Styrm s'approcha des restes piteux de leur adversaire vaporisé. L'instant d'avant, le corrompu tentait de l'empaler de sa lame maudite, et l'instant d'après, il tombait en poussière. La flèche du glouton avait fait mouche.
- Sorcellerie.
Le sorcier était mort, et Styrm n'avait même pas pu lui planter sa hache entre les yeux. Le temps de courir entre les sorts, esquiver une lame, et le combat avait déjà prit fin. Enfer ! Les esprits de Torfi et Skuf ne trouveraient jamais le repos dans les champs aveugles.
Un rictus de haine barra le front du barbare. Il lança un vigoureux coup de pied dans les bandelettes et la dague, envoyant tout paître plus loin. Il cracha un glaviot tâché de sang droit sur les cendres du monstre.
- Sombre donc tout seul avec ton rêve, sale rat ! Ton souvenir, on le vomit.
Il se tourna vers les autres voyageurs, et remarqua que la forêt était redevenue claire.
- Tiens, on y voit clair... quelqu'un saura retrouver son chemin dans les bois ?
Les Aigles d'Arolavie : Yardan, adepte du Dieu-Dragon - Moine de niveau 6
CA 15 - PV 45/45 (6d8) - DV 6/6 (d8+2) - Points Ki 6/6 - Héroïsme 3/3 - Gourde 10/10
Une fois le sinistre Ysmarion volatilisé et le retour d'un timide soleil sur la forêt, Jinzeh rangea son arc et s'accroupit près de sa monture brûlée par le gel. Là il demeura quelques instants, sans un geste ni un mot ; le visage fermé.
Il fallut les propos de Gabolo pour le faire réagir. Il se redressa souplement et darda un regard froid sur le sorcier.
"De deux choses l'une, camelot : soit quelqu'un sait comment détruire cette lame ici et maintenant ; soit on s'en tient à distance et on met les voiles sans tarder. Je ne voyagerai pas avec un objet manifestement corrompu et dangereux dans nos affaires."
"Ignorant ! Cette dague est le seule indice que nous avons sur cette sombre affaire qui commence d'ailleurs à prendre des proportions franchement inquiétantes. C'est un objet de valeur, très certainement d'une grande puissance. Préfères-tu qu'elle soit dans ma poche ou dans celle du prochain pauvre hère qui passe ? Jetons au moins un coup d'oeil !"
"Il marque un point, Balafre. j'préfère savoir où est c'te saloperie d'dague que d'la laisser trainer ici en attendant qu'une aut' crevure la ramasse et r'vienne nous faire la peau. Où qu'ce fumier d'brumeux revienne. M'a pas bien l'air d'être vraiment crevé... Vous en pensez quoi, vous autres?" demanda-t-il à la prêtresse et le druide. "Vous pouvez soigner donc bon... quand même, faut vous entendre un peu" ricana-t-il.
"Et pis, dans l'pire des cas... j'crois pas qu'ton sabre aura beaucoup d'difficultés à s'planter dans l'coeur de notre ami l'sorcier ou l'mage ou j'sais pas quoi" ajouta-t-il à l'intention de Jinzeh. "Après, si tu t'en sens pas capable..."
"Un vagabond à bonne distance, c'est pas mon problème. Des types avec qui je partage mon campement par contre, c'est autre chose.
Si tu penses que tu peux apprendre quelque chose de plus sur cette dague en l'observant, camelot, alors fais-le. Mais n'y touche pas et ne traîne pas.
Et si vous voulez faire plus, alors il faudra me prouver que c'est sans danger. Et j'aurai une aussi condition : que ce soit Bienfaisance ou Raginal qui emporte la dague."
Tout en parlant, le paladin s'était tourné vers la colossale nonne, qui avait réussi le tour de force de se faire discrète depuis le début des affrontements.
Le combat étant terminer, je repris mon souffle un instant en m'accroupissant sur le sol, tout en préalablement ranger ma hachette ainsi que mon bouclier en bois.
Je fît une courte méditation qui m'aida à calmer mes ardeurs guerrière. En rouvrant les yeux je vis le sorcier de notre groupe s'approchait de la lame qu'avait laissé cette créature.
Durant ma courte méditation, j'entendit Balafre baragouinait quelque chose ainsi qu'une vive discussion entre Jinzeh et le sorcier concernant apparemment la dague laissé par notre brumeux adversaire corrompue.
Je rouvris les yeux quand Jinzeh cita mon nom.
!roll 1d20+2 sur l'intelligence
Résultat = 3 +2 =5 --> échec. Je ne sais donc rien sur la lame si ce n'est qu'elle m'a l'air corrompu jusqu'à l'os
Je lui répondis "Demande plutôt a Soeur Bienfaisance, sa foi la protégera peut être de la corruption opérante sur la lame, pour ma pars j'ai déjà ma dose de corruption enfoui au fond de moi même, nul besoin de rajouter un poids supplémentaire"
De manière générale je répondis : "Si vous pouvez marcher et que vos blessure ne nécessite pas de soin immédiat, je vous propose de continuer notre route jusqu'au Birndyndur si Kaer souhaite nous en montrer le chemin, il connait le mieux la région. Je préfère économisait mes sorts pour le moment, seul mère nature sait ce qui nous attends pour la suite de cette journée"
Ce faisant, je me rapprochait de mon compagnon équestre afin de prendre une portion de nourriture et d'eau histoire de reprendre quelques forces pour la route qui nous attendais encore après cette âpre journée.
Dubitative, mais néanmoins curieuse la prêtresse se rapprocha de l’arme qui traînait sur le sol. Elle s’accroupit et elenva son sac à dos, duquel elle sortit une étoffe blanc cassé, avant d’en déchirer un morceau, dans le but de ramasser l’objet potentiellement corrompu sans entrer directement en contact avec. Une fois la dague sous ses yeux, elle l’examina l’espace un instant.
Test arcanes : 1d20+2 = 6+2 = 8
echec.
L’objet était plus léger qu’en apparence, et de nature vraisemblablement magique. L’origine ou le type de cette magie demeurait pour Bienfaisance un mystère, mais ne semblait pas maudit ou corrompu au premier abord.
« C’est magique, ça ne fait aucun doute. Les bandelettes plus que l’arme… mais… rien de corrompu ou de malveillant il me semble... En tout cas il faut l’emmener. C’est notre seule piste pour identifier notre assaillant.»
Sur ces mots, sœur Bienfaisance enveloppa l’arme dans son bout de tissu et le lia avec de la ficelle puis disposa le paquet dans son sac, avant de le remettre sur son dos. Elle se releva et adressa ses compagnons.
Jinzeh s'était approché également, fixant intensément les objets pendant quelques instants.
Perception divine
La proximité du mal agresse vos sens comme la pire des odeurs, tandis que l’aura du Bien résonne telle la plus douce des musiques à vos oreilles. Au prix d’une action, vous pouvez éveiller votre conscience à la présence de ces forces. Jusqu’à la fin de votre tour de jeu suivant, vous connaissez la position de tout céleste, fiélon, ravageur du Chancre et mort-vivant situé dans un rayon de 18 m de vous tant qu’il ne dispose pas d’un abri total. Vous connaissez le type (céleste, fiélon, ravageur du Chancre ou mort-vivant) de tout être ainsi perçu, mais pas son identité (vous ignorez par exemple qu’il s’agit d’un comte vampire, de même que son nom). Vous détectez en outre dans le même rayon la présence de tout lieu ou objet consacré ou profané par le sort sanctification ou équivalent.
Vous pouvez recourir à cette aptitude un nombre de fois égal à 1 + votre modificateur de Charisme. Vous récupérez toutes les utilisations dépensées après un repos long.
D'une voix neutre, il ajouta :
"Probablement rien de dangereux dans l'immédiat, je dois l'admettre. Mais je vois quelque chose d'étrange et d'inquiétant dans cette magie, mais qui ne correspond à rien que je connaisse. Il faudra trouver le moyen de vérifier de quoi il s'agit avant quoi que ce soit d'autre.
En tout cas tu as raison, ne trainons pas ici.
Grande-Gueule ! Lança-t-il en se tournant vers Kaer. Tu peux nous conduire dans un coin tranquille où se remettre d'aplomb et discuter un peu avec notre nouvel ami ?"
"Bien sûr que j'peux vous guider à bon port!" renifla le tieffelin. "Mais d'abord, récupère donc ton fourbis d'cadavre d'ton canasson pendant que j'ramasse mes fléches. On t'trouveras bien une mule ou une vieille rosse pour l'remplacer au patelin qu'on voit là bas... mais hors d'question que j'finance ça. En attendant, on mettra ton merdier sur ma mule."
Sans se soucier de la réaction des autres, Kaer se dirigea vers la lisière de la clairière et posusa une étrange stridulation, faisant usage de sa bouche contre-nature pour rappeler Gilpérude. Celle-ci ne mettrait que quelques minutes à pointer le bout de son museau, il la connaissait bien.
"L'vrai question c'est où est c'que vous voulez aller. L'bled qu'on voit, c'est notre destination, mais est-ce qu'un on est en état d'y aller? Et est-ce qu'on prendra l'risque d'dormir ici, avec cte foutue brume qui porurait r'venir?"