par Edzart »
17 mars 2018, 12:42
Croac s'éleva pedant qu'Aleksandr chargeait. L'oiseau, toutes serres dehors, plongea droit vers le dernier des matons, le déconcentrant juste assez pour que la magicien, son épée à la main, s'écrase contre lui en le transperçant de la lame. Il n'y eu pas d'affrontement. Pas de défense. Juste le bruit sourd de la chair qui s'écrase. Son épée était restée enfoncée dans le corps qui affalé devant lui. Il avait failli tomber à la renverse avec lui, déséquilibré par la disparition soudaine de toute résistance.
L'homme n'était pas mort. Il crachait le sang. Il tremblait, essayait de se relever, comme s'il ne comprenait pas ce qui lui était arrivé. Mais l'épée l'en empêchait. Ses yeux écarquillés roulaient dans leurs orbites. Sa panique soulevait le coeur d'Aleksandr qui s'avança vers lui. Il pris en main la garde de l'épée, ayant dans l'idée d'achever les souffrances du malheureux. Il aurait aimé se dire que c'était par respect, par dignité, mais ça n'était que par dégoût, parce que la vision de cette vie qui s'échappait et de cette peur qui grandissait le mettait mal à l'aise. Il tira sur l'épée. Elle resta bloquée et il faillit tomber. Rien n'était jamais facile... Il vit la douleur exploser dans le visage de sa victime, qui avait essayé de crier mais s'était étouffée dans son propre sang. A la seconde tentative, le magicien réussit à retirer la lame sanglante et, en quelques secondes, le visage du soldat devint blanc, tandis que son sang se déversait et que sa respiration s'arrêtait.
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Aleksandr resta ainsi quelques instants, à observer cette carcasse sans vie qu'il laissait là. C'était quelque chose, de lancer des sortilèges, de blesser, d'atteindre. C'en était une autre, de tuer de sang froid un congénère en le regardant dans les yeux, comme ça, en le tenant dans ses bras. Comme une mère offre un câlin, il venait d'étreindre la mort.
Après avoir secoué la tête pour repousser ces idées noires, le magicien se dirigea sans un mot vers les mécanismes des monte-charges, qu'il observa rapidement, cherchant à comprendre comment ils fonctionnaient. Le corps humain n'était qu'une machine. Il suffisait de trouver comment l'arrêter pour qu'elle tombe en panne, jusqu'à être impossible à réparer. Il devait faire de même avec ce mécanisme primitif.
Aleksandr Novgarad - Mage de guerre - Lv4
PV :35/35 - CA : 14
Sorts :
1 4/4
2 3/3
Trait de feu +5 (1d10 feu)
Poigne foudroyante +5 (1d8 Foudre) - Supprime la réaction