[Arolavie] Chapitre 1 - Garder la frontière Une aventure de la garde lunaire de Fort Ditelni à la frontière nord-ouest de l'Arolavie.

[Iris]

Le couloir avançait sous une arche percée de meurtrières, de quoi faire tomber des choses déplaisantes sur ceux qui forceraient la grille. Puis on finissait par aboutir à une petite cour munie d'escaliers et d'entrées permettant de se rendre dans les pièces et couloir du bastion. La cour donnait sur un grand portail entre-ouvert.

En le franchissant, on arrivait à une zone de l'inframonde semi-sauvage. Des indications gravées en langue naine permettaient de s'orienter facilement, entre mines et cité, cité ou mine.

[Pwyll]

Commençant à comprendre que la tension entre les membres de ce groupe n'avait pas forcément de rapport avec sa présence, Caliobé ne savait trop s'il fallait s'en réjouir ou le déplorer. Un groupe sans cohésion risquait de succomber rapidement dans un endroit pareil.

"Mes condoléances pour votre ami. La façon dont il a trouvé la mort pourrait-elle être source d'enseignements pour nous éviter de subir le même sort ? "

Tout en posant la question aux hommes qui la suivaient, la demi-elfe prenait la direction de la Cité des Nains.

[Edzart]

J'observai les runes qui ornaient les murs et humai non seulement l'air, mais aussi tout ce qui flottait dans ces constructions abandonnées. Abandonnées des nains, apparemment. Mais seulement d'eux.
"Prenez garde, nous ne sommes pas seuls ici. La cité se trouve dans cette direction."

Ecoutant les explications sur la mort de Tauron, je hochai la tête, gravement, avant de répondre d'un ton las et monocorde :

"Evidemment. Un lanceur de sort, c'est trop d'encombrement pour un groupe de bandits. Ils ne sont pas en possession, eux, de liens de Xonim et il est trop difficile d'évaluer les aptitudes des arcanistes pour prendre le risque de les garder en vie, n'est-ce pas, Caliobé ?" Sans attendre de réponse, je poursuivis : "Ce sont eux qui sont éliminés en premier... Pas de risques."

[Pwyll]

Sans relever la perche tendue par Aleksandr pour justifier leur méfiance à son égard, Caliobé demanda :

"Vous savez donc qui a tué votre ami ? De quel genre de magie était-il le dépositaire ? Attendez... À voir la fidélité sans faille de ce chien... était-il un Druide ? Je suis fascinée par leur proximité avec les Cours féeriques, dommage, j'aurais aimé lui parler."

[Iris]

Spoiler

Vous arrivez par le haut :

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Guidés par Caliobé et Aleksandr, les aventuriers laissèrent de côté les passages menant aux mines et aux sites industriels. Sur leur gauche, la paroi demeurait, mais la grotte s'ouvrait sur leur droite et laissait découvrir une allée droite menant aux marches de la cité dont l'un des battants de porte était défoncé. On devinait la silhouette des bastions, aux quatre coins, selon un plan typique. Le bastion visible leur cachait la vue d'une grande partie de la grotte.

Tout était calme.

[Aeghiss]

Tout était calme.

Du moins en apparence... Wulfstan connaissait les causes possibles de la chute d'une telle cité, et il se méfiait comme de la peste du Chancre qui avait potentiellement envahi les lieux. Tous sens aux aguets, l'arbalète désormais sortie, le nain avançait avec méfiance, tout en prêtant attention aux écritures des siens, qu'il était le seul à pouvoir lire, et au comportement de Celeb, dont l'odorat animal était susceptible de flairer le danger plus vite que le groupe ne saurait le voir ou l'entendre.

[Edzart]

Je humai l'air, m'arrêtant un instant et faisant signe aux autres d'en faire de même.

"L'odeur du chancre." Je jetai un oeil au nain. "Il est partout, mais je pense que la source ou du moins... la plus grande partie du nid semble se trouver là-bas, au milieu de la ville. Wulfstan, Ignir, sans vouloir vous commandez, vous passez devant ? Vous êtes les plus à même de répondre avec toute la vigueur nécessaire face au chancre. Je ne saurais te refuser l'assaut face à ton ennemi héréditaire, le nain. Tu es celui qui le connait le mieux..."

Je souris, désignant le chemin qui menait au coeur de la cité. Je jetai un oeil à Levko, espérant qu'il resterait sur ses gardes et prêt à défendre l'arrière garde bancale que je formais avec Caliobé.

[Iris]

Le groupe était parvenu aux portes de la cité. Il découvrait des sortes de fils tendus, comme des toiles d'araignées, mais ce n'en étaient pas. La substance était plus rigide, comme un fil de cartilage si c'était possible.

En les examinant, Wulfstan chercha à faire émerger des souvenirs.

[Pwyll]

Les hurluberlus qui l'entouraient n'avaient même pas la décence de lui répondre quand elle parlait. Cette compagnie était tristement déplorable. Et tout le monde semblait prendre leurs ordres du monstrueux Aleksandr, malgré certaines réticences qu'il lui avait semblé ressentir, non exprimées ou à demi-mot, à l'égard du bossu...

"Non, mais sinon pas de souci, vous répondrez à ma question sur votre ami décédé la semaine prochaine."

La sorcière concentra son attention sur les environs, mais pour le faire efficacement, elle devait en réalité se lancer dans le plus infâme des périples intérieurs.

Focalisant à contrecœur ses sens sur cette salissure intime et révoltante qu'elle ressentait depuis que la chose l'avait touchée dans cette cabane maudite. L'immondice du Chancre était ancrée en elle... et cette grotesque parodie d'élan vital semblait ici comme trépigner d'une impatience... concupiscente. C'était à vomir.

Caliobé aurait tout donner pour un bon bain chaud et parfumé.

[Aeghiss]

"L'odeur du chancre." Je jetai un oeil au nain. "Il est partout, mais je pense que la source ou du moins... la plus grande partie du nid semble se trouver là-bas, au milieu de la ville. Wulfstan, Ignir, sans vouloir vous commandez, vous passez devant ? Vous êtes les plus à même de répondre avec toute la vigueur nécessaire face au chancre. Je ne saurais te refuser l'assaut face à ton ennemi héréditaire, le nain. Tu es celui qui le connait le mieux..."

"Mais non, on va te laisser passer devant, bien sûr !... Formation compacte : Ignir et moi devant, Aleksandr et Caliobé, sur les flancs, Levko en arrière-garde.

"Non, mais sinon pas de souci, vous répondrez à ma question sur votre ami décédé la semaine prochaine."

Je soupirai.

"Aucun de nous ne connaissais assez Tauron pour pouvoir le qualifier d'ami. Et pour répondre à ta question, oui c'était un druide, et, non, on ne sait ce qui l'a tué. Manifestement, il a été assommé puis est mort noyé dans le puits... Ou est mort du choc et le corps a été jeté dans le puits pour s'en débarrasser. Je penche pour la deuxième option, et les coupables sont certainement des esclavagistes. On aura la réponse bien assez tôt... J'espère."

Nous arrivions à l'entrée de la ville.

"Trêve de bavardages inutiles, l'heure est à la concentration", repris-je.

J'examinai en silence les répugnants fils tendus aux alentours.

"Personne ne touche à ça. On serait repérés en moins de deux. Et on a tout intérêt à garder l'effet de surprise..."

Je recommençai à avancer avec précaution, faisant usage de toute la concentration dont je pouvais faire preuve pour rester silencieux, éviter les fils qui pouvaient encombrer le chemin et rester à l'affut de tout danger potentiel, tout en gardant Celeb auprès de moi afin de profiter de ses sens aiguisés... Et d'éviter qu'il ne réagisse de manière incontrôlable.

Spoiler

ie test de dressage si Celeb s'apprête à faire des conn*****.