"Un gobelin ? m'étonnais-je en haussant les sourcils. Et que devons-nous faire au sujet des brigands ?"
J'attendis les ordres* avant de saluer et de m'en retourner, me demandant comment Gaspardin prendrait la nouvelle.
Tu peux me mp pour faire plus simple
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Je passais rapidement à l'armurerie pour récupérer des armes plus à même de m'être utile, soit deux épées courtes et une cotte de mailles. Je me sentis immédiatement mieux en sentant le poids familier de l'armure entre mes mains, ce qui me fit tiquer quelque peu. Il n'y avait pas si longtemps, ce genre de choses m'aurait semblé totalement effrayant, mais aujourd'hui, c'était devenu comme une seconde peau. J'allais ensuite dans le dortoir, récupérais le change qui m'attendait dans mon coffre avant de trottiner jusqu'au sauna et nettoyer toute la crasse de ces derniers jours. L'eau fumante ne purifierait pas mon âme mais c'était sans doute mieux ainsi : pour que ma fureur contre ces monstres reste intacte, il valait mieux ne pas oublier cette blessure mentale.
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Une fois propre et fraîche, je me rendis à l'auberge dont j'ouvris la porte joyeusement.
"Salut Nana ! Tu sais que ta cuisine m'a manqué pendant tout ce temps ?"
Je trouvais Gaspardin attablé non loin, ainsi que deux jeunes femmes que je connaissais pas. Je m'assis en face de lui, l'air désolé.
"J'ai reçu de nouvelles instructions, je ne retournerai pas à la mine, je dois aller enquêter avec un... gobelin sur les brigands. Ils semblent s'être mis en mouvement."
Après avoir dit cela, je me retournais vers la tenancière.
"Dis, tu pourrais améliorer un peu ma coupe de cheveux ? J'ai fait ça sur la route mais la méthode employée était un peu... radicale."
Dernière modification par Casaïr le 28 nov. 2017, 00:42, modifié 1 fois.
Gringalet ne savait pas trop ce qui lui avait prit d'accepter cette mission. Enfin si, Nashmeska lui avait promi de le faire rôtir et de le manger s'il continuait à discuter ses ordres. N'empêche, il était au milieu des z'humains et il n'était pas certain que cela soit dans l'ordre des choses.
Tout avait une place quelque part, et la sienne était auprès de sa maîtresse, pas des Grandes gens. Il se balançait vaguement sur sa chaise quand il vit entrer une grande rouquine équipée d'épées courtes. C'était la seule nouveauté de la journée en plus du Halfelin qu'il avait regardé de biais : il n'avait qu'un œil et Gringalet n'était pas sûr que cela lui plaise. Où avait-il perdu le second ? L'avait-il mangé un jour de disette ? Après tout c'était bon les yeux. Son ragoût d'yeux de serpent était un délice et il n'en était pas peu fier. Bon, la cuisine locale se laissait manger mais il prenait grand soin d'avoir l'air dégoûté chaque fois qu'il avalait une bouchée. Et ces trucs-là, ses picots de métal à trois dents, à quoi ça servait quand on pouvait manger avec ses mains ? Il comprenait l'intérêt des cuillères et des louches, on ne pouvait pas tourner à mains nues la soupe, c'était trop dangereux, mais ça ? C'était déconcertant.
"Dis, tu pourrais améliorer un peu ma coupe de cheveux ? demandait la fille aux cheveux de feu à Nana. J'ai fait ça sur la route mais la méthode employée était un peu... radicale." "Évidemment, mon chou ! Astrid et Zoia s'occuperont de te faire toute belle quand tu auras fini ton repas."
De quoi les femelles pouvaient bien parler ? À quoi ça pouvait bien rimer ? Il haussa les épaules et fit de son mieux pour ne pas apprécier le délicieux repas qu'on lui avait servi un peu plus tôt.
Dernière modification par Casaïr le 28 nov. 2017, 00:41, modifié 1 fois.
2 pastilles vertes : une pour le groupe Wulfstan -Ignir dans les anciennes maisons souterraines des faubourgs ; une dans un quartier tranquilles pour Jasna-Voukoll-Aleksandr-Terdéric-Aërys.
L'échelle est approximative, probablement 15 à 30m par côté de carré, mais ce n'est pas exactement ça car les tunnels sont trop larges (et c'est quand même important de voir où on circule). Donc plus un schéma planifié qu'un plan "pur".
Si je ne suis pas là, vous pouvez me trouver ici ou là ou par MP.
Quand Jasna l'interpella, Aleksandr se tourna vers elle. "Effectivement, il ne reste normalement rien de ce chancre. Le portail est fermé. Il était alimenté par la forge. Notre seule préoccupation actuellement doit être ces bandits et ces esclavagistes. Une idée de ce qu'on fait ensuite, Sergent ? J'ai l'impression qu'avec notre équipe de rentre-dedans, là-dehors, les choses risquent de se précipiter."
Il réfléchit un moment : "J'ai toujours quelques illusions qui permettraient peut-être de faire penser qu'un monstre rôde. Ce qu'à fait Caliobé peut peut-être s'avérer utile, si nous nous en servons efficacement ?"
Le magicien se tourna vers Terdéric et lui demanda : "Tu penses que la tour centrale peut être prise facilement ?"
Dernière modification par Edzart le 30 nov. 2017, 11:06, modifié 1 fois.
Aleksandr Novgarad - Mage de guerre - Lv4 PV :35/35- CA : 14
Sorts : 1 4/4 2 3/3 Trait de feu +5 (1d10 feu) Poigne foudroyante +5 (1d8 Foudre) - Supprime la réaction
Déjà impressionné par la qualité de vie des soldats qui résidaient dans ce fort, Gaspardin fut carrément charmé par le soin qu'on mettait en cuisine à nourrir ces corps mis à rude épreuve.
L'air de rien, cela confortait le Halfelin dans son intuition que rejoindre la Garde lunaire était la voie à emprunter pour lui dès maintenant. Alors oui, peut-être que cela venait confirmer les a priori sur les gens de son espèces, attachés au confort de leurs petites personnes, mais bon, y avait-t-il vraiment du mal à faire preuve de la sagesse la plus élémentaire en ce bas monde ? Surtout quand on voyait son plancher d'aussi près : autant avoir les pieds dessus.
- Dis donc Milla, c'est très bien ici, vous êtes chouchoutés dans la Garde lunaire. Nana est une sacrée cuisinière ! (Gaspardin avait bien pris soin de se faire entendre par la Nana en question, il fallait toujours plaire au cuistot, la base !)
Puis Milla lui annonça sa prochaine mission...
- Ah. Bon. Je t'accompagne alors. De ce que j'ai compris de vos discussions au camp, c'est pas de la rigolade ces brigands.
Le gobelin qui le regardait du coin de l’œil et qui dépareillait fortement dans la pièce serait donc de la partie. Intéressant.
"Non, en effet, répondis-je. De ce que l'on sait, ce serait eux qui ont effectué le raid sur le village à proximité et qui auraient enlevé un bon nombre de ses habitants pour... enfin, tu vois..."
Je m'arrêtais un instant, cherchant à me calmer mais les phalanges blanchies de mes poings trop serrés ne pouvaient cacher mon état d'esprit actuel.
"Je suis heureuse que tu m'accompagnes. Seule avec ce... truc vert, je n'aurai pas vraiment été rassurée de me jeter aussi ouvertement dans la gueule du loup. D'autant que je ne sais pas trop ce qui nous attend là-bas."
J'allais ajouter quelque chose quand Astrid vint me tirer par l'épaule.
"Allez, viens donc avec moi, c'est l'heure de te refaire une beauté ! Et pis comme ça, tu pourras nous raconter tes aventures !"
Je lâchais un petit regard paniqué à Gaspardin avec la sensation d'être tombée dans une embuscade mais je suivis tout de même la nièce de Nana dans l'arrière-salle. Là débuta un étrange manège entre les deux jeunes femmes, mélange de gronderie et de taquinerie.
"Ma chérie, me tançait doctement Zoia, la prochaine fois qu'il te prendra l'envie de charcuter ainsi ta chevelure, tu me feras le plaisir de n'en rien faire, c'est juste é-pou-van-ta-ble. Pour moi c'est un zéro pointé." "Mais...", tentais-je de m'expliquer vainement. "Et regarde-moi ça, renchérit Astrid à mon grand désarroi, j'avais jamais vu comme tes cheveux bouclaient !" "C'est à cause de la natte, ça. D'ailleurs, pourquoi toujours une natte ?"
Je n'avais pas le temps de répondre à l'une que l'autre repartait sur autre chose, j'en avais le tournis aussi préférais-je garder un silence poli. Les ciseaux faisaient leur œuvre dans le pépiement continue des deux coiffeuses autoproclamées et je pris peur quand leur nouvelle dispute porta sur le fait de lisser ou pas mes cheveux. Quelque part je sentais que ça allait trop loin mais je ne pus même pas freiner leurs ardeurs quand Zoia attaqua sur un angle imprévu.
"Y avait de chouettes gars dans ton groupe, ils sont passés où ? Tu as joué les mantes religieuses, c'est ça ?" "Mais non enfin !!" "D'après tante Nana, fit d'un ton songeur Astrid, ils étaient quand même un peu tous bizarres, moi je voudrais pas faire équipe avec ce genre de types."
Je restais coite, ne voulant pas tendre une perche qu'elles se seraient empressées de saisir. Je ne sais pas au final combien de temps cela dura, juste à un moment les ciseaux furent posés, la brosse passait tranquillement dans mes cheveux et un certain calme s'installa.
"Finalement, dit Zoia, on a gardé le côté ondulé, tu es nettement plus jolie avec."
Lorsque je pus me regarder, je fus saisie par le changement.
Je ne me reconnaissais pas. J'avais décidé si jeune de me laisser pousser les cheveux que j'en avais oublié ce que cela faisait que de les porter court, d'autant que je n'avais jamais vraiment eu droit à un traitement de faveur tel qu'une jolie coupe. La sensation était différente mais pas désagréable, et les compliments des filles dans mon dos me firent également du bien. Je voyais aussi qu'elles s'étaient faites plaisir, un peu comme si j'avais servi de cobaye. Lorsqu'elles consentirent enfin à me laisser partir non sans me faire promettre du bout des lèvres de leur envoyer ma sœur dès qu'elle reviendrait ("parce là, c'est juste pas possible !"), je rejoignis Gaspardin avec la sensation d'avoir survécu à une tempête, ne sachant trop comment me comporter après un assaut d'une telle ampleur.
"Il va nous falloir nous préparer. Je pense que tu devrais faire part de tes intentions au capitaine Galaktion. Nous partirons sûrement demain à la première heure."
Un messager était allé porter la nouvelle de l'attaque à la jeune seigneuresse. Elle revenait vers la sortie, par les passages éclairés, et sa suite était sur ses gardes. La demoiselle était peut-être nerveuse, mais décida de ne pas se laisser intimider. Elle donna plusieurs ordres -- que Croac entendit -- et repartit en direction de la surface.
S'organisèrent alors des groupes de 7 à 10 gardes et matons, pris en partie sur la garde de la seigneuresse et en partie sur des renforts provenant des mines humaines. Des mineurs suivirent bientôt et furent répartis entre ces groupes, certains avec du matériel de construction.
Caliobé
Dans la conduite d'aération. B5
De là où elle était, Caliobé voyait les ennemis s'organiser énergiquement pour prendre le contrôle des grottes et y ramener l'ordre.
Heureusement qu'il y avait d'autres sorties de conduites d'aération... même si Caliobé ne savait pas précisément où elles débouchaient.
Wulfstan et Ignir
Dans une maison enterrée de la caverne principale (C-D 6)
Wulfstan et Ignir, quand ils jetaient un oeil à l'extérieur de leur abri, voyaient les esclavagistes d'agiter et s'organiser. Pour ces deux rôdeurs, tout cela ressemblait fort à une organisation de battue pour trouver le monstre. Les maisons du faubourg où ils se trouvaient ressemblaient beaucoup à des terriers et ne pouvaient manquer d'attirer l'attention des chasseurs. Ils ne pouvaient pas rester là, mais vers où aller ?
Vous pouvez utiliser le plan avec les coordonnées pour préciser votre destination
Yardan
Dans la caverne principale, vers C6
Seul, choqué de ce qu'il avait vu, et dépourvu de vision dans le noir, Yardan était perdu. Son ordonante était loin. N'aurait-il pas dû se proposer pour l'accompagner plutôt que Gaspardin ? Son devoir était certainement ici, mais dans le chaos, comment savoir ce qu'il fallait faire. Le chef ordonnant Voukoll était théoriquement au puits d'arrivée. Avec l'agitation, il fallait espérer qu'ils ne soient pas restés dans l'escalier, ou alors qu'ils soient partis vers la sortie.
Ludmilla - Gaspardin - Gringalet (!)
A Fort Ditelni
Le serviteur gobelin, la guerrière humaine et le paladin halfelin devaient décider ce qu'ils faisaient désormais : partir de nuit sans repos, immédiatement ? Ou attendre les premières lueurs de l'aube ? Le capitaine Galaktion les laissait se reposer, afin qu'ils fussent le lendemain en pleine possession de leurs moyens, mais les aventuriers pouvaient être intrépides et impatients.
Terdéric, Aërys, Voukoll, Aleksandr, Jasna
Dans une maison discrète d'un quartier discret, dans la cité naine - G4
Terdéric répondit en expliquant que la vingtaine de nains était plutôt dispersée. En fait, il devait même être possible, en profitant de leurs heures de sommeil, ou simplement en étant prudents, de se glisser jusqu'aux archives sans prendre trop de risques.
Voukoll dodelinait de la tête : "Le plan c'est de faire évader les esclaves... mais il faut attendre que ça se tasse un peu,... en même temps, si ces archives sont vraiment importantes, ça vaut le coup de savoir ce qu'il se passe... c'est peut-être rien d'important pour nous, mais ça peut aussi être dangereux pour l'Arolavie... et on est les seuls au courant... "
Le sergent regarda vers les deux magiciens : "Les archives sont écrites en nain, qui sait le lire ? Est-ce que c'est possible d'avoir un duo invisible qui s'infiltre pour récupérer les infos, et pendant ce temps, les autres seront prêts à faire diversion ?"
Après un soupir : "On sait pas trop ce que ça donne ce bordel avec les autres abrutis. Est-ce que Croac peut les guider en sécurité ? Ce qu'on a besoin, c'est que ça s'tasse, après on pourra agir à nouveau et appliquer le plan."
Bizut
A la surface, dans un bois en montagne
Emmitouflé dans sa couverture, Bizut avait bien couvert les braises qui s'éteignaient doucement, et, bien en boule, songeait à son brillant avenir d'aventuriers...
Zzzzzzz...
Si je ne suis pas là, vous pouvez me trouver ici ou là ou par MP.
Les esclavagistes semblait faire une battue. Heuresement que la présence du chancre en ces lieux cachait leur attaque. Toutefois, si battue il y avait, ils étaient en mauvaise posture.
"Je crois qu'il va falloir que l'on bouge Wuflstan, ils ont l'air de vouloir fouiller le coin, et donc tout les abris à proximité"
Ignir Errin, Tieffelin Roublard 1 Rôdeur 2 / Pv 18/23
CA 12
Combat :
Epée courte : 1d6+3
Dague : 1d4+3
Arc court : 1d6+3
"Un dés pour les meujeter tous, une table pour les réunir. Un dès pour les faire jouer et dans le jdr les lier."
Le gobelin avait assisté sans vraiment comprendre le manège des femelles, suivi par des cris étranges. Il se radossa, soulagé : la torture était de mise ici aussi, et il était évident que la greluche qui venait de partir avec l'air paniqué passait un sale quart d'heure. Il continuait de déguster son repas et nota que "Nakunœil" en face le regardait. C'était juste malsain, et il s'y connaissait en malsainitude !
Il continuait de faire semblant de détester ce qu'on lui donnait à manger quand la rousse revint. Elle... semblait différente. Toujours aussi vilaine de son point de vue mais ses cheveux semblaient flotter désormais. Gringalet se fit la réflexion que les outils de torture des humains avaient d'étranges effets secondaires. Puis il l'entendit parler de truc vert. Il regarda autour de lui sans comprendre, sembla remarquer pour la première fois la couleur de sa peau. Il cracha un os de poulet avant de se lever puis de se diriger vers leur table.
"D'abord je ne suis pas vert, je suis comme les marais. C'est pour mieux me... ssidimuler dans l'ombre, m'voyez ? J'm'appelle Gringalet, sourit-il en tendant une main douteuse aux deux compagnons, mais tout le monde m'appelle Gring'. Chuis un Siffleur renommé chez les miens."