Dharka et Yardan étaient à terre, Douce-Suma avait disparu, Caliobé ne s’était pas relevée du souffle putride du grand draconien, il ne restait plus que Manalindë parmi ceux qui tenaient encore face à la créature.
Edwald regretta sa préparation en vue d’une attaque-surprise : s’il était intervenu, ses compagnons ne seraient pas dans un état aussi déplorable.
Épris par une rage intérieure envers son inaction, il empoigna son épée à deux mains, vibrante d’une énergie ne demandant qu’à être libérée. Le mage se précipita alors vers le dos du dragon qui ne l’avait pas remarqué, et tenta alors d’en finir avec le tyran aux écailles toxique.
Déplacement en direction du dragon jusqu’à consommation totale de la VD (18 m)
Action (dû à la rapidité)
Attaque contre le dragon vert avec glaive duergar (arme arcanique) : Bonus à l’attaque +6 (avec avantage) ; dégâts 1d10+3 tranchants
Si l’attaque et réussite l’arme décharge le sort « rayons ardents » qu’elle contenait :
Trois rayons de feu partent sur le dragon ; bonus à l’attaque de sort à +7 ; 2d6 dégâts de feu par rayons.
Action bonus :
Si la précédente attaque avec l’arme arcanique est réussite, Edwald lance le sort mineur « poigne foudroyante » sur le dragon : bonus à l’attaque de sort à +7 ; 2d8 dégâts de foudre ET il ne peut pas jouer de réaction.
Action (de base) :
Si la précédente attaque avec l’arme arcanique est réussite, Edwald fait une « poigne foudroyante » : bonus à l’attaque de sort à +7 ; 2d8 dégâts de foudre ET il ne peut pas jouer de réaction.
Si la précédente attaque avec l’arme arcanique est échouée, Edwald retente l’attaque avec les mêmes effets, et exécute son action bonus pour lancer le sort mineur « poigne foudroyante ».
Réaction :
En cas d’attaque de la part du dragon sur Edwald, il lance un sort de Bouclier : +5 à la CA. Son total de CA passe à 22 (15(combinaison) +2 (rapidité) +5). Sinon attaque d’opportunité dès que possible.
Enivrés par l’adrénaline et la colère, ses yeux arboraient une ineffable conviction.
[Draconnique] – SOIT MAUDIT ! VISE LES YEUX, DOLLU ! VISE LES YEUX ! Cria-t-il à plein poumon après l’ensemble de ses assauts.
Dollu, le petit khbiz, sauta sur le dos de la bête et tenta tant bien que mal d’aider son maître en mordillant le dragon.
VD : 9 m, escalade 9m (+ trait « patte d’araignée »)
Action : Attaque d’arme de corps à corps : +5 (désavantage dû à la lumière du soleil + avantage discrétion ?) pour toucher, allonge 1,50 m, une créature. Réussite : 4 dégâts perforants, et la cible doivent réussir un jet de sauvegarde de Constitution DD 9 sous peine de subir 2 (1d4) dégâts de poison.
Edwald Therlack de Monteroche - Mage de guerre (6)
DV : 6D8 - PV : 45/45 (S) PV - Fat : 0 - SB:11 - CA : 12
FOR=16 DEX=10 CON=14 INT=18 SAG=10 CHA=10
Athl(+6); JS INT(+7); Arca(+7); Hist(+7); JS SAG(+3); Pers(+3)
Dharka : touche de manière superficielle, avec 13 dégâts
ACTIONS LEGENDAIRE : coup de queue sur Yardan qui ne pouvait être visé par le souffle et qui avait fait de gros dégâts. Cela ne passe que parce que la CA du moine est faible. Dégâts : 16. S'ajoute aux 15 précédents.
Edwald : ... (je m'y reprends à trois fois pour tout lire...) ... Total des dégâts = 55
Le combat s'acheva dans un feu d'artifice pyrotechnique. On aurait pu croire que Yardan et Dharka n'avait fait que distraire le dragon pour laisser le champ libre au mage-guerrier Edwald et son familier qui surgirent tels des tornades mortelles et infligèrent coup sur coup, sur foudre et fracas !
Le dragon fut vaincu par le magicien à l'épée dwemer !
C'était un travail d'équipe marqué par une chance insolente et la mise en place de pièges acérés par des indigènes désormais morts. Cependant, une chose était sûre : un dragon vert adulte venait de tomber !
Si je ne suis pas là, vous pouvez me trouver ici ou là ou par MP.
Les aventuriers demeuraient stupéfaits, étourdis de leur victoire. Auraient-ils osé s'en prendre à une telle créature si le hasard ne l'avait pas mise sur leur chemin ?
On avait pu craindre Caliobé tombée sous le souffle venimeux, dans la cohue et malgré l'intervention de Malindë, mais elle se releva sans peine, miraculeusement indemne.
Douce-Suma méditait sur la situation, paraissant presque regretter la mort du dragon vert.
Tout le monde se rapprochait prudemment, peinant encore à bien prendre la mesure de l'événement.
Dans le silence feutré et humide de la forêt s'élevait désormais un air de flûte entêtant et étrangement gai. Le son se rapprochait au rythme d'une marche dont on ne discernait pas bien ni le rythme ni le nombre.
Si je ne suis pas là, vous pouvez me trouver ici ou là ou par MP.
Le magicien ne put empêcher un sourire de satisfaction se dessiner sur son visage pendant un léger instant. Il fut content que sa manœuvre permit de surprendre le dragon une fois de plus et le vaincre.
Mais invariablement il se devait de remettre en question ce qu’il venait de se passer : le champ de bataille dépeignait le contraste entre les élus d’éternité capable de combattre des êtres surpuissants et le reste des peuples de ce monde qui ne purent résister plus d’une poignée de seconde.
Le fait que les aboleths avaient la possibilité d’avoir d’autres élus dans leurs rangs de pantins était pour le moins préoccupant, surtout s’il avait accès aux mêmes techniques que le mage de guerre. Edwald regarda son arme et pensa alors qu’il avait créé un outil effroyable. Peut-être qu’il lui donnera un nom durant la suite de leurs aventures… mais il espérait qu’un jour il n’aurait plus à l’utiliser, ce « fléau des tyrans ».
Un rapide coup d’œil permit de se rendre compte que sa passion fut plus grande que sa perception, car il semblait que le groupe soit encore debout malgré le combat ardu. Éprouvés, ses compagnons avaient l’air quelque peu cois fasse à la réalité des évènements : ils avaient vaincu un dragon adulte. Mais chaque vie ôtée a son lot de conséquence et ils se devaient de finir leur tâche avec diligence. In fine ils étaient en vie et c'est ce qui comptait.
Cependant le pragmatisme du mage prit le dessus pendant cette légère accalmie alors que Dollu trépignait sur le crâne du reptile géant. Edwald rit légèrement lorsqu’il vit le kbhiz croiser son regard braisé.
[Elfique] – Non Dollu, dit-il d’un air amusé, même si l’on dépassait le cadavre tu ne pourrais te coiffer de son crâne, cela dit si l’on taillait un croc...
Le dragon semblait effectivement mort pour de bon, amorphe, libéré de sa prison de chair. Le magicien se permit de récupérer quelques crocs de la bête légendaire de la taille du poing, un léger éclat d’os se détacha de la mâchoire lors de la manœuvre, et fut également empaqueté dans le paquetage du chauve, puis il se rapprocha des flancs du corps immense. Le cuir d’un dragon était épais, mais pas impénétrable et peut-être qu’un bon artisan saura en faire quelque chose. Edwald réutilisa son arme et commença à récupérer le plus proprement la lourde matière brute des côtes et du bas ventre de la créature sous le regard interloqué voir étonnés de ses alliés.
[Elfique] – faisons que ces morts ne le furent pas en vain, cela nous sera surement utile pour survivre à nos futures rencontres. J’essayerais de le faire sécher dès que nous aurons du temps de libre supplémentaire.
Une musique s’éleva dans les airs chargés par une odeur âcre de sang, cela ne semblait pas être de bon augure malgré tout, fort heureusement le mage put finir sa besogne à temps.
Edwald Therlack de Monteroche - Mage de guerre (6)
DV : 6D8 - PV : 45/45 (S) PV - Fat : 0 - SB:11 - CA : 12
FOR=16 DEX=10 CON=14 INT=18 SAG=10 CHA=10
Athl(+6); JS INT(+7); Arca(+7); Hist(+7); JS SAG(+3); Pers(+3)
Caliobé se releva tranquillement, en décollant nonchalamment les quelques feuilles qui s'étaient collées à son armure, son visage et sa chevelure avec le souffle putride et sa chute simulée.
Les moustiques, qui n'avaient pas été nécessaires tant le combat avait été bref, revinrent à son appel mental dans leur petit habitat végétal.
Elle observa la scène, le dragon estourbi, les indigènes décimés, et soupira visiblement.
Avec de l'eau de sa gourde, elle se nettoya le visage et les mains. Quelques incantations plus tard, sa tenue, son armure, ressortirent immaculées de cet épisode salissant.
La sorcière s'approcha de Manalindë. "La protection était inutile, mais le geste non moins apprécié. Merci."
Elle tourna son attention vers Yardan, qui semblait clairement être le plus amoché, même s'il s'était déjà relevé dignement. "Notre ami Yardan aura besoin de soins. Peut-être Douce-Suma en est-elle capable si quelqu'un avait l'obligeance de lui traduire."
Alors que Yull partit en direction des bruits approchant, à sa demande, pour guetter l'apparence et le nombre des nouveaux venus, Caliobé ajouta, à la cantonade, mais en regardant Edwald, qu'il sache bien qu'elle assumait clairement ses propos :
"L'idée était de parler avec ce dragon ou les indigènes. Que ces derniers soient morts, on n'y pouvait pas grand chose, mais peut-être qu'un peu de réflexion aurait pu éviter de l'occire aussi définitivement, surtout en enchaînant autant d'attaques."
Reprenant peu à peu contenance, Mana rejoignit le groupe. Il adressa un sourire las à Caliobé, tout en s'interrogeant sur ce qu'elle avait voulu dire au sujet de la pertinence de la barrière. Mais il n'était pas temps de creuser la question, l'urgence était ailleurs.
Le jeune liminaire se dirigea sans perdre un instant vers les corps des chasseurs, vérifiant leur état dans l'espoir qu'un sort de soin pourrait encore sauver certains d'entre eux. Les ravages du poison étaient terribles à voir, mais il poursuivit sa triste besogne tant qu'il n'eut pas acquis la certitude qu'il n'y avait plus rien à faire pour aucun d'entre eux. Il récitera alors une prière rituelle à Yumkatunil, pour le salut de leurs âmes.
Retournant ensuite vers le cadavre du dragon avec l'intention de venir en aide aux blessés, il fut choqué de voir Edwald tranquillement occupé à dépecer leur ennemi à peine vaincu comme s'il avait des heures devant lui ; tandis qu'à quelques pas, Yardan gisait, grièvement blessé. Quelle froideur... considérait il donc tous ceux qui l'entouraient comme négligeables en comparaison d'un vague espoir d'obtenir un avantage pour la suite de sa quête ? Pour le demi-elfe, on ne pouvait guère faire plus mauvais calcul, et il espérait n'avoir pas à ce point mal jugé le mage chauve jusqu'à présent...
Reprenant la suggestion de la sorcière melessë, Mánalindë proposa à Douce-Suma en runasimi de l'aider à soigner Yardan en urgence, après avoir constaté que les blessures de Dharka semblaient nettement plus superficielles. Il n'avait guère l'habitude de traiter des plaies aussi terribles, mais ses incantations pourraient certainement aider la sauriane dans son œuvre restauratrice.
=> Je profite de l'inspection des cadavres de chasseurs pour vérifier s'ils présentent des signes de mutation sublime.
Si jamais l'un d'en eux n'est pas encore complétement mort, je lui lance mot de guérison pour le sauver, et je commence à lui parler en runasimi.
=> Sur Yardan, je commence par lancer mot de guérison au niveau 1 (soins = 1d4+4)
Mot de guérison
Évocation du 1er niveau
Temps d’incantation : 1 action bonus
Portée : 18 m
Composantes : V
Durée : instantanée
Une créature de votre choix que vous voyez à portée récupère un nombre de points de vie égal à 1d4 + votre modificateur de caractéristique magique. Ce sort n’a aucun effet sur les créatures artificielles et les morts-vivants.
À plus hauts niveaux. Quand vous jetez ce sort en utilisant un emplacement de sort du 2e niveau ou supérieur, les soins augmentent de 1d4 par niveau d’emplacement au-dessus du 1er.
Le joueur de flûte et ses compagnons s'approchaient et arrivaient en vue.
Il y avait parmi eux des humains et des saurians bien identifiables, et des humanoïdes étranges, au corps couvert d'épines et de bois. Etaient-ce des druides métamorphosés par magie ? Le groupe des indigènes dansa pour célébrer la mort du dragon. On respecta la présence des étrangers mystérieux, mais on se contenta de leur sourire amicalement.
Dans cette atmosphère étrange, mi-rêveuse, mi-tragique, les dépouilles des chasseurs furent chargés sur des civières qui avaient été prévues en nombre. Il y en avait pour tous les morts, comme s'il était prévu dès le début qu'ils succomberaient. On les traitait avec soin et respect, mais sans tristesse. On les menait vers un ailleurs parfumé et fleuri.
Si je ne suis pas là, vous pouvez me trouver ici ou là ou par MP.
Edwald avait récupéré assez de cuir pour un peu plus d’une armure : de l’or dans les mains d’un artisan comme Alek. Le magicien s’occupa rapidement cautériser le cuir du dragon par un léger tour de magie, alors que la belle dame d’améthyste lui lança un regard grave, ainsi qu’une remarque acerbe. Il se retourna vers elle, puis lui répondit :
[Elfique] - « Mets-toi une fois à ma place : un dragon à balayer d’un simple coup d’aile deux membres de notre groupe, un bataillon complet de chasseurs a été renvoyer au plan astral d’un seul souffle et toi… », l’humain marqua un léger temps avant de détourner le regard vers son travail en cours avant de poursuivre, « Je t’ai cru morte. »
Dollu redescendit du cadavre et monta sur l’épaule du mage avec un regard interrogateur.
[Elfique] - « Je l’ai tué, car la situation de mon angle de vue paraissait désespérée… et à moins que l’un de nos nouveaux arrivants ne connaisse un moyen de communiquer avec les morts, je crains que nous n’ayons eu de toute manière aucune réponse. »
Il empaqueta les lourdes pièces de cuirs bruts dans son sac à dos.
[Elfique] - « Et je me suis dit autant apporter cette récompense à Alek pour les services rendus : je doute qu’il y ait beaucoup de dragons verts dans l’Inframonde. » Expliqua-t-il à la sorcière juste avant que les autochtones ne vinssent.
Il était étrange de voir une nouvelle espèce d’humanoïde, mais cela attisait encore plus la curiosité du lanceur de sort quant à l’Acoatl et ses mystères : tout était si différent. Étaient-ils encore dans un rêve ?
[Elfique] - « Nous pourrions leur demander des informations, mais je préfère éviter d’utiliser le draconnique s’ils le comprennent.»
Edwald Therlack de Monteroche - Mage de guerre (6)
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FOR=16 DEX=10 CON=14 INT=18 SAG=10 CHA=10
Athl(+6); JS INT(+7); Arca(+7); Hist(+7); JS SAG(+3); Pers(+3)
[Elfique]"Je peux comprendre qu'on soit dépassé par ses émotions, ça arrive."
Caliobé secoua la main pour disperser l'importance toute relative de sa remarque et la tension associée. Elle garda par devers elle que le fameux cadeau pour Aleks avait de forte chances de se transformer en cadeau pour Edwald et, par gestes en direction de Douce-Suma, lui fit comprendre qu'il serait intéressant de converser avec les nouveaux venus.
La tâche de charger toutes les dépouilles, laisserait sans doute à Caliobé le temps de renouveler son rituel de compréhension des langues pour suivre directement la conversation qu'elle espérait voir s'engager ensuite entre les nouveaux venus et la druidesse.
Les mains sur les jambes, Yardan se redressa péniblement. L’effort lui faisait mal. Le monde alentour vacillait encore, tel un océan furieux. La dernière attaque du dragon vert, l’ultime coup de queue ravageur du monstre l’avait frappé de plein fouet. Yardan essuya d’un revers de main le filet de sang qui lui coulait dans l’œil depuis une écorchure au front. Il inspira profondément, finit de se redresser, expira… oui, il tenait debout. Une chance, avec la douleur sourde qui enflait violemment dans ses côtes.
[Kalam] Draaz soit loué, l’Épreuve de ce Jour est un Succès.
Mais le tribut à payer avait été lourd. Trop lourd. Le moine secoua tristement la tête. Il avait eu beau déchaîner ses connaissances arrachées lors de son étrange voyage dans la folie d’Eaux Noires, le saurien titanesque n’avait presque pas bronché. Au contraire, il avait vomi son souffle, éradiqué les locaux sans sourciller, et avait fait voler leur groupe comme autant de fétus de paille. Bénie soit la Balance, Caliobé avait survécu par un miracle qui était sien. Mais le constat n’en était que plus éclatant. Simple, et péremptoire.
L’adepte du geste soupira pour lui-même, puis se mordit la lèvre pour ne pas laisser sortir un cri de douleur. Son bras écorché le lançait terriblement. Si le mage amnésique n’avait pas terrassé le dragon de son cataclysme magique, aurais-je su triompher ? Non.
[Kalam] Lucidité est sœur de progrès, et mère d’humilité. Cet humble serviteur est faible, bien trop faible. Et fragile.
Yardan se secoua. Allons, il n’avait guère pour habitude de se morfondre. Telle n’était pas les enseignements du Dieu-Dragon. Ces constats ne devaient pas l’écraser, mais au contraire l’aider à rebondir. Si le corps défaillait, c’est que l’entrainement manquait. Il devait aller de l’avant. Et vite, s’il ne souhaitait pas être un poids pour ses frères de Missions. Ou pire, échouer la quête divine.
Il jeta un œil vers les corps, et vers l’étrange cortège qui s’avançait vers eux. D’autres locaux ? Qui semblaient se… réjouir de la mort du dragon ? Ou des leurs ? Hélas, la Grande Roue avait tourné, et il n’avait là guère la force de leur adresser un sermon dans l’immédiat. Il n’y manquerait pas une fois remis. Il se détourna.
Le geste d’Edwald, en revanche, retint son attention. Le mage découpait avec hardiesse la peau du dragon vert, et posait le cuir dépecé encore sanguinolent dans son sac.
Deux visions se superposèrent dans l’esprit du moine. La première n’était que pure indignation, car les Dragons étaient un symbole fort pour ceux du Commencement. Mais la seconde, bien plus prosaïque, était née de ces derniers mois d’aventures, à batailler des forêts d’Arolavie aux tréfonds du Monde Souterrain, des Eaux Noires jusqu’aux rêves d’Eana. Ce qui reposait là n’avait rien de sacré, bien au contraire. Ce n’était qu’un grand prédateur carnassier, qui imposait par force son règne. La simple marche des choses lorsque la Grande Roue tournait sans autre artifice que la force primale.
Une CA de 15, c’est la cata. Gros chantier à prévoir sur les prochains niveaux. Et je peux même pas crafter quand vient une occasion en or, ce drame monacal
Interloqué par ces sentiments contradictoires, le moine se contenta d’un sourire ironique, tout en commençant à gestes lents à fouiller dans son sac de jute.
[Commun des Profondeurs] Ainsi parla Draaz lorsqu’il s’adressa à Asmar. N’ayez foi dans les artifices de bois, de cuir et de fer. Bien que frêle, le Corps n’en est pas moins la meilleure des carapaces. Celui qui arpente la Voie de l’Envol saura la magnifier par la force de l’effort, et en brisera le seuil une fois digne.
Le décalage entre son état et son discours était frappant, mais il n’en avait cure. L’important était la foi et l’assiduité, et le reste n’était que vanité. Du moins se le répétait-il, car les blessures restaient.
A gestes lents, il tenta de garder sa conscience en un seul morceau, et commença à déballer le contenu de la besace d’herbes du Temple de la Trinité.
Utilisation de la Trousse du guérisseur de l’oasis, pour panser les plaies et utiliser sa capacité 2 [L’utilisateur fait un test de Sagesse (Médecine) ou de Sagesse (kit d’herboristerie) DD 10. En cas de succès, le bénéficiaire reçoit {jet – 10} pv.]
Les Aigles d'Arolavie : Yardan, adepte du Dieu-Dragon - Moine de niveau 6
CA 15 - PV 45/45 (6d8) - DV 6/6 (d8+2) - Points Ki 6/6 - Héroïsme 3/3 - Gourde 10/10