[Arolavie] Chapitre 1 - Garder la frontière Une aventure de la garde lunaire de Fort Ditelni à la frontière nord-ouest de l'Arolavie.

[Iris]

Yardan était descendue et entamait de grandes réflexions tandis que Tauron constatait que les chiens de l'autre côté était surtout prêts à bondir hors de la pièce et monter à l'étage en dévorant tout sur leur passage...

De leur côté, Ludmilla et Jasna à présent rassemblées tentaient de négocier dans le clair obscur rougeoyant de leur éclairage, s'entraînant à faire des sourire persuasifs et rassurants.

Spoiler

Ludmilla : CHR 2 + D20 (19) = 21 (intuition, D20 = 7)
Jasna : CHR 1 + D20 (6) = 7 (et pour l'intuition, D20=1)

Les deux jeunes femmes n'étaient pas du tout sûre de la manière dont il fallait s'y prendre et pataugeaient lamentablement en essayant d'agiter des joujous, de faire des sourires un peu forcés... Tandis que les chiens en bas aboyaient avec force et menaces, semblant jurer être prêts à réduire les filles en charpies car elles avaient fait pleurer la fillette qui ne répondait toujours pas.

Ludmilla à force d'efforts parvint malgré tout un tout petit peu à détendre l'enfant. Elle pleurnichait moins et les regardait, les larmes aux yeux, avec une expression un peu plus interrogative, mais toujours éminemment sur la défensive. Le progrès était réel mais fragile.

[Casaïr]

Milla avait pensé, un peu naïvement, que ce serait un peu comme quand Jasna était petite mais dût se rendre à l'évidence : la dernière fois qu'elle avait parlé à une fillette aussi petite, elle-même n'était pas beaucoup plus vieille ! Malgré tout, la fillette semblait se dérider un peu, et maintenant qu'il y avait un peu plus de lumière, elle en profita et observa un peu plus la pièce.

"Tu as ton doudou ? Sinon je peux te le chercher, si tu veux."

Elle eut une idée, qui valait ce qu'elle valait, mais c'était plausible. Elle posa tout doucement son sac, en sorti les rations préparées par Nana avant de se tourner vers la fillette :

"Tu dois avoir faim, non ? Et soif aussi. Si tu veux, je te pose ça là, négocia-t-elle en montrant le bout du lit, et tu prends ce que tu veux, d'accord ?"

Elle attendit encore un peu, histoire de voir si son plan fonctionnait avant de redemander : "tu veux bien me dire ton nom ?"

[Lucasdlk]

Tauron etait perdu. Voila que Yardan revenait plein de mauvaise nouvelles
Alors c'etait une enfant...
Il pris le temps d'expliquer au chiens que la fillette allait bien. Mais il savait que ca ne servirait a rien. Il conclu :
"Yardan, Je vais chercher la fillette. Cela rassurera les chiens. Mais je suis pas sur qu'ils soient tres patient. De plus, le blessé sera peut-etre mort si on agi pas. Je laisse Celeb avec toi." Il fit signe a son chien, il etait bien dressé, il ferait ce qu'on lui dit.
Tout en parlant, il se deplaca dans l'escalier. Quand le reste de la Manicle etait en vue, il ralenti le pas et tenta une approche avec la petite. Il vit les 2 fille se depatouiller avec l'enfant mais on aurait dit que c'etait leurs premieres fois avec un poupon. Il les ecarta.
"Bonjour mon enfant.. Je m'appel Tauron. Voici Ludmilla et Jasna. Malgré les apparences, ce sont des filles, comme toi. Je sais que tu a trés peur, mais en bas il y a des chiens. Les tiens je suppose. Ils on peur, ils croient que tu va mal.. Est-ce que tu voudrais bien les rassurer ? Tu ne voudrais pas qu'ils nous attaques ? Allez vient"
Il tendit sa main tout doucement.
Il etait extrement tendu. Si la fillette se metait de nouveau a pleurer, Yardan devrait faire affaire a 4 molosses déchainés.

[Iris]

Voukoll réfléchit et décida : "Mettez moi les cadavres dans une maison qu'on peut fermer."

" A l'aube j'irais au temple de Mort chercher un prêtre. En attendant je vais voir où ils en sont dans leur fouille de maison. "

" Votre manicle va suivre les brigands pour voir dans quelle direction ils partent. Vous n'essayez pas d'engager le combat : il faudra être discret et tenter de repérer leur campement. Des prisonniers, c'est encombrant, ils devront les mettre quelque part. Nous avons besoin d'informations pour organiser nos actions. "

" La manicle de Ludmilla va surveiller les morts le temps que je revienne et s'occuper des rescapés qui doivent se cacher dans les bois. "

"Gardes, c'est le moment de montrer ce que vous valez. Les vies des villageois sont en jeu : pas de prises de décision sur un coup de tête !"

[grayfoxliquid]

Czepble était soulagé. Enfin le sergent avait donné des ordres qui servent à quelque chose, il se tourna donc vers les membres de sa manicle. "Vous avez entendu le sergent ! Ignir et Aleks, vous m’aidez à trainer les corps dans la maison la plus proche. Levko, tu surveilles les corps et la maison en attendant la manicle de Ludmilla, je ne veux pas de nouveau me faire surprendre par une de ces… choses. Quand vous trainez des corps, prenez-les par les jambes et les pieds. Si l’un d’eux se décidait à se relever, il aura plus de mal à nous attraper. Wulfstan, on compte sur toi pour trouver le chemin, mais ne vas pas trop loin, la direction suffira pour le début. On partira à l’aube pour les suivre, la clarté nous aidera et le soleil levant peut nous donner un avantage."

Après avoir donné ses ordres, Czepble commença à s’exécuter. Il ne pouvait s’empêcher de repenser au coup que ce mort lui a donné plus tôt, il en sentait encore les effets. Le pire était sans doute l’humiliation de se faire surprendre de la manière. En plus certains des autres avaient vu ce qu’il savait faire, la prière, les soins… pourvu qu’ils ne poseraient pas de questions !
En traînant le premier mort vers la maison, il réprimait une immense envie de lui trancher la tête, poignarder le crâne, peu importe, pourvu que cette créature ne se réveille pas. Mais il ne pourrait le faire. Profaner des corps après un tel massacre ne jetterai pas la meilleure lumière sur la garde.

[Soulnight]

Le corps d'Ignir était encore douloureux, il s'était un peu reposer en attendant que le sergent donne un ordre. Enfin, ce type au caractère d'un troll partait, il se sentait soulagé. Il aida Czep à prendre le corps pour les amener dans la maison la plus proche. Ignir croisa les bras de la créature avant de la soulever, ainsi, elle devrait faire une torsion pour les attaquer, ce qui lui laissera la temps de dégainer.
Il n'avait trouvé aucune trace qui laissé entendre que c'était l’œuvre de sa mère, toutefois, elle savait se faire discrète, éviter de se faire prendre. Cette angoisse ne finira donc jamais !!!... La monté de rage qu'il avait envers sa génitrice lui fit soulever le corps plus vite et plus fort qu'il ne l'aurait voulu. Rug lui avait appris à gérer ce genre de crise d'angoisse et de rage méler, avec la respiration. Ignir se concentra alors sur sa concentration, tout en bougeant le corps avec ses compagnons.

[Atorgael]

Levko hocha de la tête aux ordres de Czep, surveiller lui allait bien.

Il en profita pour nettoyer la lame de sa rapière et débarrasser le noble acier de la souillure du mort.

Le combat l'avait bouleversé plus qu'il ne l'aurait imaginer. Ce n'était pas la première fois qu'il otait la vie, mais cela avait toujours été pour lui, pour sauver sa peau. là, il avait sauvé la vie d'un autre, une personne qu'il ne connaissait pas quelques jours avant. Étonnant et bouleversant pour un solitaire comme lui. Serait-il en train de s'attacher à ce groupe disparate et bigarré ?
Le temps le dirait.

Il avait apprécié à sa juste valeur les sorts du mage, s'il avait porté le denier coup, cela n'aurait pas été suffisant si Aleks n'avait pas fait son travail. il suffisait de voir l'état de Czep et les marques de coups et griffures qu'il portait encore.
Aleks pouvait se révéler un compagnon important pour leur manicle.

tout à ces pensées Levko ouvrait l'oeil et surveillait les alentours avec attention et ... professionnalisme ?
Vraiment étrange que tout ceci !

[Edzart]

J'attendis un instant que Czep termine d'appliquer ses soins. Quand il eut donné ses ordres, je me redressai et rangeais avec précaution ma baguette dans son étuis. Quelle saloperie que ces morts qui refusaient de rester dans l'état dans lequel ils étaient destinés à rester !
Je m'approchai de Levko qui nettoyait son arme. Après tout... Il fallait bien rendre à Xonim ce qui était à Xonim. Passant à côté de lui, je lui lançai sans m'arrêter réellement, mais ralentissant juste assez pour qu'il m'entende :

"Merci mon vieux. Je sais pas si j'aurais pas rejoint le tas, sans toi."

Faire de ces compagnons mes amis était surement le meilleur moyen de rester en vie au terme de cette entreprise que je comprenais maintenant être plus que risquée. J'allais devoir apprendre à me défendre. Ma magie allait devoir évoluer dans ce sens. Je savais maintenant ce que je voulais. C'était déjà ça.

Sans autre forme de cérémonie, j'attrapai un des cadavres par le pied pour le traîner non sans mal jusqu'à la maison en bordure.

[Iris]

Spoiler

Improvisation de règle : Établir le contact avec la fillette

La peur de l'enfant a 20 "Pv" et une "CA" de 13 et remonte quand elle a peur ; elle diminue quand la persuasion est réussie (ou tout autre moyen de réduire la peur). L'enjeu est surtout le temps nécessaire pour y parvenir. Vos dégâts contre la peur sont alignés sur les dégâts du moine, la croissance des dégâts n'ayant lieu que pour les individus ayant la compétence Persuasion ou étant créatif sur un coup spécial de réassurance. Les jets d'intuition permettent de trouver une faille et donc réduire la "CA" (d'autant que votre bonus de compétence+bonus carac). Vous avez l'avantage sur le jet de Persuasion quand vous avez des arguments ou apportez quelque chose en plus.

T+23 : Jasna, échec
T+24 : idem
T+25 : Ludmilla réussite, dégâts de D4(4)+CHR 2 = 6
T+26 :

• Jasna : D20 (18) +CHR 1 = 19 | D4(4)+CHR 1 = 5
  Ludmilla : D20(17, 18) +CHR 2 = 20 | D4(1)+CHR 2 = 3
  Tauron :D20(16, 2) +CHR 0 = 16 | D4 (3) +CHR 0 = 3
  
  PEUR = 20-6-5-3-3 = 17

La fillette avait encore de grosses larmes aux yeux, mais hocha timidement la tête à la proposition de Ludmilla de chercher son doudou, et elle regarda Tauron (et ses drôles d'oreilles d'elfes) avec presque plus de curiosité que de peur. Pendant ce temps Jasna s'essayait à des sourires et des grimaces enjouées.

En bas Yardan tenait compagnie à une porte qui était barricadée de son côté : les brigands avaient coincés une table et une chaise devant. A présent que les molosses aboyaient comme s'ils étaient des démons furieux, le moine pouvait comprendre la précaution des maraudeurs. La porte tremblait à chaque coup. Les chiens paraissaient charger ou essayer de s'abattre dessus... et ils redoublaient d'efforts en constatant qu'elle paraissait sur le point de céder !

Une chaise tomba de l'édifice visant à bloquer la porte. Yardan avait le choix entre se coller à la porte et lutter contre les chiens (au risque, s'ils passaient, d'être identifié comme ennemi) ou de filer à l'étage se barricader avec ses compagnons, ou toute autre solution que sa créativité lui dicterait.

[Casaïr]

Alors que Ludmilla cherchait le doudou qu'elle finit par trouver en suivant les indications de la fillette, Tauron arriva en bousculant la rouquine dont le premier réflexes (périlleux dans n'importe qu'elle autre situation) fut de regarder qui avait osé faire ça.

Mais qu'est-ce qu'il fait là ? Et c'est quoi, ça, "contrairement aux apparences" ?!

Avant de reprendre sa place, elle posa une main douce sur l'épaule de Tauron, serrant et imprimant doucement un mouvement afin de l'écarter du passage, tout en ajoutant d'un ton enjoué :

"Quand cette histoire sera terminée, il faudra qu'on discute, toi et moi, sur un sujet important. Pour le moment, essayons de nous en sortir sans bobos, d'accord ?"

Le regard qu'adressa la rouquine à Tauron n'était pas du tout enjoué, bien au contraire. Ses yeux gris s'étaient fait durs comme l'acier et ne souffriraient d'aucune réplique de la part de l'elfe. Se rasseyant devant le lit sous lequel se cachait l'enfant, elle tendit la peluche et tenta une nouvelle approche. Des souvenirs lui revinrent en mémoire, lorsqu'elle devait rassurer Jasna quand elles étaient enfants. Radoucie par ces douces pensées, elle espéra que ce qu'elle allait dire convaincrait pour de bon la fillette à sortir de sa cachette.

"Je sais que tu as peur, petit cœur, et c'est normal, la situation est effrayante, mais ce que dit mon ami aux longues oreilles est vrai, nous allons avoir besoin de toi pour aider celui qui est enfermé dans la cuisine."

Une pause avant de reprendre.

"Je vais te dire un secret, quelque chose que même ma petite sœur ignore. Quand nous étions enfants, nous vivions dans une maison, avec des gens très très méchants, et j'avais tout le temps peur. Et tu sais comment j'ai réussi à devenir courageuse ? Parce que j'avais une héroïne : ma petite sœur Jasna. Elle me donnait de la force et du courage pour ne jamais reculer. Et elle m'en donne toujours aujourd'hui"

Un regard vers sa cadette : "c'est pour ça que je la protège autant, parce qu'elle représente tellement plus qu'elle ne le croit."

De retour sur la petite fille : "Et aujourd'hui, si tu le veux bien, je peux être ton héroïne, je veux bien te protéger, pour que tu avances sans avoir peur. C'est le moins que je puisse faire, n'est-ce pas ? Tu veux bien venir avec nous ?"

Elle avait terminé sa phrase en ouvrant les bras, comme sa maman faisait lorsqu'elle voulait lui faire un câlin, espérant que cela toucherait autant la fillette devant elle qu'elle-même lorsqu'elle avait le même âge.