Jasna a perdu 5pv sur beaucoup plus. Elle a d10+3et d8+3 en vie. En faisant une pause de 1h, elle peut dépenser 1d8+3 pour se remettre sur pieds et poursuivre.
En cas de blessure, le corps abîmé dans sa structure même met plus de temps pour régénérer.Le roublard tieffelin a un maximum de 9 points de vie. S’il subit 4 niveaux de fatigue, son maximum de points de vie devient 9/2=5. S’il est à 2pv à l’issue d’un combat, le repos long dont il bénéficie ne le fait remonter qu’à 5pv, et non à 9pv.
Le roublard tieffelin est à 2pv et 4 niveaux de fatigue à l’issue d’un combat. Un ami lui donne une potion de soin qui lui rend 1d4 (4)pv. La potion de soin le fait remonter à son actuel maximum de points de vie, c'est-à-dire 5pv.
Le lendemain le même ami lui redonne une potion de soin de 1d4(2) pv. Comme le tieffelin est au maximum de sa santé affaiblie, ce regain devient un bonus pour régénérer et il bénéficie de +2 sur le JS Constitution pour se remettre de ses blessures.
Souvent les dilemmes de fiction que j'ai pu croiser (essentiellement en jeu vidéo ^^) souffraient d'un défaut majeur: on choisit juste entre deux options A et B inacceptables, avec une contrainte forte (A, B ou arrêter le jeu) , ce que je considère comme un faux choix. Pourquoi ? Déjà parce qu'on est totalement bloqué sur le contenu des choix, avec une faible influence sur la situation ; ensuite parce que le choix revient juste à laisser mourir A ou B, ou copiner avec salaud A ou salaud B. Il n'y a pas vraiment (perception subjective résultant des dilemmes foireux que j'ai croisés) de choix entre deux valeurs.Le dilemme peut constituer le cœur de scènes consacrées à un personnage. Il s’agit de devoir choisir entre les deux termes contradictoires et également insatisfaisant d’une alternative. Sur le plan dramatique, l’intérêt est de contraindre le personnage à révéler le fond de son être.
En choisissant entre amour et devoir, prise de risque et sécurité, sacrifice de sa situation sociale et amitié, un personnage clarifie la hiérarchie de ses valeurs. La vérité de l’être n’est pas dans ses affirmations, mais dans ses actions. Parfois les actions sont contradictoires avec les vertus ou les idéaux affichés. Ce n’est pas grave, au contraire : beaucoup de gens sont pétris de contradictions. Le personnage qui est déchiré entre passion et idéaux n’en est que plus vivant. Les tensions amènent des questionnements, des décisions, des changements, des évolutions.
Par conséquent, si vous voyez juste A et B, essayez de vous dire qu'il existe un A+B et un C, juste que c'est à vous de les découvrir grâce à votre créativité de joueurIl est important de ne pas fermer totalement l’univers et l’histoire. La réalité est souvent plus complexe qu’un choix « l’un ou l’autre ». En pratique, dans le jeu, un dilemme comporte d’autres choix implicites :
• Choix A avec succès probable de A, mais perte assurée de B.
• Choix B avec succès probable de B, mais perte assurée de A.
• Tentative de de concilier A et B grâce à un plan (qu’il faut concevoir de toute pièce) ne donnant que des chances de succès faible, mais permettant en cas de réussite d’obtenir A et B, au risque, en cas d’échec, de perdre les deux.
• Abandon de A et B, au profit d’un horizon C : le personnage « plaque tout ».
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 2 invités