurs !
Expertise sur les outils de voleurs
Escamotage +5 (ou +7 grâce à l'expertise sur les outils ?)
Caliobé rejoignit Levko et effleura son épaule en murmurant de nouveau les mots qui apportaient l'inspiration sauvage.
Ceci fait, elle lui tendit l'étrange tube propulseur (?) de carreaux.
"Tu sauras peut-être te servir de ça."
Assistance sur Levko : durant la prochaine minute, tant que Caliobé maintient sa concentration sur ce sort en tous cas, Levko peut ajouter un D4 au jet de caractéristique (compétence notamment) de son choix. pour info, outils de voleur ne fonctionne pas avec escamotage, mais simplement "outils de voleur" soit dans ton cas bonus de maîtrise X2 plus bonus de dextérité (ça revient au même score a priori, mais bon ^^)
Dernière modification par Pwyll le 11 sept. 2019, 15:06, modifié 1 fois.
La pâle lumière émise par les pierres projetaient les ombres du petit groupe dans la salle. déjà, tous s'affairaient: certains cherchaient une voie à explorer, tandis que d'autre cherchaient quelques babioles qui auraient pu se révéler utiles. D'autres encore tendaient l'oreille ou tentaient de percer la pénombre de leur regard, les sens alertés par un son lointain ou étouffé.
Kaan'an, pour sa part, les laissa faire. Il n'appréciait cependant guère d'y voir si peu dans un territoire que ses compagnons estimaient hostile. Aussi décida t'il d'allumer son bâton de marche.
"Kun"
Sort: lumière, appliqué au bâton de marche
Cela profiterait également à Levko, Taliesin et Yardan, et de toute façon, si le son retentissant au loin était une alarme, le Drakéide préférait voir clairement les éventuels ennemis qui rappliqueraient. Des ennemis qui, à sa différence, ne devait pas avoir de mal à voir dans les ténèbres.
Dernière modification par denkaii le 11 sept. 2019, 18:41, modifié 1 fois.
Laissant Matian, partir vers la porte d'où venait le son de l'alarme, je me dirigeai vers la second porte. Je commençai d'abord par vérifier si elle n'était pas piégée ou dotée d'une protection magique.
Si la voie est libre, je la pousse doucement et essaie de jeter un coup d'œil de l'autre côté le plus discrètement possible.
Matian : près de la porte A - celle depuis laquelle on entend l'alarme au loin
Levko : porte dérobée C, environ au milieu - outils de voleurs.
Caliobé : près de Levko et de la porte dérobée - donne l'objet bizarre
Kaanan : lumière
Taliesin : porte B
Yardan : observation
Dharka ; observation
Matian entr'ouvrit le plus discrètement possible la grande porte à doubles battants. Il nota qu'elle pouvait être verrouillée depuis la salle où ils se trouvaient, mais que le dispositif n'était pas activé. En faisant quelques pas à l'extérieur, il remarqua qu'il était dans un très vaste, large, haut et long couloir. Les lieux bénéficiaient d'un éclairage tamisé clair, dans les tons presque blancs. Il y avait à nouveau des guichets, de part et d'autres de la porte à double battant, ainsi que des marquage au sol suggérant la disposition de files d'attente, et derrière à nouveau des bancs en béton de coupe carrée. A une cinquantaine de mètres, un muret et des sortes de dentelles géométriques de béton fin créaient un mur au travers duquel il était possible de voir -- un peu. Une grande double porte -- ouverte -- et des guichets déserts là aussi. L'alarme provenait de plus loin encore. Les lieux étaient vides, en revanche, on voyait des débris, des petits objets, le genre de choses qui peuvent être perdues lors d'un départ précipité, une course sans retour en arrière. Il y avait entre autres choses une sorte de hochet non loin de l'endroit où le svirfnebelin se trouvait.
Levko constata que la porte n'était pas piégée et ne posait pas de problème particulier pour un voleur capable de crocheter les serrures. Il fallait juste un petit temps d'adaptation pour comprendre la logique des serrures duergares. De fait, elle s'ouvrait facilement. Derrière, un couloir étroit -- surtout au regard de l'architecture monumentale -- prévu pour un combattant de front, puis un escalier montait. On pouvait voir que ledit escalier accédait à un couloir partant à droite et à gauche. Des veilleuses de luminosité douce ponctuaient le chemin en hauteur.
Caliobé tendait à Levko l'étrange objet qui était certainement une arme. Elle paraissait plutôt ergonomique, compacte et simple d'usage -- même s'il faudrait peut-être s'entraîner un peu pour apprendre à bien la manier.
Bienvenue à l'arbharpon ! Pour vous lecteurs contemporains, imaginez un croisement entre harpon, arbalète et fusil. Arme à rechargement, mais susceptible d'être utilisée dans l'air et sous l'eau indifféremment avec la même efficacité.
Arbharpon
• 1d10. Arme à rechargement.
• Projectiles (30 / 120). Les projectiles de l’arbharpon sont spécifiques.
• Spéciale : l’arbharpon peut être utilisé avec la même efficacité dans l’air et sous l’eau ; la maîtrise des arbalètes légères suffit pour apprendre à utiliser cette arme ; au prix d’une action ou d’une action bonus, il est possible d’activer une pompe propulseuse qui a pour effet pendant 1 minute d’ajouter 1d6 dégâts perforants ; il est possible de tirer à une main, mais dans ce cas, le jet d’attaque se fait avec un désavantage.
Munitions disponibles pour le moment : 1 (positionnée dans l'arme).
Kaan'an restait à mi-distance entre Taliesin (porte B) et Levko (porte C - dérobée), dégageant une lumière plus vive et chaude.
Yardan n'était pas éloigné.
Taliesin examinait l'autre porte à double battant, à l'opposé de Matian. Tout est calme et immaculé de ce côté. La porte donne sur un large, haut et long couloir. Les lieux bénéficient d'un éclairage tamisé clair, dans les tons presque blancs. À une cinquantaine de mètres, un muret et des sortes de dentelles géométriques de béton fin créent un mur au travers duquel il est possible de deviner les mouvements – ou en l’espèce, leur absence. Une grande double porte fermée perce ce mur ornemental. Elle est flanquée de guichets déserts.
Si je ne suis pas là, vous pouvez me trouver ici ou là ou par MP.