Le melessë tourna doucement le museau du cheval vers son visage et lui chuchota quelques paroles inaudibles à l'oreille, avant de remonter en selle d'un bond. Il semblait prêt à repartir si nécessaire.
Le tieffelin poussa un grognement dégouté en voyant le druide perdre son temps à soigner la rosse du demi-elfe. Il ne fallait pas aider les citadins, sinon ils n'apparendraient jamais rien ! Bien sûr que foncer avec son bourrico dans la bataille aller voir la pauvre bête être blessée. Et pour pas grand chose; Balafre semblait plus doué pour égorger des braves gars dans une cuisine que tailler dans l'horreur à coup de sabre, pour autant que Kaer pouvait en juger.
Il retourna vers sa mule en soupirant.
"Va falloir bouger, l'gars. J'crois pas qu'ce soit les seules salop'ries du coin! Magnez-vous, faut sortir de c'te brume pourrie!"
Il remonta sur sa mule et chercha à percer les vagues blanchâtres du regard.
Le sorcier fit déplacer sa monture pour apercevoir le cercle rituel impie un peu plus loin. Cependant il ne restait de la chose qu’une terre moite d’hémoglobine, et une forte odeur d’ammoniac.
Dans ce silence lugubre Gabolo reprit de sa poigne les rênes de sa monture et repartit raconter à ses alliés ce qu’il avait pu voir de leur précédente découverte.
Le groupe inquiet s’avança plus profondément dans la forêt sauvage. Le brouillard ne semblait point disparaître, mais s’intensifier jusqu’à arriver à la bordure d’une clairière enchâssée dans l’écrin sylvestre, surplombé par les immenses branches d’un chêne immense aux feuilles pourpres.
La circonférence de l’arbre était assez large pour qu’une dizaine d’hommes soit nécessaire pour en faire le tour. Des stèles recouvertes de runes et de glyphes sortaient du sol, tels les crocs de la terre affamée, cherchaient à dévorer le végétal dans son entièreté. La brume semblait incapable d’en franchir le seuil.
Un homme à genoux, vêtu d’une aube marronne, brandissait un calice de cuivre enroulé à la va-vite dans des bandelettes de chanvre huilées. Il récitait une litanie, difficilement audible.
Edwald Therlack de Monteroche - Mage de guerre (6)
DV : 6D8 - PV : 45/45 (S) PV - Fat : 0 - SB:11 - CA : 12
FOR=16 DEX=10 CON=14 INT=18 SAG=10 CHA=10
Athl(+6); JS INT(+7); Arca(+7); Hist(+7); JS SAG(+3); Pers(+3)
Kaer regarga l'autre gugusse devant son arbre. Il n'aimait ni ce qu'il voyait, ni ce qu'il entendait. Il avait l'impression que l'autre dingue appelait la brume ou quelque chose du genre. En tout cas, il ne lui disait rien de bon, il le sentait dans ses tripes. TIrant son arc, il gronda et décocha une flèche !
Je vis Kaer bandait son arc et décochait sa flèche. Cette scène m'apparu comme au ralenti. Choqué par la soudaineté de l'attaque. Par la soudaineté ou bien par la stupidité hors norme de cette attaque, encore une fois nous n'avons pas eu le temps de nous concerter, d'établir un plan, une tactique !!!
Il ne s'agit pas d'une rixe amicale entre ami là, j'ai la vague impression que cette adversaire est d'une puissance nettement supérieure au créature rencontrer précédemment. Le combat s'annonce rude, nous aurions pu nous préparer nous ne l'avons pas fait !!
Cependant, ma stupeur suite à la réaction de Kaer passait je me contentais de lui hurler "Imbécile !!!! nous aurions pu tendre une embuscade, le prendre par surprise !!!". Tout en criant je sortais ma hache de son fourreau et prie mon bouclier, accordant une prière rapide à mère nature dans l'expectative du combat à venir.
Styrm tâtait encore sa jambe en marchant, là où la blessure causée par l’attaque du cadavre errant se trouvait encore quelques instants plus tôt. La magie de la dénommée Bienfaisance avait été radicale, il n’y avait plus rien. Styrm souffrait toujours de l’affrontement, mais la blessure, c’était du passé.
Il avait chaleureusement remercié l’étrange femme, même s’il ignorait s’il était bien prit. Dans son clan, c’était les shamans qui soignaient, et il fallait leur faire une offrande après coup, souvent du gibier. Mais Bienfaisance ne lui avait rien demandé. Était-ce un oubli ? Torfi disait toujours que les citadins se comportaient différemment de ceux du clan.
Oui, quand ils seraient tous sortis de ce bourbier, Styrm lui demanderait si elle souhaitait un lapin, ou autre chose, avant de continuer.
Ils finirent par déboucher des brumes devant un espace dégagé, où trônait un arbre énorme. De tels ancêtres étaient rares, dans les terres froides. Un léger frisson courut dans le dos du barbare. Les esprits des bois devaient habiter le lieux.
Puis soudain, un arc claqua. Sourire d’ange venait de décocher une flèche à l’encapuchonné du pied de l’arbre.
- Un ennemi ? Encore un déjà-mort ?
Le barbare sorti son énorme cognée, sans trop comprendre le pourquoi de la situation mais prêt à frapper avec sa demi-lune.
Les Aigles d'Arolavie : Yardan, adepte du Dieu-Dragon - Moine de niveau 6
CA 15 - PV 45/45 (6d8) - DV 6/6 (d8+2) - Points Ki 6/6 - Héroïsme 3/3 - Gourde 10/10
L’homme sur ses genoux murmurait alors qu’il rapprocha à son cœur la coupe de cuivre enchainée de tissus. Les pustules sur son bras noir étaient fendillées, laissant légèrement s’échapper un épais liquide sombre.
«... L'avènement du sombre rêve n'est qu'une question de jour. J'en appelle au chant de la dame de guider depuis les ombres, les noirs bataillons de craquelés damné. Que s'ouvre la porte à travers ce vaisseau de bois et de sève ! »
Le hurlement de la flèche du rôdeur laissa l’inconnu de marbre, alors qu’elle se planta violemment dans son épaule, la traversant. Une gerbe de sang cramoisi vint enduire les ornements du calice, et souiller les bandelettes du précieux fluide écarlate. Il tourna alors légèrement sa tête voilée en direction du groupe.
« Que vois-je ? … de futurs vaisseaux ? … »
Il se releva alors que fonça le chevalier des steppes de l’ouest, découvrant alors l’immonde réalité de son membre nécrosé : les pustules n’étaient que les paupières d’une myriade d’yeux noirs donnant sur le néant. Trois feux follets rougeoyants s’extirpèrent de la coupe cuivrée décrivant un éventail aux dessus de l’homme.
« Le sang offert en tribu servira la cause de la Dame et d’Ysmarion, l’épineux ! »
Des épines sortirent de la coupe perforant ainsi les mains d’Ysmarion, le liant ainsi à l’objet.
La lame du cimeterre fut plus leste que les mouvements du druide aux cent yeux d’ébènes, et vint s’abattre de son inertie sur le maudit.
Tutoriel :
certains adversaires de cette campagne, son considérez comme des êtres « hors-du commun » et se voit alors bénéficier de mécaniques uniques comme les actions légendaires, et/ou de plusieurs vies.
Une créature de ce genre peut alors disposer de 3 actions légendaires qu’elle récupère au début de chacun de ses tours de jeu. Elle peut alors entreprendre une de ses actions entre les tours de jeu de ses adversaires. Certaines actions particulièrement puissantes peuvent ainsi consommer plus d’une action légendaire en même temps.
Le paladin profita du monologue du malandrin pour taillader le malheureux de son cimeterre, qui essaya d’effectuer un rapide mouvement d’esquive en vain.
map roll20 mise à jour ; vos pv sont à remonter si vous avez été soigné.
Pas d’esquive (Réaction ; Ysmarion) : Ysmarion obtient un bonus de +2 à sa classe d’armure jusqu’au début de son prochain tour.
Dégât subit depuis le début par Ysmarion : 8+6 =14
Initiative
Ysmarion – 22
Kaer & Jinzeh – 19
Raginal – 13
Styrm – 12
Bienfaisance – 5
Gabolo – 3
Les trois feux follets rougeoyants se logèrent dans les plaies du druide avilies et dans un léger glas, ces dernières se refermèrent à chaque orbe consumé.
Les mains d’Ysmarion devinrent bleuâtres en se couvrant de givre, et d’un simple contact la monture de Jinzeh se retrouva recouverte d’immondes engelures et de cristaux de glace, comme si elle venait de subir l’usure d’un long hiver nordique en l’espace d’un instant. Elle s’effondra alors sous son propre poids, morte.
Jinzeh fit preuve de précaution lorsqu’il sentit son cheval s’effondrer et sauta de justesse pour ne pas tomber à terre. Ysmarion en profita alors pour se déplacer légèrement en direction de l’arbre géant.
Kaer poussa un beuglement de rage particulièrement sonore en voyant la malheureusement monture du paladin s'effondrer au sol. La pauvre bête n'avait rien demandée à personne, et cet espèce de fumier corrompu l'avait tué sans une once dh'ésitation. Il attrapa le carquois accroché sur sa mule, le passa en bandouillère dans son dos d'un mouvement fluide avant de claquer la croupe de sa fidèle monture, afin de l'inciter à s'enfuire loin d'ici. Elle reviendrait s'il l'appelait, de toute manière.
Se décalant sur la droite de presque 5 mètres, afin de s'offrir une ligne de tir aussi claire que possible, il piocha une flèche d'un mouvement fluide, prit position et tira. Malheureusement, dans sa précipitation et sa rage soudaine, il n'était pas parvenu à atteindre sa cible, la flèche hurlante allant se perdre dans les fourrés.
Attaque 1d20+5 = 8; échec !
"Jakaar dragatukir, vatrak !" cracha-t-il en diabolique sans même s'en rendre compte, sa bouche immense s'ouvrant en grand, révélant ses crocs monstrueux.
La flèche criante vint se planter dans une des branches de l’arbre et tomba au sol sous forme de brindille inerte.
Le druide leva alors le calice ensanglanté, et sept brindilles autour de lui se levèrent avant de bruler dans les airs. Les cendres se rependirent alors en une large zone sur le champ de bataille.
« Oh-Pehos Tekki Elessa ! »
Des ronces et épines sortirent du sol comme des lames d’épée obstruant le chemin entre les aventuriers et le malin. Le paladin fut de surcroit encerclé par les ronces dont les épines transpercèrent ses bottes, léchant les chairs du preux.