[Arolavie] Chapitre 1 - Garder la frontière Une aventure de la garde lunaire de Fort Ditelni à la frontière nord-ouest de l'Arolavie.

[Casaïr]

"Espèce de... !!"

Milla fit mine d'attraper sa cadette mais elle savait qu'elle n'y parviendrait pas et soupira en secouant la tête. Elle préférait quand même la voir comme ça que renfrognée la moitié du temps. Elle poursuivit donc son chemin jusqu'au dortoir avec Yardan, tout en réfléchissant à sa question (il n'est pas donc pas capable de s'exprimer simplement ?). Elle finit par lui répondre :

"Eh bien, je dirai qu'à moins d'une mission demandant de partir vraiment très tôt, on devrait être réveillé en même temps que le soleil. Cela répond à ta question ?"

Pénétrant dans le dortoir, elle vit sa sœur, mutine, et lui tira la langue avant de réaliser une chose. D'importance.

Dortoir. Commun. Et deux hommes avec elles.

Elle rougit si fort que même ses oreilles prirent la couleur de ses cheveux. Elle se dirigea d'un pas raide jusqu'à sa couche, restant debout pour ne pas tremper les draps avec ses vêtements. Bon sang, je dois pas ressembler à grand chose et je dois...

Elle soupira en ouvrant son coffre pour y chercher des vêtements secs qu'elle étala sur son lit tout en cherchant du regard un endroit où faire sécher ses affaires. Vint la question délicate du change. En fille bien élevée et pudique, elle eut pour premier réflexe de se tourner afin de dissimuler sa poitrine, mais alors, c'était son dos qui serait visible. Elle en prit douloureusement conscience en enlevant sa tunique, révélant les trop nombreuses marques qui le constellaient, autant de cicatrices pour les punitions qu'elle avait subit.

Heureusement qu'ils ne voient pas mon visage, pensa-t-elle, rouge de honte cette fois.

Elle défit rapidement sa longue tresse, ses cheveux enfin libres formant comme un mur de feu protecteur, un brasier ardent.

Tes cheveux sont comme un brasier, ne le laisse pas s'éteindre...

Finalement, la jeune femme étendit ses vêtements pour les faire sécher et s'allongea, réfléchissant à cette soirée.

[Lucasdlk]

Tauron, épuisé par les peripeties de la journée, n'arrivait pourtant pas a trouver le sommeil. Il s’était couché sur son lit, méditant sur sa journée et sur ce qu'allait etre ses prochaines.
Celeb, son chien, était allongé a coté de lui. Lui par contre n'avait pas lutté pour trouver le sommeil. Il dormait profondément. On pouvait voir son torse se lever et s'abaisser a chaque respiration.
Puis quelqu'un rentra : Jasna. Suivi de prés par Ludmilla et Yardan
La troupe est complète. Je suis quand même content que ce soit eux.

Il les regarda, se demandant s'il devait les saluer. Il chercha du regard un signe de sa supérieure. Mais il ne pouvoir voir que de la gène. Il vit ses joues rougir
Oh non, je n'y avais même pas pensé. Elle dorme la, elle vont... se changer.. ici ..
Au moins, je ne suis pas le seul a être gêné. Dois-je détourner le regard ?
Pendant toute sa réflexion, il ne lâcha pas Ludmilla des yeux. Mais il devait le détourner, on lui avait appris la pudeur, même si une vie de solitaire l'avait un peu chassé de ses pensée. Mais au moment où il voulu se tourner, il apercu quelque chose..
Des cicatrices...
Un millier de questions se bousculait dans sa tête. Il ne pu y répondre, car Ludmilla défaisait sa tresse, laissant apparaître une magnifique chevelure rousse. Ce roux flamboyant était comme une création de la terre-mère. Que le grand Cerf-Stellaire lui en soit témoin, ces cheveux rappelait la perfection du feu. Et pourtant le feu est destructeur, peut-etre un lien avec ses cicatrice.. Était-ce son destin ? Il ne devait pas se laisser aller ! Ce dos nu, ces cheveux. S'en etait trop pour le mental, même aguerri, de Tauron. Il tourna la tète, essayant de penser a autre chose. Mais jamais il n'oublierai un tel spectacle.
Il finit pas s'allonger, essayant de ne pas faire remarquer a Ludmilla qu'il l'avait observé.
Les autres m'ont-il vu ? Sa sœur surement. Merde. Quelle situation embarrassante.

[Soulnight]

Ignir en entendant l'allusion de son compagnon à son ironique origine diabolique se contenta d'hausser les épaule. Décidément cet être état des plus inattendu. Ignir vit son compagnon tendre l'oreille pour surement écouter la conversation à l'intérieur de la pièce où deux homme parlait, surement le fameux Voukof et un autre. Amusé par cette scène, cette déformation incongru du visage de son compagnon, Ignir ne vit pas la latte légèrement dépasser *Carac*. Dans la pièce, la conversation eu l'air de s'arrêter et un homme ouvrit la porte avec viguer :

Alors v'la qu'le bâtard de démon daigne se présenter guidé par la fine fleur de la noblesse arolave. C'est beau. Un peu plus et j'allais te tirer ici par la queue. "

Raté pour la discrétion
Ignir venait de voir l'individu le regarder de la tête au pied :

"J'peux tirer aussi par l'autre queue s'y faut."

Celui qui venait de lui parler était surement Voulkov le tyran. Quand à l'autre, un officier supérieur surement

Ignir entra, Aleksandr se mit au garde à vous et il l'imita du mieux qu'il pu (je déteste ces mondanité militaire)

Le capitaine regardait le tiefling puis termina sur Aleksandr : " Ignir Errin. Les documents de recrutement te décrivent comme ayant du talent pour la discrétion. Ils écrivent également "tiefling", ce qui j'imagine signifie que tu as aussi des affinités avec la magie ? Nous avons parmi les nouvelles recrues un magicien et un druide qui ont déjà été répartis en manicles par leurs chefs respectifs. Garde Aleksandr, allez me chercher les deux chefs de manicle et le druide. "

Après le départ d'Aleksandr, Ignir répondit poliment aux deux hommes.

"Bonsoir chef, il se trouve en effet que je sais faire preuve de discrétion quand je le souhaite. J'ai quelques affinités avec la magie mais sans plus, toutefois, je suis ouvert à toutes les suggestions pour améliorer mon art. J'attends les ordres chefs"

Ça devrait nourrir leur orgueil de militaire

[Nailseater]

Jasna répondit par un sourire au tirage de langue de sa sœur. Et se retenu de rire en la voyant rougir. Ah elle a comprit !
Elle laissa sa sœur se changer et son regard tomba sur Tauron. Elle hésita à l'interpeller mais cela mettrait Milla dans l’embarras, aussi se contenta-t-elle de revenir à ses occupations.

L'avantage d'avoir Milla dans les parages c'est que son changement passerai inaperçu même si elle s'en fichait un peu. Elle retira donc ses frusques et enfila sa tenue de nuit. Jasna était un peu plus petite que sa sœur et plus musclé, son corps avait été façonné par les années d'entrainement. Il était, comme celui de Milla, parsemé de cicatrices de tailles diverses, souvenirs d'un autre temps, pas si lointain.

Une fois habillée, elle s'assit au pied du lit de sa sœur pour qu'elle coiffe ses cheveux, vieux rituel qu'elles effectuaient chaque soir.

[grayfoxliquid]

Lorsque Czepble arriva au dortoir, Levko et Wulfstan étaient déjà présents. Levko allait sûrement trouver cela étrange, étant sorti de la taverne après son chef. Ils discuteront plus tard. Wulfstan lui fit un petit compte rendu et lorsque Czepble lui-même parlait au nain, ils furent interrompus par Alkesandr.

"Czep ? Désolé de te déranger encore., je regardais autour de moi, voir les réactions des autres à mon arrivée. Le capitaine machin demande à nous voir. Toi, le druide, la rousse et moi. Ils nous attendent dans son bureau avec Ignir.

Czepble leva un sourcil interrogé en regardant le mage "Quoi ? Qu’est-ce qu’il veut encore à cette heure-là l’ahuri !" il se tourna vers Wulfstan "On continue tout à l’heure, tu peux déjà raconter à Levko en attendant si tu veux." puis sorti de la pièce avec Aleksandr.
Il profita d’être avec Aleks pour lui dire deux mots "Il faudra qu’on parle avant de dormir, avec toute l’équipe." sa mine était légèrement renfrognée, se demandant ce qui allait arriver dans la cabane des officiers.

Ils arrivèrent au dortoir de l’autre manicle. Czepble ouvrit la porte, vit Ludmilla en train de coiffer sa sœur, le moine vaquer à ses occupations et l’elfe… était visiblement mal à l’aise. Cette scène le fit sourire. Il était resté au pas de la porte avec ses habits dégoulinants de pluie et ses bottes trop boueuses. Il regarda la rouquine d’un air taquin. "Est-ce que je peux être le prochain ?" lui dit-il avec un grand sourire et un ton légèrement moqueurs en montrant ses cheveux bruns attachés en arrière par une lanière de cuir. Il continua sur un ton légèrement plus sérieux "Désolé de vous interrompre, mais Aleksandr vient de me dire que Voukol et Jesaipuki nous attendent, toi, Tauron, Aleksandr et moi. Le Tieffelin est chez eux aussi. Je vous laisse vous rhabiller tous les deux, mais ne faites pas trop longtemps, je doute qu’il aime attendre. Ah et Tauron, essaye de te décrisper un peu." Il dit cette dernière phrase vers l’elfe, d’un ton aussi moqueur qu’il l’a été avec les deux guerrières. Il fit finalement un pas en arrière et referma la porte, les attendant avec Aleksandr le temps qu’ils se préparent.

[Etmer_Fachronies]

- Eh bien, je dirai qu'à moins d'une mission demandant de partir vraiment très tôt, on devrait être réveillé en même temps que le soleil. Cela répond à ta question ?

En effet, les dires de la jeune femme étaient très clairs. Yardan hocha la tête, satisfait de cette réponse, et entra le dernier dans la salle commune qui servait de dortoir à leur manicle. Quelques paillasses peu reluisantes se disputaient l’espace avec les rares meubles présents.

La salle sentait le renfermé, mais l’atmosphère y était saine. L’homme des Vouivres s’avança vers sa paillasse, peu gêné par la promiscuité qu’imposaient ces bâtiments. L’endroit lui rappelait au contraire les salles communes qu’il partageait avec les autres apprentis du temps de sa formation. Des souvenirs agréables. Ce fut donc d’un pas léger qu’il se dirigea vers le coffre où se trouvaient ses affaires.

Il passa doucement près de Tauron, pensant l’elfe déjà dans le champ béni des rêves. Mais celui-ci, au contraire, gardait les yeux entrouverts, et semblait fixer quelque chose intensément. Le moine suivi ses yeux, et découvrit Ludmilla en train de se dévêtir. Il nota immédiatement les traces de coups qui marbraient son dos clair. Sans faire de commentaire, il acquiesça à ce détail. C’était là preuve supplémentaire de l’Epreuve, car le Dieu Dragon y soumettait tous ses enfants. Yardan se répéta les paroles de la guerrière quant à la prière tantôt, et les perçu sous un jour nouveau. Pour autant, sa réponse restait pertinente, il n'y revint donc pas.

Constatant que Jasna se dévêtait à son tour, il estima bon de faire de même, car l’heure avançait. La nouvelle aube s’annonçait pleine de surprises, et il comptait bien devancer l’astre solaire pour exécuter les passes du Premier Mouvement. Il s’avança donc vers sa paillasse, et allait se préparer à son tour quand la porte raisonna dans son dos. Elle s’ouvrit sur le chef de l’autre manicle, détrempé par une pluie battante. L’homme invitait Ludmilla et Tauron à le suivre.

Alors que la porte se refermait, sentant ses nouveaux compagnons nerveux, Yardan commenta calmement :

- Si l’ordre est tombé, il importe de le suivre. N’ayez crainte, car la Voie se déroule toujours devant nous, et nous l’arpentons car nous le devons.

Il s’assit alors en tailleur devant sa paillasse, prêt à laisser ses sens emporter doucement son esprit dans la méditation du Sixième Mouvement.

[Iris]

Le capitaine et son aide de camp échangèrent un regard mais Voukol s'abstint de commenter la réponse du tiefling.

" Cela fait beaucoup de combattants habitués à la discrétion." nota le capitaine Galaktion " En général ce profil a du mal avec le travail d'équipe et la discipline. J'ignore comment les tiefling en particulier se comportent quand il s'agit de respecter des règles, mais sachez que la garde lunaire n'est pas là seulement pour exaucer vos souhaits : vous avez une mission. "

[Lucasdlk]

Tauron etait en train de lutter contre les images qui se chamboulait dans son esprit, quand Czep, le chef de l'autre manicle, accompagné du mage difforme, se présentèrent a leurs dortoirs. On le convoquait, lui, le mage et les chefs, a se rendre chez le commandant (dont tout le monde semble-t-il a oublié le nom). Cela lui ferait du bien de se changer les idées.
MAIS pourquoi lui ? Aurait-il fait quelque chose de travers ?

De plus, Czep lui avait lancé une pique

Decrispe toi un peu

Etait-ce si evident ? Ludmilla et Jasna l'avait surement remarqué aussi alors..
C'est plein de doutes qu'il se releva et sorti du dortoir, sans un regard vers les filles. Cette soirée l'avais deja bien assez mit dans l'embarras, il devait se concentrer sur cet ordre. On l'avait convoqué, il viendrait. C’était surement très important vu l'heure.
"Celeb, reste ici. Je n'en aurai pas pour longtemps" dit-il, sans un regard vers son chien.
En effet, le chien avait levé la tête d'un air interrogatif. Mais il la rabaissa apres que son maitre (et ami) l'ai rassuré.

[NainPaladin]

Nainpaladin aide Nana à ranger un minimum la taverne.

On ne peux pas dire qu'ils soient fades les bleus... Certains ont de grands potentiels, mais sauront-ils faire les bons choix ? Allez bonne nuit !

[Soulnight]

Le capitaine et son aide de camp échangèrent un regard mais Voukol s'abstint de commenter la réponse du tiefling.

" Cela fait beaucoup de combattants habitués à la discrétion." nota le capitaine Galaktion " En général ce profil a du mal avec le travail d'équipe et la discipline. J'ignore comment les tiefling en particulier se comportent quand il s'agit de respecter des règles, mais sachez que la garde lunaire n'est pas là seulement pour exaucer vos souhaits : vous avez une mission. "

"Chef oui chef !" Saloperie de jargon militaire
"Mon origine n'influera pas sur ma capacité d'agir en groupe, quand à l'exécution de l'ordre, tout dépend de l'ordre, nous autre habitué à la discrétion somme habitué à prendre des initiatives et somme plus efficaces dans la reconnaissance et les attaques surprise puissante et rapide"

J'espère que les autres vont vite arriver, je ne vais pas tenir longtemps à jouer le jeu de la hiérarchie, bien que le capitaine à l'air d'être plus équilibré que l'autre tyran.

Ignir tenta de rester le plus droit possible, tentant de garder tant bien que mal la position qu'avait Aleksandr. Cela commençait à être douloureux, surtout pour sa fierté.