[Arolavie] Chapitre 1 - Garder la frontière Une aventure de la garde lunaire de Fort Ditelni à la frontière nord-ouest de l'Arolavie.

[Iris]

Spoiler

INITIATIVE (et dégâts subis)

Grick : 16

• A : Dégâts : 0+4
  B : Dégâts 23+4=27. DEAD

Ludmilla 14 ---- Dégâts : 10+7
Jasna 13 ---- Dégâts : 8+10=18+2=20 (sur 21)
Yardan : 12
Terdéric : 11

ACTIONS

• Grick A : 4+d20 (5) = 9. Echec
• Grick B : 4+d20(13) = 17. Réussite. Dégâts = 2d6+2 = 10
  • Seconde attaque : 4+d20(7) = 11. Echec.

[*] Ludmilla : 4+d20(16) = 20. Réussi. Dégâts : 1d8+2-1 = 3+1=4
[*] Jasna en flamme sacrée : le monstre doit réussir un JS Dex : 2+d20(10) vs. DD =8+2+2=12. Réussi de justesse

• Jasna mise 2pv
  Grick mise 1d4-1 = 0pv
  Jasna l'emporte et inflige 1d8 (4) = 4

[*] Yardan : déplacement et attaque.

• 5+d20(2) = 7
  5+d20(14) = 19. réussi. dégâts = 1d4(4)+3 = 7

Note : pour les égalités j'utilise une règle optionnelle qui m'amuse bien ^^

Égalité
En utilisant cette règle optionnelle, l’égalité devient une lutte serrée. Cela modifie la situation par défaut et peut ponctuellement influencer sur l’équilibre du jeu, en votre faveur ou en votre défaveur. Cette règle s’applique à toutes les égalités : attaque, JS, test de caractéristique.
• Les deux opposants à égalité notent chacun en secret le nombre de points de vie qu’il est prêt à sacrifier pour l’emporter. La mise peut être de 0. Les points de vie représentent l’instinct de survie, l’énergie vitale, le souffle et la volonté.
• On révèle et compare les deux mises. La plus élevée l’emporte et paye le prix en points de vie. Le perdant ne paye pas.
• En cas d’égalité, on applique la perte aux deux et on procède à une nouvelle mise.
• La perte de points de vie est intégrée à l’histoire le plus tôt possible. Un aventurier peut s’être tout simplement fait mal en forçant trop, ou bien les dégâts sont ajoutés à ceux de la prochaine attaque qu’il subit.

Le combat faisait rage et les forces combinées des aventuriers parvenaient presque à rétablir l'équilibre, mais cela restait très fragile... tout pouvait encore très mal tourner ...

Jasna s'engagea dans un duel occulte, nimbée de flammes sacrées. Le grick résistait, mais elle l'emporta au final de justesse, demeurant très affaiblie.

[Casaïr]

Je serrai les dents sous la douleur et les assauts du monstre qui semblait bien décider à m'aplatir comme une vulgaire crêpe. Je notais, dans un état second, que Yardan n'avait pas écouté mon ordre et se battait à mes côtés. Partagée entre le soulagement d'avoir du soutien et la colère de n'avoir pas été obéi, je rassemblais le peu de force qui me restait pour me battre et surtout rester debout. Il n'y avait que cela que je pouvais faire.

Spoiler

Si je survis à l'attaque (rien n'est moins sûr ^^"), en action bonus je fais second souffle.

[Etmer_Fachronies]

Au pied des escaliers, la bataille faisait rage. Bien plus leste que Yardan ne l’avait soupçonné, le monstre avait jailli comme une flèche et avalé la distance qui les séparait en une fraction de seconde. Sous le regard impuissant de l’adepte, le Sbire du Serpent fondit sur les deux femmes désarmées. Les paroles du moine s’étranglèrent dans sa gorge alors qu’une autre abomination, cachée une seconde plus tôt, surgissait des ténèbres pour les assaillir à son tour. Une fois encore, la Grande Roue tournait, et elle n’épargnait personne.

Jasna et Ludmilla encaissèrent de plein fouet l’attaque, ployant sous les coups. Leurs frêles frusques de tissu sale n’égalaient en rien une cuirasse bien huilée. Ludmilla manqua de sombrer, sévèrement touchée. D’un revers vengeur, Jasna fit appel à ses nouveaux pouvoirs divins. L’espace d’un instant, une flamme sombre illumina les ténèbres de la cité naine. La bête s’écroula, carbonisée par le feu divin. Jasna chancela, laissée exsangue par la décharge d’énergie divine.

Yardan dévala les marches aussi vite qu’il le put pour se jeter dans la mêlée. Ludmilla lui cria quelque chose. Il n’entendit pas. Seul son Mouvement importait. Il était l’Agir. Il était le Jugement. Il fondit sur l’assaillant de Ludmilla, virevoltant devant les tentacules. Il frappa du pied, et hurla pour attirer l’attention de la Bête Immonde :

- Affronte-moi, Monstre, et meurt !

Yardan agit d’instinct, libérant les énergies qui bouillaient en lui depuis son dernier combat. La puissance du Dieu Dragon fusa dans ses membres, prêts à se déchaîner contre l’ignoble.

Spoiler

Comme discuté, j’utilise mon cri à la fin de mon tour 2 pour focaliser son attention, et j’utiliserai un point de Ki pour lancer déluge de coups lors de mon prochain tour.

La même, enfin presque ^^

[Iris]

Spoiler

INITIATIVE (et dégâts subis)

Grick : 16

• A : Dégâts : 0+4+8+5+12 = 29. DEAD
  B : Dégâts 23+4=27. DEAD

Ludmilla 14 ---- Dégâts : 10+7-9
Jasna 13 ---- Dégâts : 8+10=18+2=20 (sur 21)
Yardan : 12---- Dégâts : 14 (sur 17)
Terdéric : 11

ACTIONS

Grick contre Yardan s'interposant

• Tentacule 4+d20(17) = 21. Réussi. Dégâts : 2d6+2 = 11
  Bec : 4+d20(11) = 15. Réussi. Dégâts = 1d6+2=3

Ludmilla,

• attaque ; 4+d20(2, 14) = 18. Touche. Dégâts : d8(7)+2-1= 8
  Fougue utilisée comme seconde attaque : 4+d20(11) = 15. Touche. Dégâts : d8(4)+2-1= 5
  Second souffle : d10(7) +2 = + 9 pv

Yardan :

• Attaque : 5+d20(11) = 16. Touche. Dégâts : 1d4(2)+3=5
  Attaque : 5+d20(14) = 19. Touche. Dégâts : 1d4(4) +3 = 7

Ludmilla mit toutes ses forces dans sa dernière attaque, épaulée de Yardan

A eux deux, fortement affaiblis, ils parvinrent à abattre le second rejeton du Chancre.

[Casaïr]

Les monstres s'écroulèrent à nos pieds, sans vie. Je les regardais sans trop oser y croire, vidée de toute énergie, avec pour seuls indices que tout cela était bien réel, la douleur que je ressentais dans ma poitrine chaque fois que je respirais, l'odeur de mon sang s'écoulant des plaies causées par les morsures des créatures. Tremblante, je m'assis sur les marches de l'escalier, avec la sensation que je pourrai bien rester ainsi des heures entières, à contempler ce qui avait remplacé les habitants de cette ville. Les effets de l'adrénaline s'estompaient rapidement, permettant aux tremblements de prendre d'avantage de force au point que je m'entourais de mes bras dans un vain effort de surmonter l'effroi dont j'étais la victime.

"Alors, c'est ça qui vit ici désormais ? murmurais-je, le regard perdu sur les immondes dépouilles. Qu'est-ce qu'on va trouver ici, à part la..."

Je m'interrompis, consciente que ce n'était pas ce qu'il fallait dire, mais il était indéniable que nous avions eu de la chance. Si par malheur nous devions nous retrouver face à d'autres monstres du même acabit, nous n'aurions certainement pas d'autre possibilité que la fuite.

"On ne peut pas en affronter d'autres comme ça, poursuivis-je, exprimant ainsi ma pensée. Nous avons failli y passer, et ils n'étaient que deux. On ne peut pas se permettre une nouvelle rencontre avec ça, sinon nous risquons de finir notre vie ici..."

J'essayais de rassembler mes esprits et mon regard, en se détournant de l'odieux spectacle à mes pieds, tomba sur celui de Yardan. À cet instant, mille choses traversèrent mon esprit dont je fus incapable de comprendre la signification, et quand ma bouche s'ouvrit pour parler, j'eu l'impression d'entendre une autre que moi s'exprimer tant mon timbre me paraissait faible.

"Tu n'as pas suivi mon ordre d'épauler ma petite sœur... Merci..."

Un timide sourire effleura un instant mes lèvres avant que je ne détourne les yeux, subitement gênée parce que j'avais cru dire. D'ailleurs, qu'avais-je dis réellement ? Ou plutôt, qu'avais-je voulu dire ?... Je secouais énergiquement la tête, m'arrachant un cri de douleur et de surprise mêlée.

"Bon sang, ça fait mal ! pestais-je. Essayons de trouver un endroit à l'abri que l'on pourra fortifier à loisir avant de nous reposer, nous sommes des cibles trop faciles ici, à découvert. Et il est fort possible que les bruits du combat en attirent d'autres. Allez, en avant !"

Je me relevais difficilement, tentant de donner le change après mon passage à vide et dissimulant tant bien que mal mes joues rosissantes et, puisque maintenant je semblais la plus en forme malgré les apparences, je pris gaillardement la tête du groupe.

[Edzart]

Le cadran, c'était réglé. Les mots sur les murs nous dirigeraient jusqu'aux horreurs d'Ignir... De là-bas... Bordel. Il allait falloir réfléchir au retour avant de foncer tête baissée. Il allait falloir baliser notre passage. Comment ?

Posant la question à Czep, je discutai un moment avec lui, échangeant sur ce que ce monde représentait et la manière dont on pourrait s'en extirper et surtout... Extirper Ignir.

Revenant vers la salle principale, je m'approchai de Wulfstan et demandai à Levko d'écouter.

"Le soleil est une métaphore. Nous allons devoir suivre des bribes de la vie d'Ignir et pour cela, nous allons suivre la lumière du Cadran. Pour l'activer, il va falloir que chacun de nous pense à Ignir. A ce qu'il représente pour nous. A ce qu'il est pour nous. Je sais, c'est un peu compliqué. Mais... Allez, suivez-moi. Il faut se placer autour du cadran et nous exprimer les uns après les autres. Le plus sincèrement possible."

Je m'approchai du cadran, me plaçant de façon à ce que les autres forment un triangle avec moi, autour de cet étrange artefact.

"Qui veut commencer ?"

[Atorgael]

Levko avait écouté attentivement et ne voyait rien de compliquer à faire. Par contre il n'aurait pas fallu lui demander comment ça pouvait bien marcher. Il se lança donc.

"Faut juste qu'on parle d'Ignir et hop on le récupère ?
Bon, si tu le dis, j'te fais confiance, j'vais me lancer alors.

Ignir je le connais pas bien, déjà parce que ça fait pas longtemps qu'on se côtoie et puis c'est un tiefflin. Je crois que c'est la première fois que j'en croisais un en arrivant au fort. Je fais pas trop confiance aux gens d'habitude et là bah, c'est pareil.
Je crois qu'il a des soucis avec je sais pas trop qui, on en a jamais parlé mais ça semble assez important pour qu'il ait voulu mettre de la distance on dirait, toute façon on a tous nos raisons.
J'peux pas dire que c'est un ami ni s'il le deviendra un jour. Mais on est une manicle et pour moi c'est comme une famille, on choisit pas avec qui on traine sa misère et faut faire avec.
Et on abandonne pas sa famille, ça se fait pas.
Alors si on peut le ramener et bah je serai aussi heureux que si je pouvais revoir ... 'fin j'serai heureux de le revoir quoi. Et puis il a pas peur de se battre, ça c'est bien.
C'est bon ? On peut passer au suivant ? "

[Edzart]

Terderic était affalé sur les marches, les montant à quatre pattes en arrière, hurlant de peur et lançant tout ce qui lui tombait sous la main sur les deux affreuses créatures. Combien y en avait-il ! Bordel !

Quand la seconde bête fini par s'effondrer, il grimpa les marchés quatre à quatre et, arrivé en haut, attendit les autres en silence... Un silence fatigué. Un silence... Résigné.

[Edzart]

M'approchant du cadran et effleurant du bout des doigts le bord de l'artefact, je me concentrai. Fermant les yeux, je visualisais Ignir et laissais mes pensées vagabonder jusqu'au demi-démon, sans utiliser les mots pour autant. Un être fascinant, s'il en est. Si son caractère de soldat de la garde lunaire et de compagnon de fortune ne me touchait que modérément, c'est sa réalité de mélange sanguin de démon et d'humaine, qui me fascinait. J'avais vu... ou plutôt lu tout ce qui abordait cet état dans la vie d'Ignir. De sa mère et de ses recherches certainement fascinantes à son père, non moins intéressant.
La magie est une chose fascinante et toucher de si près quelque chose d'intimement lié aux arcanes était un délice. M'est avis que s'il m'en est donné la possibilité, j'analyserai moi-même ce tieffelin et tout ce qui s'y apporte. Je suis certain que les découvertes qui peuvent en être tirées seraient formidables. Fascinantes.

Me frottant le menton, je regardai les deux autres. Levko avait terminé un ridicule petit discours tout ce qu'il y avait de plus fleur bleue sur une amitié naissante et une improbable famille de gardes. Si nous étions une famille, je ne sais pas où je me placerais là-dedans. Où je placerais Ignir. Certainement un cousin éloigné un peu limité mais pas complètement désespéré. Certainement qu'il serait possible de découvrir avec lui quelques nouvelles choses et de repousser un peu plus les différents maux qui frappent ces terres.

Quoi qu'il en soit, je lui suis reconnaissant. J'ai pu fouler de mon esprit l'Astral et ceci grâce à lui. Aujourd'hui, c'est pour lui, que nous mettons en péril ce que nous sommes, demain, ce sera l'inverse qui se présentera. Répondra-t-il à l'appel ? Rien n'est moins sur, mais je l'espère.

Une image frappa mon esprit, s'imposant devant toutes les autres, où Ignir se tenait debout à mes côtés, chacun de nous serrant l'arme au poing, prêt à en découdre avec des dizaines d'adversaires qui nous encerclaient.

Les yeux écarquillés, je laissais cette... vision ? Quoi ? Impression ? Espoir ? Quoi qu'il en soit, je la laissait s'étendre, durer, jusqu'à ce que je sois sur qu'elle ait suffit à déverrouiller ce cadran qui pointerai notre destination, notre destin et nos problèmes.

[Aeghiss]

Wulfstan gardait le silence. Il était troublé, confus... Et agacé.

Ce qu'Aleksandr avait décrit du passé d'Ignir, la créature qui disait être Czepble mais qui ne l'était sans doute pas, ce monde étrange auquel il ne comprenait rien, les "explications" du mage qui ne faisaient qu'empirer les choses... L'attitude de ce même mage qui n'en faisait qu'à sa tête sans prendre la peine de consulter sa manicle et de se demander si ses choix étaient judicieux... Un labyrinthe, un cadran, une espèce de rituel auquel le nain ne comprenait rien mais qu'il était pourtant sensé exécuter...

Sans son sens du devoir, sans sa détermination à protéger sa manicle et à retrouver Ignir ; le nain, complètement dépassé, aurait sans doute déjà baissé les bras...