par Iris »
12 nov. 2017, 09:15
Surface - demeure de Magnus
Pendant les heures de visite de la maison, Gaspardin découvrit toutes sortes d'objets. Il évalua de son mieux ce qui pouvait être décrit comme "de valeur", mais en ne se sentant que très superficiellement compétent en la matière. Il y avait un peu de fourrure servant de dessus de fauteuil ou devant une cheminée ; une bibliothèque en arolave et en cyfand surtout, mais avec aussi des livres dans d'autres langues ; l'atelier de l'apothicaire comportait de nombreux pots avec des noms et annotations bizarres, une balance, des poids, des tas de fioles, un mortier, des mécanismes en cuivre et en verre dont il ignorait le nom et devinait tout au plus la fonction, un livre avec des croquis et des notes difficiles à déchiffrer ; dans la cuisine, des réserves de confiseries, des poissons et viandes séchées et quelques fromages nains, de la farine, des légumes en conserve ; dans le bureau environ 80 po en monnaie naine, arolave et environ 360 pièces d'argent lothrienne (dont il est de renommée publique qu'elle ne contiennent presque pas d'argent et ne servent qu'en lothrienne) ; également dans le bureau des registres d'achat-vente et des correspondances essentiellement commerciales, en lien avec les villes de Dilergorod (normal, elle n'était pas éloignée), Horadorol (normal, c'est la capitale, et n'est qu'un peu plus loin), Moromiek (plus étonnant vu la distance).
Gaspardin ne parlait que cyfand et arolave, tandis que les femmes parlaient nordique. Elles connaissaient quelques mots en arolave, mais pas de quoi tenir une conversation sans donner de maux de tête au paladin. Leur attitude était de toute évidence hostile et Gaspardin jugea qu'elles étaient animées d'intentions très violences à l'égard de Magnus, de sorte que lui épargner un supplice très douloureux et barbare paraissait délicat.
- Le paladin livrerait-il son captif et advienne que pourra ?
- Ou bien exécutait-il Magnus de ses mains pour être certains que l'exécution seraient conforme à son éthique ?
Les éclaireurs des profondeurs
Caliobé avait pris la décision de planter un piton accroché à une corde en étouffant le bruit de son mieux. Le résultat n'était pas parfait, mais semblait suffisant et personne ne surgit pour les attaquer. Il ne restait plus qu'à descendre dans le couloir en se laissant glisser le long de la corde ainsi fixée. Trois destinations étaient désormais accessibles pour les éclaireurs :
- vers les anciennes mines naines -- en tendant l'oreille, il provenait des échos de cette direction -- il y avait du monde pas trop loin et une corde qui pendait au milieu du couloir... du monde et le bruit paraissait se rapprocher ? Ou était-ce l'effet de leur imagination ?
- la cité naine
- la voie employée initialement par les prisonniers évadés -- implique de passer dans la même grande caverne que la cité, mais sans y entrer
Escalier vers les profondeurs - La force de frappe
Voukoll était perplexe : "
Les esclavagistes sont associés aux nains si j'ai bien compris. Il n'y a pas de raison que les deux visent le même objectif. Ce ne serait pas la première fois que des gens s'associent sans être d'accord sur tout. De toutes façons, si les nains sont là pour lire des vieilleries, ils en ont pour un moment.... pas sûr qu'ils remontent à la surface chaque soir... mais ils seront forcément moins nombreux que maintenant durant la nuit. Si c'est le cas, ... il faudra sûrement s'occuper d'eux avant de pouvoir mettre en route le plan d'évasion. "
"
S'ils cherchent quelque chose de précis, ils doivent être rassemblés dans des lieux précis... Enfin oui... mais pour le repos, ils peuvent établir leur campement ailleurs que sur les lieux de recherche..."
Il se tourna vers Jasna, Aleksandr et Terdéric : "
Qu'est-ce qu'il y a comme abri et comme lieux qui peuvent être intéressants à piller ou étudier ?"
Si je ne suis pas là, vous pouvez me trouver ici ou là ou par MP.