par Casaïr »
02 mai 2016, 13:30
Alors que Ludmilla cherchait le doudou qu'elle finit par trouver en suivant les indications de la fillette, Tauron arriva en bousculant la rouquine dont le premier réflexes (périlleux dans n'importe qu'elle autre situation) fut de regarder qui avait osé faire ça.
Mais qu'est-ce qu'il fait là ? Et c'est quoi, ça, "contrairement aux apparences" ?!
Avant de reprendre sa place, elle posa une main douce sur l'épaule de Tauron, serrant et imprimant doucement un mouvement afin de l'écarter du passage, tout en ajoutant d'un ton enjoué :
"Quand cette histoire sera terminée, il faudra qu'on discute, toi et moi, sur un sujet important. Pour le moment, essayons de nous en sortir sans bobos, d'accord ?"
Le regard qu'adressa la rouquine à Tauron n'était pas du tout enjoué, bien au contraire. Ses yeux gris s'étaient fait durs comme l'acier et ne souffriraient d'aucune réplique de la part de l'elfe. Se rasseyant devant le lit sous lequel se cachait l'enfant, elle tendit la peluche et tenta une nouvelle approche. Des souvenirs lui revinrent en mémoire, lorsqu'elle devait rassurer Jasna quand elles étaient enfants. Radoucie par ces douces pensées, elle espéra que ce qu'elle allait dire convaincrait pour de bon la fillette à sortir de sa cachette.
"Je sais que tu as peur, petit cœur, et c'est normal, la situation est effrayante, mais ce que dit mon ami aux longues oreilles est vrai, nous allons avoir besoin de toi pour aider celui qui est enfermé dans la cuisine."
Une pause avant de reprendre.
"Je vais te dire un secret, quelque chose que même ma petite sœur ignore. Quand nous étions enfants, nous vivions dans une maison, avec des gens très très méchants, et j'avais tout le temps peur. Et tu sais comment j'ai réussi à devenir courageuse ? Parce que j'avais une héroïne : ma petite sœur Jasna. Elle me donnait de la force et du courage pour ne jamais reculer. Et elle m'en donne toujours aujourd'hui"
Un regard vers sa cadette : "c'est pour ça que je la protège autant, parce qu'elle représente tellement plus qu'elle ne le croit."
De retour sur la petite fille : "Et aujourd'hui, si tu le veux bien, je peux être ton héroïne, je veux bien te protéger, pour que tu avances sans avoir peur. C'est le moins que je puisse faire, n'est-ce pas ? Tu veux bien venir avec nous ?"
Elle avait terminé sa phrase en ouvrant les bras, comme sa maman faisait lorsqu'elle voulait lui faire un câlin, espérant que cela toucherait autant la fillette devant elle qu'elle-même lorsqu'elle avait le même âge.
Dernière modification par
Casaïr le 02 mai 2016, 17:22, modifié 1 fois.
Ludmilla
Guerrière niveau 2 | Paladine 2
CA : 17
Arme : épées courtes x2 (+4 toucher ; 1d6+2 dgts) | arbalète légère (+4 toucher ; 1d8+2 dgts, rechargement)
PV/dés : 33/4D10 | actuels : 33
Blessures : 0 | Fatigue : 0