En effet, Ignir ne pouvait acquiescer. Parcourant le visage de cette guerrière, il se rendit compte qu'elle n'allait pas bien. Ignir arborait un sourire bienveillant en guise de réconfort, tout le monde ne pouvait pas avoir des talents pour la mag... [...] je ferai une mauvaise voleuse [...] . Quoi, elle m'insulte de simple voleur ! Avec tout ce que j'ai accompli en tant que Sir Errin !
Elle ne pouvait rien savoir de ses actions, mais Ignir était blessé.
"Czep, je voulais m'excuser, pour tout à l'heure. Vraiment. Maintenant, il va falloir que je trouve un moyen de me faire pardonner !" rit-elle.[/quote]
Ah, le roublard se nommait donc Czep, Djeb... Enfin un truc comme ça.
Mais quelque chose travaillait Ignir, le "visage" d'Aleksandr à l'évocation des rune de Xonim. Cette expression ressemblait à un souvenir tortueux, avait-il lui aussi subi des tortures ? Rien d'étonnant lorsque l'on fini par comprendre les humains, certains sont capable des pires atrocités pour un peu d'argent. Mais ceux de leur manicle semblait différend de ce qu'il avait pu rencontrer, quelque chose chez eux leur rappelait Rug, avait-ils quelques chose à protéger ? Décidément son choix irrationnel ne l'était peut être pas autant. Un large sourire illumina le visage d'Ignir à l'idée que sa mère pesterait pendant des mois, contre ses informateurs qui recherchaient un Tieffelin solitaire, jamais elle n'irait chercher dans la légion. En fin de compte Ignir était satisfait de son sort. Pour le moment .
Ignir Errin, Tieffelin Roublard 1 Rôdeur 2 / Pv 18/23
CA 12
Combat :
Epée courte : 1d6+3
Dague : 1d4+3
Arc court : 1d6+3
"Un dés pour les meujeter tous, une table pour les réunir. Un dès pour les faire jouer et dans le jdr les lier."
Enfin, l’entrevue était enfin terminée. Czepble salua une dernière fois ses supérieurs avant de sortir.
"Je vous souhaite une bonne fin de soirée et une bonne nuit capitaine. Sergent."
Il sorti de la pièce et ferma la porte derrière lui. Il pouvait enfin se relâcher. Les sourcils froncés, il se pinçait l’arête du nez pour essayer de calmer sa migraine. Il fallait vite aller au lit. Il écouta Ludmilla parler, après quoi Tauron les devança vers les dortoirs. Il se tourna vers les deux autres "Aleksandr, Ignir, allez déjà au dortoir, je vous rejoindrais, le temps de dire deux trois choses à Ludmilla, mais ne vous couchez pas tout de suite, je dois encore vous dire quelque chose." Laissant les deux lanceurs de sorts avancer, il parla à Ludmilla en se dirigeant avec elle vers son dortoir.
"Tu n’as à t’excuser pour rien du tour, Ludmilla, tu agissais en toute bonne conscience. Et je ne t’en veux pas pour ne pas vouloir apprendre mon métier" lui dit-il en réussissant à se décrocher un sourire fatigué malgré sa migraine. "Mon travail va bien plus loin que celui de simple voleur" se dit-il en pensant à ses dagues.
Ils arrivèrent devant la porte du dortoir de Ludmilla.
"Il faut qu’on parle absolument de différentes choses, notamment ce dont j’ai parlé devant le capitaine, mais il y a quelque chose de plus important encore, à cause de quoi je me fais des soucis, concernant ta sœur et toi. Ce n’est peut-être rien mais je voudrais juste en avoir le cœur net. Mais on garde ça pour demain matin. Entre temps essaye de dormir le plus vite possible, la nuit va être courte et la journée probablement longue." Il dit les dernières phrases d’un ton bienveillant, sincèrement soucieux de l’état de la guerrière. "Bonne nuit" lui dit-il finalement en partant, avec un sourire, la laissant devant la porte de son dortoir.
Czepble rentra finalement dans son propre dortoir, pour la deuxième fois déjà ce soir, il espérait que ce serait la bonne cette fois. Il engagea tout de suite la conversation avec Aleksandr et Ignir, voulant en terminer le plus vite possible.
"Écoutez les gars, je ne vous en veux pas, mais promettez-moi de plus refaire un truc comme ça à l’avenir. Je sais que je ne veux pas de toutes ces fioritures inutiles de "chef", mais devant nos supérieurs, vous devez vous tenir à carreau. Vous pourrez le faire ?" Il leur parlait avec une légère irritation, qui était en partie due à sa migraine grandissante. Il devait d’ailleurs alterner entre se pincer l’arête du nez et se masser les tempes maintenant. Vite se coucher.
"En tout cas vous m’avez sacrément impressionné, je suis heureux et fier de vous avoir dans ma manicle. Il faudra qu’on parle encore de certaines de vos capacités pour voir comment les utiliser au mieux."
Il se tourna vers Ignir et lui parlait en riant presque "Ignir, il faudra qu’on se voie avec Levko quelques heures dans les prochains jours pour accorder notre langage, je n’ai pas compris grand-chose avant".
"Mais c’est terminé pour aujourd’hui, allez vous coucher, on a tous besoin de repos".
Czepble se déshabilla et accrocha sa tunique de la légion pour sécher un peu. Il n’était qu’en sous-vêtements quand il allait vers son coffre, dévoilant un corps très fin, presque maigre et sec. Ses muscles étaient relativement saillants et montraient son agilité. Cependant il ne pourrait pas encaisser beaucoup de coups. Il sorti de son coffre un habit très sombre qu’il déposait sur son lit. Il continua de fouiller dans son coffre et en sorti une petite boulle qu’il mit en bouche et mâcha. Il fermait les yeux à ce moment et attendit les vertus de la plante qui allait effacer sa migraine dans quelques minutes seulement.
Il se releva et se vêtit de l’habit noir qu’il avait déposé sur son lit. Il s’agissait de son habit de roublard. Un habit qui lui allait comme un gant, permettant les mouvements souples comme il en avait besoin. Quand il passait dans les zones d’ombre il devenait presque invisible si on n’y prêtait pas plus d’attention. Il laissa la capuche en arrière pour l’instant. Il s’approcha du braséro, et en sortit deux morceaux de bois qui n’ont pas brûlé. Il s’approcha de la petite fenêtre et posa un morceau devant. Le deuxième morceau il le posa devant la porte d’entrée. Ce rituel bizarre faisait partie des habitudes qui l’ont aidé à rester en vie : quiconque essayerait de venir dans le dortoir ferait tomber les morceaux de bois et réveillait les occupants.
Finalement il revint au lit et déposa ses quatre dagues dessus. Il plaça deux d’entre elles, dans leurs fourreaux, vers le milieu dans la longueur, les manches vers l’extérieur avec les pointes qui se touchaient. Elles formaient une sorte de "V" qui pointait vers le pied du lit. Il dégaina ensuite les deux autres dagues et les posa sur son tabouret. Les disposa fourreaux à la pointe que formaient les deux premières dagues. Les fourreaux étaient posés côte à côte, montrant vers le bas. Le tout formait une sorte de "Y". Finalement Czepble se coucha dans le lit, sur le dos, prenant soin à ses ustensiles. Les manches des deux premières dagues dépassaient de ses cuisses, sans dépasser du lit, leurs fourreaux coincés sous ses cuisses. Les fourreaux vides se trouvaient entre ses cuisses.
Il mit sa capuche sur sa tête. Elle recouvrait à moitié les yeux, lui laissant la possibilité de voir sans qu’une personne extérieure ne puisse voir si ses yeux étaient ouverts ou fermés. Il prit les deux dagues de son tabouret, une dans chaque main et posa ses mains armées sur son torse, les lames des dagues pointant vers son ventre. Ses coudes reposaient sur le matelas, de part et d’autre de son corps et ne risquaient pas de tomber. C’est dans cette position qu’il allait passer la nuit. C’est dans cette position qu’il passe ses nuits depuis plusieurs années.
Maintenant il se sentait en sécurité, avec ses habits et ses dagues, les entrées de la pièce sécurisées. Peu importe ce que les autres en pensaient, il pourrait toujours leur expliquer. Il a déjà entendu plusieurs fois le mot "paranoïaque" dans sa vie lorsque d’autres personnes parlaient de lui mais il n’en avait que faire, cela lui assurait la survie. Il avait également appris à ne plus se retourner dans son sommeil et à garder un sommeil léger. Un rien pouvait le réveiller et il était quasiment impossible de le surprendre dans son sommeil, mais il le payait au prix de son sommeil. Il devait dormir plus longtemps que la plupart des autres pour se reposer correctement. Il savait que le lendemain allait être difficile, il ne pourra pas récupérer suffisament.
[HRP]J’ai fait tout un pavé pour clore cette partie, mais si vos persos veulent réagir au mien en lui parlant, vous pouvez le faire par MP, ça ne devrait pas trop changer le récit.[/HRP]
Czepble Pahszki (ou Czep), humain roublard niveau 1, 3/7 PV
Ludmilla fit au revoir à Czep avant de rentrer dans le dortoir, intriguée par ce qu'il lui avait dit. Un problème entre Jasna et moi ? Elle ne comprenait pas de quoi il pouvait bien parler mais préféra laisser couler pour le moment, d'autant qu'il souhaitait leur en parler dès le lendemain.
Soupirant en se disant que ça aurait pu être bien pire au final, elle vit ses compagnons déjà allongés. Heureusement que je leur avais demandé d'attendre pour dormir, soupira-t-elle. Va falloir travailler mon autorité, mais on verra ça demain.
Elle s'avança dans le dortoir après avoir vérifier le brasero, lasse de sa journée. Elle aurait bien aimé pouvoir faire un brin de toilettes, mais la fatigue l'emportant, elle se dirigea vers son lit... occupé par sa sœur. Elle pouffa en silence, s'approcha doucement pour s'asseoir juste à côté d'elle, remettant tendrement en place quelques mèches de cheveux irrégulières. Elle revoyait souvent la petite fille guillerette, avant qu'elle ne s'assombrisse petit à petit, jusqu'à...
Est-ce que j'en ai trop fait ? Je sais bien pourquoi tu fais ça...
Elle étouffa une petite larme avant de se pencher pour déposer un baiser sur le front de sa cadette profondément endormie, espérant ne pas la réveiller, avant de prendre le lit de Jasna. Elle enleva sa tunique, l'installa pour la faire sécher puis se coucha, restant éveillée un moment, des pensées plein la tête.
Dernière modification par Casaïr le 17 avr. 2016, 10:19, modifié 1 fois.
J'émergeais de ma somnolence assez tôt pour entendre les derniers mots de Czepble à nos compagnons. Mi-amusé, mi-approbateur, j'assistais sans mot dire, comme les soirs précédents, à cet étrange rituel qui tenait tant à cœur à notre chef de manicle. Il n'était pas difficile de comprendre le but de la manœuvre...
Sentant Czepble fatigué, et fatigué moi-même, je n'eus pas le cœur de reprendre notre précédente conversation. Et après quelques minutes, je sombrais à nouveau dans le sommeil.
Ignir s'était rendu dans le dortoir de la manicle. Pendant qu'il étendait sa cape de voyage, trempé, il vit le rituel de Cze... Djeb... Enfin de son chef d'unité : des bouts de bois sur la porte qui font du bruit, des dagues prête à l'emploi au cas où. Ignir ne manque aucun détail grâce à sa vision nocturne. Ce mec est prévoyant.
D'ailleurs tout les autre se préparait à aller dormir ou dormait.
Laissant de coté les autres, Ignir se déshabillage laissant sa peau a teinte rouge aux reflets de lumière du brasero, il avait les muscles élancé et fin, non dénué de puissance. Son torse était parcouru de cicatrices, reliquat des tortures de sa mère. Quoique, pas toute, il en avait acquis certaines lors de ses missions, celle là, il en était fier. Ses Jambes étaient elle aussi parcouru de plusieurs cicatrices, surtout aux endroit les plus douloureux. Sa queue était enfin libre, elle battait l'air joyeusement, enfin libéré de sa prison : le pantalon.
Laissant ses vêtement prêt à l'emploi pour le lendemain, Ignir coinça deux dagues entre le matelas de foin et le bois du lit. Ses épée posé de façon visible à la tête de lit, facilement accessible d'un mouvement vif de la main. Ses deux autres dagues finissait à la tête de lit. De cette façon il était prêt.
Ignir s’allongea, regardant les flammes du brasero danser jusqu'à ce que le sommeil le gagne. Cette journée était décidément la plus bizarre de son existence. A quoi ressemblerait le lendemain ? C'est sur cette dernière idée qu'il sombra dans les bras de Morphée, lové en boule, sa main gauche caressant le manche d'une de ses dagues et le sourire aux lèvres.
Ignir Errin, Tieffelin Roublard 1 Rôdeur 2 / Pv 18/23
CA 12
Combat :
Epée courte : 1d6+3
Dague : 1d4+3
Arc court : 1d6+3
"Un dés pour les meujeter tous, une table pour les réunir. Un dès pour les faire jouer et dans le jdr les lier."
J'écoutais Czep le regard vide, pensant toujours à ces runes de malheur. Pour mon attitude... C'était plus fort que moi. Je n'aimais pas être pris pour un imbécile. Ce capitaine était incapable de savoir ce dont j'étais capable et de prendre la mesure de ce que je pouvais concevoir. L'important n'était pas la magie...
Quand tout le monde commença à se coucher, je l'observai, assis sur mon lit, faire ses simagrées habituelles. C'était cependant moins amusant à regarder que d'habitude. Je soupirai un peu, essayai de souffler, de reprendre de la contenance. En parallèle, le tieffelin jouait à un jeu équivalent, préparant ses armes, lui aussi. Comme chaque soir, j'attendis. Une fois toute lumière éteinte et tout le monde couché, j'attendis encore un peu. Quelques dix minutes passèrent. Je me levai alors et ouvris ma cape. Je tirai Croac de sous ma tunique et lui murmurait qu'il pouvait dormir avec moi, à l'air libre, ce soir.
J'étendis alors la cape pour me protéger de la vue des autres... Ou plutôt pour protéger leur vue de moi ; puis me changeai. Encore une tunique sombre, quelque chose d'épais.
Je soupirai et en m'allongeant, je réfléchis à cette journée qui avait été compliquée. Je n'avais toujours pas réussi à m'intégrer réellement et les autres voyaient apparemment toujours un monstre en moi. Ce n'était pas encore le plus gros souci. Mon problème... C'est que je commençais à me demander jusqu'à quel point ils avaient tort.
Le plus virulent restait le nain. Les chefs de manicles avaient l'air assez futés pour me laisser ma chance et les autres, je pourrais finir par les convaincre de ma valeur. Il le fallait. Ma vie allait en dépendre.
Je parlai un instant avec Croac, qui évidemment, trouvait toujours des mots pour me faire regretter de le faire.
Je me tournai alors sur le côté et c'est une nuit emplie de cauchemars dans laquelle je m'enfonçai. Une nuit de tristesse et de peur. Une nuit où tout ce que j'avais m'était enlevé et où dans une gerbe de feu et de sang, tracée à l'ancre noire sur un vieux parchemin, la rune de Xonim me brûlait le cœur et embrasait mes pouvoirs, ne laissant qu'un vide impossible à combler. Quelque part, des protagonistes étaient apparus. J'avais reconnu certains d'entre eux. Le capitaine me fusillait de son regard froid tandis que Czep me torturait de ses dagues tranchantes. Dans un plan sombre, les yeux du Tieffelin brillaient, rouges, tandis qu'une bouche qui n'était pas la sienne répétait sans cesse :
"Pas ta place, pas ta place. "
Le monde se troubla pour n'être plus qu'une goutte qui coulait le long d'une choppe que Nana nettoyait. Un nain étrange la bouscula et le monde vola en éclat. Dans chaque éclat, un membre de chaque Manicle tapait sur les parties du verre, enfermé à l'intérieur. Je les regardai tous, l'un après l'autre, impuissant, puis, un dernier cri lâché, je respirai. Je me réveillais alors en sueurs, l'image de la dernière d'entre elles en tête : Jasna. La nuit d'avant, c'était Czep. Celle d'avant, le nain. Qu'est-ce que cela voulait dire ?
Bah. Des rêves. Je soupirai avant de fermer les yeux, répètant mes sorts en essayant de dormir. Des rêves...
Aleksandr Novgarad - Mage de guerre - Lv4 PV :35/35- CA : 14
Sorts : 1 4/4 2 3/3 Trait de feu +5 (1d10 feu) Poigne foudroyante +5 (1d8 Foudre) - Supprime la réaction
Il faisait encore nuit quand l'espèce de tocsin au son dur du fort fut sonné agressivement. DING DING DING DING !
Dans le lointain, une porte claqua, on entrait dans la caserne avec un pas de buffle qui chargeait. Voukoll frappa aux portes des deux manicles en beuglant : "Debout, en tenue, vous avez 10 minutes pour être prêts dans la cour !"
En ouvrant le rideau, la fenêtre et le volet, on pouvait constater qu'il faisait encore nuit noire, mais qu'il avait cessé de pleuvoir. Il faisait frais. Les lumières dans l'auberge n'étaient pas encore allumées, mais avec tout le vacarme, cela ne saurait tarder.
Si je ne suis pas là, vous pouvez me trouver ici ou là ou par MP.
Au premier son du tocsin, mon sommeil léger avait déjà volé en éclats. Je fus réveillé instantanément. En état d'alerte, tous sens aux aguets, je m'assis, réunis mes affaires et m'habillai prestement. Un instant plus tard, j'entendais Voukol mugir à la porte de notre dortoir.
Je pris le temps d'ouvrir nos rideaux et notre volet pour faciliter la tâche à mes compagnons aux yeux diurnes, constatai qu'il faisait encore nuit, pris mes affaires, et sortis dans la cour sans mot dire et sans plus traîner, prêt au combat. À une heure pareille, réveillés par le tocsin, cela ne pouvait signifier qu'une chose : d'une manière ou d'une autre, nous étions en danger.
Levko s'assit sur sa paillasse et enfila ses bottes machinalement. Le genre de réveil auquel il s'attendait, un réveil qui annonce une balade dans la forêt ?
Il passa son uniforme rapidement, saisit ses armes et se dirigea vers la porte en donnant de coup de pied dans les paillasses de ses camarades plus lents à se lever.
"Grouillez les gars, le capitaine est pas du genre patient à mon avis, et puis on va pas laisser les autres être prêts avant nous ! "
Ayant dit cela, il s'enfourna un morceau de fromage de la veille et sortit dans la nuit encore trop fraiche à son gout. Au moins ça finirait de réveiller les plus endormis.
Dans la cour il se rangea au garde à vous à sa place habituelle, attendant sereinement la suite des réjouissances.
J'ouvris de grands yeux et me jetai immédiatement sur mes pieds. Le sang eu du mal à monter à mon cerveau et des étoiles apparurent aux frontières de ma vision.
Mon instinct de survie était mis en branle par cette soudaine intrusion. Croac battait des ailes et tournoyait rapidement autour de moi, m'indiquant ce qu'il voyait dans la pénombre ambiante. C'était ce sale con de Voukoll. Oh. Journée de merde.
J'attrapai rapidement mes habits et, oubliant ma pudeur habituelle, me changeai rapidement, espérant que les autres seraient trop occupés pour regarder dans cette direction.
Ceux qui regarderont vers là pourront voir ceci :
Le visage difforme et hideux du pauvre homme n'était que la partie immergée d'un iceberg de douleur. Là où aurait dû se trouver sa colonne vertébrale, on pouvait voir une ligne erratique de cicatrices rouges et apparemment douloureuses, remontant jusqu'à une bosse fripée et vallonnée, striée de longues traces grisâtres et d'os qui semblaient vouloir percer la faible barrière de la peau. Partout, sous cette pellicule épidermique, sa carcasse se dessinait, l'ossature se détachant, laissant sur la rétine l'image d'un squelette. Les jambes arquées et fines étaient elles aussi striées de longues cicatrices de blessures s'étant fermées après avoir boursouflé.
Un corps aux allures faibles, mais qui se tient sur ses positions ave fermeté. Avec sûreté. Et malgré les déformations, malgré les douleurs qui semblent le traverser, un corps qui garde une certaine souplesse.
Aleksandr Novgarad - Mage de guerre - Lv4 PV :35/35- CA : 14
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