Re: Présentations
Publié : 22 déc. 2022, 09:58
Salutations,
Rien de nouveau sous le soleil ici même, je vais vous éviter mon long parcours de rôliste depuis la fin des années 80, la seule chose importante à savoir est que j'ai suivi de loin en loin la fabrication de Dragons et que c'est seulement de manière tardive (aujourd'hui), que j'ai pris le risque de m'engager davantage.
Qu'est-ce qui a retenu mon attention ? Les propos de Nel d'abord : chez Agate on fait de l'artisanat, comme c'est la conception que j'ai de mon propre métier, je ne peux que valider la démarche qui suscite autant de belles choses chez les créateurs que chez les lecteurs et meneurs démiurges dans l'univers de Dragon. Pour moi, ce n'est pas un vain mot, mais une entreprise philosophique que de mettre en avant la démarche technique de l'artisanat : une certaine manière d'être au monde oui et j'y tiens.
Ensuite, sur Dragons le jeu : les illustrations évidemment, mais également ce qui dans la rédaction du guide du joueur a suscité le désir de m'emparer du monde d'Eana pour en faire quelque chose de personnel. J'apprécie beaucoup le fait que tout ne soit pas rédigé et qu'on nous invite à remplir les pages blanches de cet univers de notre imagination.
De plus, Eana me semble être un Royaumes Oubliés réussi. Pourquoi ? Il s'empare des poncifs du médiéval fantastique sans chercher à les révolutionner pour faciliter la production d'un monde commun (Arolavie = royaumes slaves, Empire Cyrillan = Byzance, empire romain et guerres en Italie) et en même temps, il pose des concepts originaux (l'Éveil, le Chancre et la Forge). C'est ce que j'attendais d'un univers D&D et ce que WOTC refuse de faire aujourd'hui.
J'arrive donc tardivement, mais pas après la bataille et accessoirement j'ai déjà commencé à rédiger pas mal de notes sur la Cyrillane qui est devenue mon point d'entrée dans le monde d'Eana. J'ai d'abord construit une histoire forcément tragique à Mégare pour expliquer ce qui a conduit cette femme aux terribles extrémités qui l'ont rendu si tristement célèbre, etc.. puis continuer à produire les interactions commerciales qui font encore de cette civilisation une puissance économique avec laquelle il faut encore compter, pensé également aux liens entre les différentes factions qui se battent pour obtenir le pouvoir sur les ruines de l'empire ...
Rien de nouveau sous le soleil ici même, je vais vous éviter mon long parcours de rôliste depuis la fin des années 80, la seule chose importante à savoir est que j'ai suivi de loin en loin la fabrication de Dragons et que c'est seulement de manière tardive (aujourd'hui), que j'ai pris le risque de m'engager davantage.
Qu'est-ce qui a retenu mon attention ? Les propos de Nel d'abord : chez Agate on fait de l'artisanat, comme c'est la conception que j'ai de mon propre métier, je ne peux que valider la démarche qui suscite autant de belles choses chez les créateurs que chez les lecteurs et meneurs démiurges dans l'univers de Dragon. Pour moi, ce n'est pas un vain mot, mais une entreprise philosophique que de mettre en avant la démarche technique de l'artisanat : une certaine manière d'être au monde oui et j'y tiens.
Ensuite, sur Dragons le jeu : les illustrations évidemment, mais également ce qui dans la rédaction du guide du joueur a suscité le désir de m'emparer du monde d'Eana pour en faire quelque chose de personnel. J'apprécie beaucoup le fait que tout ne soit pas rédigé et qu'on nous invite à remplir les pages blanches de cet univers de notre imagination.
De plus, Eana me semble être un Royaumes Oubliés réussi. Pourquoi ? Il s'empare des poncifs du médiéval fantastique sans chercher à les révolutionner pour faciliter la production d'un monde commun (Arolavie = royaumes slaves, Empire Cyrillan = Byzance, empire romain et guerres en Italie) et en même temps, il pose des concepts originaux (l'Éveil, le Chancre et la Forge). C'est ce que j'attendais d'un univers D&D et ce que WOTC refuse de faire aujourd'hui.
J'arrive donc tardivement, mais pas après la bataille et accessoirement j'ai déjà commencé à rédiger pas mal de notes sur la Cyrillane qui est devenue mon point d'entrée dans le monde d'Eana. J'ai d'abord construit une histoire forcément tragique à Mégare pour expliquer ce qui a conduit cette femme aux terribles extrémités qui l'ont rendu si tristement célèbre, etc.. puis continuer à produire les interactions commerciales qui font encore de cette civilisation une puissance économique avec laquelle il faut encore compter, pensé également aux liens entre les différentes factions qui se battent pour obtenir le pouvoir sur les ruines de l'empire ...