[Arolavie] Chapitre 1 - Garder la frontière Une aventure de la garde lunaire de Fort Ditelni à la frontière nord-ouest de l'Arolavie.

[Iris]

Celeb était parti dans une conduite d'aération et d'évacuation d'eau donnant sur le puits.

Si on l'entendait, c'était du fait de l'écho. Pour le chercher il fallait retourner dans l'escalier et aller dans la conduite.

...

Pendant ce temps, Caliobé était en train d'ouvrir la voie pour aller vers la cité naine.

Spoiler

De la grille jusqu'au chien : au moins 20m dont 1 salle + 1 escalier + 1 conduite
Si vous allez à la cour après la grille, ajoutez 15m

Le tout à vol d'oiseau / traversée fantôme

... bref,... si Wulfstan s'occupe du chien, il ne peut plus parler au groupe.

[Iris]

Levko et Wulfstan partirent en quête du chien, et se faufilèrent tant bien que mal dans la conduite d'aération - évacuation d'eau pendant que les autres poursuivaient leur conversation devant la grille.

Pour Levko et Wulfstan

Spoiler

En approchant du bord du puits, les hommes découvrirent ce qui préoccupait le chien : il y avait une forme flottant dans le bassin. Cela semblait être la dépouille de Tauron.

[Soulnight]

Ignir restait sur place avec les autres, il devait surveiller l'inconnu. Avec sa réponse Caliobé n'en était que plus suspecte. Il lui donnait le bénéfice du doute. De plus, la vue de cette femme lui rappelais que trop sa mère, mais il ne savais pas vraiment pourquoi.

[Iris]

Jasna était la seule à pouvoir ouvrir, ce qu'elle fit immédiatement, entrant précipitamment pour ne pas encombrer le chemin, et s'apprêtant à refermer les battants des portes. A sa suite entraient ses compagnons munis du chariot puis les autres qui voulaient couvrir leurs arrières.

La grande porte du sanctuaire se referma.

Ils entendirent encore des coups dessus, mais elle tenait bon.

Ils étaient tranquilles, pour l'instant, mais également assiégés désormais.

[Nailseater]

Une fois que tout le monde était en sécurité à l’intérieur, Jasna souffla un bon coup. L’adrénaline retombait doucement. Elle s'allongea au sol épuisée et pris quelques instant pour retrouver son souffle. Quand elle se releva, elle attrapa le chariot et commençant à s'occuper de leur objectif, rallumer la lumière sacrée.

Elle profitait de se moment pour offrir à nouveau toute son attention à Forgeron, lui adressant prière et remerciement pour l'aide qu'il leur fournissait.

[Casaïr]

Je couru aussi vite que mes jambes me le permettaient encore, avec la peur de chuter à chaque pas. Ne pas me retourner, ne pas regarder ce qui avait émergé des profondeurs, voilà ce qui me forçait à fixer l'avant.

Nous atteignîmes la sécurité toute relative du Chœur et refermâmes les portes en toute hâte, les monstres du Chancre sur nos talons, crocs suintant d'humeur malsaine et griffes tranchantes prêts à nous écharper si nous ralentissions un tant soit peu. Le choc de la horde sur la porte me fit sursauter mais, après vérification, celle-ci ne semblait pas sur le point de céder. Nous avions réussi à amener le chariot jusqu'au foyer, mais nous étions également prisonniers. Je n'étais pas franchement certaine que nous y gagnions beaucoup au change. Forgeron certainement, La lumière de Son temple serait ravivée. Mais la nôtre ?...

Voyant que Jasna se relevait après s'être laissée choir pour s'occuper du chariot, je franchis rapidement les quelques mètres nous séparant pour l'aider à le pousser. Contrairement à elle, je n'attendais rien de ce dieu ; je n'aimais pas cette sensation d'avoir été un pion dans toute cette histoire mais, par respect pour ma sœur, je me tins coite. À la place, je l'observais, prête à faire ce qu'elle voudrait que je fasse pour l'aider.

[Pwyll]

La présence écrasante des tentacules géants restait imprimée dans l'esprit de Gaspardin. Il avait fixé cet ennemi avec intensité et la reptation ignoble des appendices laissait sur lui, même sans qu'il n'y ai eu le moindre contact physique, comme une pellicule de graisse puante sur ses pensées.

Affalé sur le sol, comme Jasna, pour reprendre son souffle, Gaspardin laissa doucement cette impression se déliter et l'abandonner au profit d'une lasse gratitude pour la survie de tous ceux ici réunis.

Après avoir aidé comme il pouvait pour le charbon, il but, avec parcimonie, à sa gourde, déposa par terre sa cape et son sac comme matelas et oreiller de fortune et s'y installa pour bien vite sombrer dans le sommeil. Une dernière pensée tenta de le maintenir éveillé, une histoire de gardes et de tours... mais elle échoua lamentablement.

[Atorgael]

Tauron.

Ils avaient enfin retrouvé le corps du Druide. Levko sentit comme un poids le quitter comme s'il avait rempli une mission. Son attention se tourna vers Celeb et ressentit presque la peine de l'animal.

" Je vais le chercher. Essaye même pas de m'en empêcher Wulstan."

[Edzart]

Regardant Wulfstan et Levko s'éloigner pour partir à la recherche du chien avec un petit sourire, je m'adressai à la jeune femme, pour discuter de manière détachée, dans cette situation qui pouvait être tendue.

"Alors, Caliobé, dans quelles écoles avez vous développé vos arts ? Il est bien rare de voir en Lothrienne, une magicienne. Que comptez-vous faire de ces... fées, une fois celles-ci trouvées ?"

Je m'adossai à la parois, la regardant travailler et surveillant du coin de l'oeil le demi-démon nerveux.

[Pwyll]

"Alors, Caliobé, dans quelles écoles avez vous développé vos arts ? Il est bien rare de voir en Lothrienne, une magicienne. Que comptez-vous faire de ces... fées, une fois celles-ci trouvées ?"

C'était l'une des premières fois qu'une personne de ce groupe lui adressait des propos totalement neutres ou qui ne soient pas teintés d'une note d'agressivité ou de sarcasme. Du moins en apparence.

Elle fut d'abord surprise que cela vienne d'Aleksandr, mais, de toute évidence, il n'était pas né de la dernière pluie. Sous les ambages d'une conversation anodine qui chercherait à détendre l'atmosphère, l'homme (jeune homme peut-être ? Il était difficile de lui donner un âge avec un physique pareil) cherchait de toute évidence à glaner des informations sur ses pouvoirs... il lui jouait même le coup de la prendre pour une magicienne.

À moins que... était-ce possible que la question soit sincère ?

"Aleksandr, si j'avais des anecdotes de cour d'école de magie à partager avec vous, ce serait avec plaisir, mais je n'en ai malheureusement pas. Les études longues et fastidieuses n'ont jamais été mon fort. Puis, il y a la mauvaise mine que donnent les années enfermée dans les rayonnages d'une bibliothèque. Sans parler de la poussière ou, pire encore, de l'odeur corporelle des vieux binoclards."

Regardant son interlocuteur, elle prit soin d'ajouter :

"Je ne dis pas ça pour vous, bien sûr, vous êtes sur le terrain. Même si, pour cette fois, on repassera pour ce qui est de prendre le soleil. Non, voyez-vous, je puise cette magie de façon plus naturelle. C'est d'ailleurs aussi ce qui explique ma passion ouverte pour le peuple Fée. Je ne pense pas trouver ici certains de ses représentants, même si on ne peut être sûr de rien. Ce sont des indices liés à eux auxquels j'aspire de tous mes vœux."

Pour ouvrir sur autre chose, elle lança à Aleksandr et Ignir : "Jouez-vous aux cartes, par hasard ?"