[Arolavie] Chapitre 1 - Garder la frontière Une aventure de la garde lunaire de Fort Ditelni à la frontière nord-ouest de l'Arolavie.

[Soulnight]

En prenant garde de ne pas faire tomber sa capuche, Ignir se mit lentement à genoux, détachant sa ceinture auquel sont attaché ses deux épées courtes. Il n'était pas totalement désarmé, il lui restait ses dagues. Mais dans cette position, la sentinelle était-elle peut être emprunte à parler.

J... Je... ne vous veux aucun mal, j'ai entendu des histoire de brigands dans le coin, et je vous ai pris pour l'un d'eux, alors je me suis caché, je vous créant

Le garde était dans son dos, il ne pouvait voir ce qu'il allait faire. Son instinct démonique lui intimait de garder tout ses sens en alerte. Sa position était désavantageuse, mais sa cape couvrait son uniforme, ce qui dans cette position lui permettait de garder plus longtemps son anonymat.

[Iris]

Spoiler

Ignir : Tromperie 5 + D20 (19) = 24
Intuition de l'autre : (mystère, mais vous vous doutez que ce sera dur de rivaliser ^^)
Test d'Intelligence : (mystère)
Plein de jets de Chance & perception

La ruse d'Ignir poussa son interlocuteur à répondre :

" Tu cherchais des brigands, hein ? Et qu'est-ce que tu leur veux au juste ?"

Récupérant la ceinture, la sentinelle en détacha les épées, les laissant tomber sur la pente, sans plus s'en préoccuper. Le sort voulut que l'une d'elle tomba très bas et l'autre... un peu moins, mais il faudrait quand même faire quelques efforts pour la récupérer. Ignir n'arrivait pas à bien entendre ce que l'autre faisait :

" Mets tes mains bien dans le dos et baisse la tête."

L'autre comptait manifestement attacher les mains d'Ignir dans son dos et vu sa prudence, il serrerait bien les liens.

De leur côté, Levko et Wulfstan ne discernaient pratiquement rien, devinant tout juste qu'un objet était tombée ou avait été lancé de derrière le rocher où se déroulait la confrontation entre Ignir et la sentinelle.

De son côté, Czepple perçut l'arrivée de cavaliers, mais difficile de se faire une idée précise de leur nombre ou nature sans prendre quelques risques pour sa planque.

[Atorgael]

Levko se rapprocha de Wulfstan pour essayer de mettre un plan au point.

"Bon on fait quoi maintenant, Ignir a du se faire choper et Czep patauge plus bas en nous disant de pas bouger. T'en penses quoi ?
Moi j'ai bien envie de me rapprocher pour être en position de tir, d'un autre côté si ça tourne mal on pourra se tirer sans encombre. Alors ?"

Voila, les choses étaient dites, Levko n'était pas fier d'en arriver là mais s'il était encore en vie s'était grâce à son pragmatisme, sauf que c'était bien la première fois que ses décisions allaient impliquer plus que sa propre personne.

[Iris]

Les deux hommes étaient bien placés pour tirer sur la route (enfin, le chemin), et ils pouvaient entendre les échos venant de la position d'Ignir... sauf qu'ils n'entendaient ni cri, ni bruit évoquant un combat. Par élimination, il était clair qu'Ignir et la sentinelle ne se battaient pas. Quelque chose avait été jeté en contrebas, mais c'était trop petit et le mouvement trop rapide pour bien voir ce que c'était .

L'hypothèse de Levko était vraisemblable, et Wulfstan n'était pas très loin d'y parvenir lui-même.

Leur échange fut perturbé par l'écho de cavaliers arrivant sur le chemin et qui seraient bientôt là...

[Atorgael]

Avant que son compagnon n'ait pu répondre, Levko perçu la cavalcade en approche. Les soucis d'Ignir allaient vite devenir secondaires.

"Laisse tomber, je crois que ma réponse vient d'arriver."

Levko repris son poste d'observation de la route et se prépara à l'action. Czep avait certainement entendu les cavaliers en approche et saurait leur donner ses ordres le moment venu. Au pire ils improviseraient.

[Soulnight]

Ignir se doutait que l'homme n'était pas seul, trop confiant, trop professionnel. Ça sentait mauvais, très mauvais... Mais techniquement, il étaient quatre contre un.
Il allait falloir informer ses compagnons.

Un peu fort, pour que ses compagnons l'entendent.
"Hé, mes deux épées, faites attentions, j'y tient"

Puis

"Disons qu'un individu dans ma condition, accusé de sorcellerie, je ne peux trouver qu'un travail pas très légal"
Sur ce, Ignir laissa choir sa capuche sur ses épaules et montra ses jolie petite corne pour appuyer son argument.

Pendant ce temps, Ignir tenta discrètement de glisser une de ses dagues dans sa manche, pour ensuite suivre les ordres du garde.

[grayfoxliquid]

Czepble attendait patiemment dans sa petite tranchée pleine d’eau. Ce n’était pas agréable, mais au moins y était-il en sécurité… pour l’instant.

Ses dagues de lancer préparées, une dans chaque main, il écoutait attentivement. Il n’y avait rien de spécial venant du côté d’Ignir. S’il avait été en danger, il y aurait eu des cris, des bruits d’épées qui s’entrechoquent ou quelque autre signe, mais non, il n’y avait rien de tout cela. Il voulut l’aider, mais si dit qu’il était suffisamment grand pour se débrouiller seul un instant. Le garde avait appelé ses amis, il était donc préférable de leur tendre une sorte d’embuscade improvisée que de se laisser avoir par eux.

C’est à ce moment qu’il entendit des chevaux arriver. Probablement l’arrière garde. Il était curieux, voulait savoir qui ils étaient, le nombre de chevaux, mais préféra attendre et ne sortir la tête que lorsqu’ils étaient passés. Pourvu que Levko et Wulfstan pensent la même chose !

Spoiler

HRP : Czep attend sans bouger que les cavaliers soient passés et seulement lorsqu’il est sûr que c’est le cas il sort un peu la tête, discrètement. S’il reconnaît des ennemis, qu’ils ne sont pas trop nombreux, qu'ils ne sont pas trop lourdement armés (je pense qu’il sait reconnaître un groupe que sa manicle puisse gérer), il lance ses dagues de la manière la plus logique possible (le plus proche et/ou le plus visble/le moins protégé), ce qui devrait être le signe pour les deux autres d’en faire de même.

[Iris]

Spoiler

Jet de Perception auditive pour Wulfstan & Levko (je prends le meilleur et lui donne l'avantage sur le jet) : d20(7, 9) +5 = 14

• Tromperie d'Ignir : base 5 + d20(17) = 22 vs. Intuition ???
  Discrétion d'Ignir (avantage) : base 5 + d20 (10, 11) = 16 vs. Perception ???
  Test d'intelligence de la sentinelle : ???
  Jet de chance pour Ignir : favorable, et un second pour préciser (gardé secret)

Nombres de brigands : 3+d4 (4) = 7 (caractéristiques du groupe également tirée au sort)

Wulstan et Levko perçurent le timbre d'Ignir parlant fort, mais n'entendirent pas distinctement ses paroles. En tous cas, il forçait la voix par rapport au reste des échanges -- du moins s'il y en avait d'autres -- mais il ne criait ni n'appelait.

...

Du côté d'Ignir, la sentinelle siffla entre ses dents : "Un tiefling ?! Par les mamelles de Xonim !"

Apparemment la diversion était efficace car le garde lunaire ne fut pas frappé dans le dos tandis qu'il dissimulait sa dague. Ignir sentit que l'autre mettait plus de temps que prévu à l'attacher. Hésitait-il ? A moins de se retourner, impossible de savoir, pas plus que d'estimer le temps qu'il faudrait aux renforts pour arriver.

Spoiler

Ignir a la possibilité d'agir avant que la bande ne soit là, mais ignore de combien de temps il dispose (info gardée secrète).

...

Czepple resta blotti tant que nécessaire, avant de relever la tête pour repérer sept cavaliers. Les bougres, ils n'avait pas fait les choses à moitié ! D'un simple coup d'oeil, le jeune homme avait surtout l'impression que c'étaient essentiellement des combattants normaux, du même genre qu'un garde. Mais ça représentait quand même 7 gars et celui d'Ignir aussi... Cela revenait à se battre à deux contre un en espérant que l'avantage de la surprise compenserait.

Quatre hommes et trois femmes. Un garçon était vraiment jeune, les autres dans la tranche d'âge des aventuriers. Leur équipement comportait des épées courtes, des dagues, des lances. Ils n'avaient pas d'épée suffisamment longue pour attaquer avec en restant à cheval.

[Soulnight]

Ignir ne pouvait pas voir si son bluff marchait, le garde pouvait jouer la comédie. A force d'en rajouté, le garde risquait de voir la supercherie à chaque mensonge. Au moins ses appendices démoniaque avait fait son effet.


"Ca te gêne pas d'avoir un collègue Tieffelin j'espère"

Pour avoir un bon angle d'attaque et être sur de ne pas de prendre un coup d'épée dans un organe vital, il avait besoin de ses yeux. Il lui fallait faire baisser la garde de son adversaire, ou trouver une combine pour que son habit de la garde reste invisible : si l'homme s'échappait en ayant vu cet uniforme, il aura provoqué une possible guerre entre deux état... Encore un rumeur à mettre sur la réputation des Tieffelin, hors de question ! Il bandait ses muscles, pour que les liens ne soit pas trop serré. Plusieurs stratégie s'offrait à lui, se laisser prendre et couper ses liens, agir tout de suite... Dans tout les cas, il avait une épée dans le dos. Une diversion serait la bienvenue pour lui laisser le temps d'agir mais ses camarades restait silencieux et immobile, ce qui n'était pas pour le rassurer.

[Edzart]

Jour ?+1 Heure : 06h00 Environ.

Quelle nuit. Bordel. Je me suis réveillé en sueur, apercevant des lueurs qui projetaient partout les ombres portées des arbres et des buissons. Les cris de Voukoll m’avaient tiré de mes rêves agités et c’est la peur au ventre que j’ai rampé sur quelques mètres, pour m’éloigner de ce combat auquel je ne m’attendais pas. Mon livre. Où était mon livre ? Quelques mots démoniaques me permirent d’allumer une lumière plus stable que celle de ces créatures que je ne pouvais distinguer. J’ai mis plusieurs secondes à retrouver le précieux grimoire et à l’ouvrir pour trouver la page. Ma baguette tremblait dans mes mains et je me relevais, les jambes flageolantes, pour essayer de distinguer ce qui faisait gueuler ce connard de sergent comme un boeuf. Bordel, des boules de lumières voletaient en tout sens autour de Voukoll qui, le bouclier levé, se défendait de toutes part face aux attaques des feux follets. Chaque fois qu’elles se rapprochaient, un arc de lumière se formait, noircissant des parties de l’armure de Voukol de maintes brûlures. Ces saloperies devaient être chargées d’énergie, quoi ? Ethérée ? Électrique tout simplement ? Peut-être même astrale ? Qu’est-ce que j’en savais ? Voyant que le guerrier n’arrivait tout simplement pas à toucher les créatures qui, en tout sens, voltigeaient, je criais les mots de pouvoir qui renfermaient la puissance des flammes vers l’une d’elle. Le trait de feu explosa au contact de la lueur qui s’éteignit, laissant ses consoeurs perplexes un instant, juste assez pour que Voukol, sans hésiter, tranche l’une d’elles de sa lame, prouvant que le fer était aussi fort que le feu. Malheureusement, il restait trop lent pour réussir à atteindre ses assaillantes, quand celles-ci reprirent leurs mouvements, toujours plus rapides. Pour moi aussi, avec mon sortilège de feu, elles étaient bien trop rapides.

“Ekh Vekull Niergnel Sesperasah !”

Ma voix rendue grave et noire par le langage des sombres diables, résonna à travers les marais. Le sortilège vieux comme le monde des éclats magiques. Ces missiles d’énergie cherchent leur cible jusqu’à la trouver et la frapper, où qu’elles soient. Leur vitesse avait beau les protéger de l’épée du sergent, j’avais, moi, les moyens de passer outre. C’est avec une vitesse fulgurante que, sans faillir, les traits d’énergie allèrent frapper ces amas de lumière qui, l’un après l’autre, s’éteignaient jusqu’à ce que le dernier recule prestement et que Voukol lève son bouclier vers moi et dise, de son ton autoritaire :

“Suffit !”

Je regardais son dos d’un air de défi, refusant pour l’instant de baisser ma garde et ma baguette par la même occasion. Voyant qu’il rengainait ses armes, j’essayais de suivre sa stratégie qui m’échappait complètement. J’étais pourtant maintenant complètement réveillé. Eh bien, c’est simple, l’espèce de fou de sergent avait décidé de commencer à tailler le bout de gras avec les créatures luminescentes. Il était conscient que c’étaient des morts-vivants les bestioles ? J’en ai fichtrement aucune idée. Mais vous voulez que je vous dise ? Bordel. Ca a marché. Ca m’a mit tellement en rogne, que je n’arrivais plus à penser à autre chose qu’à rembarer ce crétin. Je ne me souviens plus exactement ce qu’il leurs a dit, mais ça sonnait comme :
“Emmenez moi voir la vieille, blabla.”
Pfff, la vieille. Encore. Allez, pour la forme, là, je lui ai demandé qui on allait voir. Vous savez ce qu’il m’a répondu ?

… Parce que vous pensez qu’il m’a répondu ?.