[Arolavie] Chapitre 1 - Garder la frontière Une aventure de la garde lunaire de Fort Ditelni à la frontière nord-ouest de l'Arolavie.

[grayfoxliquid]

Czepble écoutait le capitaine avec attention, il ne voulait pas commettre d’erreurs de jugement le moment venu… surtout s’ils impliquaient la survie des membres de l’une ou l’autre des manicles.
Il voulait en parler rapidement à Ludmilla, puis donner les consignes nécessaires aux autres.

"Capitaine, de combien de temps disposons-nous pour nous préparer ? Je voudrais parler à la chef de manicle Ludmilla de nos options stratégiques et tactiques et ensuite donner les consignes nécessaires à mes soldats."

[Casaïr]

Ludmilla écouta le capitaine exposer les faits ainsi que leur mission, et sa réponse à Ignir la fit trembler de colère. Des marchands d'esclaves, tout pour me plaire, songea-t-elle, en proie à une fureur grandissante.

Elle se reprit en entendant son nom sortir de la bouche de Czep. Elle acquiesça rapidement. Oui, on doit s'accorder dès maintenant alors qu'on a tout juste eu le temps de faire connaissance. Cette première mission lui faisait un peu peur, elle qui venait de changer drastiquement de vie. Un regard à sa sœur, impassible. Du moins en apparence. Est-ce que tu as déjà du te battre ?... Sans doute, c'était après tout pour ça qu'elle avait pris les armes...

"Mon capitaine, demanda-t-elle, presque surprise d'avoir osé parler, dans le cas d'une rencontre hostile, a-t-on pour consigne de faire des prisonniers ?"

A vrai dire, elle préférerait capturer que tuer, et avait un peur de se retrouver avec la mort de quelqu'un sur la conscience, dut-il être un bandit...

[Iris]

" Une question à la fois, Chef de manicle Ludmilla." gronda le capitaine à qui la jeune femme venait de couper la parole.

A l'adresse de Czepple : "Voukoll vous encadrera, suivez ses instructions."

A Ludmilla : "Ne faites de prisonniers que si cela ne compromet pas votre propre sécurité."

Un signe de tête à Voukoll : "Vous avez entendu le capitaine ? Vous avez 10 minutes pour préparer votre paquetage, direction l'écurie. Le demi-démon, tu récupères Colombes comme canasson, j'espère que tu s'ras meilleur à ch'val que ton chef de manicle !"

" Qu'est-ce que vous foutez encore là ? Bougez vous l'cul !"

Il n'était manifestement plus temps de poser des questions.

[Lucasdlk]

Tout etait encore flou dans la tete de Tauron.
Premiere mission, assaut d'un village. Allait-il devoir se battre ? Etait-ce qu'on attendait de lui ?
Il avait entendu les priorité de la mission. Etudier, securiser et SOIGNER.
Oui, quelqu'un avait besoin d'un medecin. Il devait etre ce medecin.

Il couru harnasser son cheval. Dans la foulé, il cria
"Celeb !"
Son chien avait compris le message, il decendait les escalier et couru pres de Tauron et de Furet.
"C'est bien, tu va venir avec nous."
Celeb remuait joyeusement la queue. Tauron lui caressa brievement le dessus du crane.
Il prepara ses rations, ses composants medical et quelques herbes qu'il fourra dans les sacoche du cheval.
Il regarda autour de lui, tout le monde s'affarait. Il laissa Celeb et furet et parti chercher 3 torches qu'il mit comme il put dans la sacoche.

[Aeghiss]

Escorteur de caravanes est un métier qui apprend à être toujours prêt. Aussi, après que mes supérieurs aient fini leur conversation, je n'eus qu'à aller quérir des rations auprès de l'aubergiste Nana.
J'allai ensuite seller Corneille, montais en selle, et me tins prêt au départ, attendant les consignes. Il m'avait fallu moins de cinq minutes.

[Casaïr]

Et voilà, encore courir !

Mais dix minutes pour se préparer, ça ne laissait guère de temps pour la parlotte. Milla lança à Czep "on se parle après !" avant de foncer vers son dortoir, flanquée de Jasna et de Yardan, Tauron ayant déjà filé comme une flèche.

"Il nous faudra récupérer de quoi manger, on passera voir Nana une fois les sacs faits, dit-elle. Si vous pensez à autre chose, n'hésitez pas mais ne vous surchargez pas."

Si j'avais su, je n'aurai pas défait ma tresse... Elle récupérait son sac et sa toute dernière tenue de change, laissa de côté ses affaires de nuit, prit malgré tout sa brosse, trois torches, hésita entre porter le ciré contre la pluie et le mettre sur elle, se rappela du temps récent, l'enfila à toute vitesse, sangla ses épées à sa taille avant d'aller aider Jasna si elle avait besoin d'aide. Pfiouh, je crois que je n'ai jamais été aussi vite ! Et l'angoisse vint : elle allait effectuer sa première mission et se crut sur le point de s'effondrer.

Mais qu'est-ce que je fais ici ? je ne suis pas un soldat, je ne manie ces épées depuis même pas quelques mois... C'est pas moi la guerrière ! Je... Elle jeta un regard éperdu à ses compagnons, soudainement incapable de parler.

[Nailseater]

Jasna avait écouté -impassible- l'ordre de mission ainsi que les questions que ces camarades avaient posé. Elle tiqua un peu quand Milla se fit réprimander mais ne réagit pas. Sa sœur apprendra.

" Qu'est-ce que vous foutez encore là ? Bougez vous l'cul !"

La guerrière salua ses supérieurs et suivit sa soeur jusqu'à leur chambre. Elle fit son sac rapidement. Change. Chemise de maille. Attacha son baudrier et y accrocha sa hache. Hésitant quelques secondes, elle attrapa son collier et l'accrocha à son cou.

Elle se retourna vers ses coéquipier et c'est à ce moment là qu'elle perçut l'angoisse de sa soeur. Elle parcouru les quelques mètres qui les séparaient et la prit dans ses bras. Puis lui chuchota :

"Tout va bien se passer. Je suis là et je veille sur toi. Rappel toi pourquoi tu es ici."

Elle posa un baisé sur sa joue et ajouta pour tout le monde:

"Prêt ? Notre première mission ensemble compagnons, soyons fiers de nous, d'accord ?"

[Atorgael]

Levko n'avait que son arc, ses flèches et son sac à récupérer dans son coffre. Il se dépêcha d'aller les chercher.

Une première patrouille toute simple. Aller sur place, constater, soigner et revenir avec des infos si possible. Quant à faire des prisonniers, Levko en doutait fortement. Les pillards n'étaient pas du genre à se laisser prendre aussi facilement.

Une fois ses affaires sur le dos, il alla aux écuries pour harnacher écureuil. Pas encore habitué à cette grosse bête, il lui parla gentiment comme il avait vu faire son père quand... Quand son père emmenait le gros cheval de trait du village retourner les champs derrière la maison.
Il glissa une de ses dagues dans ses fontes au milieu d'une couverture et se dirigea en tenant écureuil par la bride vers le centre de la cour du fort pour attendre les autres.

[Soulnight]

Ignir écoutât la réponse du capitaine avec attention, rien n'était sur. Ce qui laissait planer le doute, et piqua sa curiosité.
Lorsque le Voutroll se mit à hurler, Ignir se dirigea vers la chambre pour prendre son paquetage, le sécurisant pour empêcher le contenu de tinter ou de faire du bruit. Il suivit aussi ses compagnons pour aller chercher les rations, en passant devant son chef de manicle, il lui toucha deux mot : Je ne sais pas si tu sais Djebb, mais les Tieffelin peuvent voir dans le noir, il le laissa ensuite parler avec Ludmilla, du moins, c'est ce que Czep avait dit.
Sur le chemin de l'écurie, on pouvait voir la détermination sur le visage d'Ignir, et une fois dans l'écurie ... Fichtre, c'est lequel Colombe ?

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Czepble écouta l’ordre de Voukol et aurait aimer lui faire manger son slip pour avoir parlé comme ça, mais il commençait à s’y habituer.
Il salua ses supérieurs et se sentait mal à l’aise. Devait-il donner des ordres supplémentaires pour montrer qu’il savait gérer une manicle ? Les ordres avaient été clairs et il ne voulait pas donner à l’idiot l’impression de vouloir le supplanter. De toute façon ils se mettaient déjà en route. Il s’essayera à l’exercice une autre fois. Il répondit encore à Ludmilla avant de se mettre en marche "ok".

Il alla donc d’un pas rapide vers le dortoir et récupéra son nécessaire dans son coffre. Il hésita un moment quant à ses habits de roublard. Il y tenait et qui sait s’il n’allait pas en avoir besoin ? il l’emmena finalement, elle pourrait s’avérer utile mais laissa quelques autres ustensiles de côté comme ce sac de billes, il pourrait trouver des affaires sur place qui allaient les remplacer. Et bien sûr son nécessaire de voleur, toujours utile et ne prenant que peu de place.
À la remarque d’Ignir il se demandait où il voulait en venir ou si c’était juste sa nervosité qui parlait. "Cela nous sera bien utile Ignir, je suis content que tu sois dans l’equipe".
Il enfila encore son armure de cuir avec les ceintures sur lesquelles il accrocha ses dagues, avant de passer prendre ses rations chez Nana.

La plus grande épreuve l’attendait maintenant : monter à cheval. Il détestait cette sale bête et c’était réciproque. Il voyait l'hésitation du Tieffelin dans l'écurie "C'est celui de gauche, là-bas" lui indiqua-t-il. Finalement il réussit tant bien que mal à monter « Bécasse » et rejoignit les autres au point de rendez-vous.