[Arolavie] Chapitre 1 - Garder la frontière Une aventure de la garde lunaire de Fort Ditelni à la frontière nord-ouest de l'Arolavie.

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Pwyll
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Caliobé - Femme au bord de la crise de nerf

par Pwyll » 09 oct. 2017, 21:22

Caliobé avait écouté Jasna, mais la question du Sergent Voukoll restait gravée dans sa mémoire. C'est même comme si elle voyait sa bouche qui ne portait pas la moindre trace de ride du sourire bouger au ralenti et formuler la question encore et encore...

- Vous... c'est, c'est sérieux comme question ? S'il y avait une sorte de monte-charge comme celui que nous avons utilisé dans le temple de Forgeron, c'est forcément l'une des toutes premières choses que ceux passés par les mines auraient évoquée, non ?

La Melessë regarda les deux soeurs, le moine, le... Terdéric quoi et aussi Gaspardin, même s'il lui semblait se souvenir que le petit bonhomme avait rejoint le groupe coincé dans la Forge plus tard. Elle hésitait entre les larmes et le rire, mais, chez elle, ce genre d'hésitation ne durait pas longtemps.

- Ohhhh, ohohoh, hihihiiiii, HAHAHAHAHA ! Noooooooon, dites moi que c'est faux, il n'y a pas de monte-charge ? Ou alors tous les gardes descendent avec les esclaves au moins ? Dites le moi, libé -hihihihi libérez-moi de ce doute, c'est héhéhé, c'est trop drôle !

Certains regards se firent noirs, évidement, Caliobé s'efforcea donc de retrouver contenance pour ne froisser personne davantage. Il serait dommage de plonger maintenant dans le bain de sang ! Quelle situation ridiculement drôle ! Merveilleux, tout simplement.

- Non, parce que... en fait s'il y a un monte-charge pour les esclaves... on passe par la cité naine qui communique avec les mines, on se poste, cachés, à proximité, en prenant des tas de précaution et puis hop, une fois que les esclaves sont tous en bas, on bloque le mécanisme d'une façon ou d'une autre ! Je peux marcher sur la paroi, on pourrait même le bloquer à mi-hauteur pour que personne ne puisse le réparer ! Ou on coupe les cordages tout simplement, à voir selon le mécanisme, mais je pense que nous avons des spécialistes ! Et ensuite on part avec tout ce beau monde par la Cité des Nains.

Reprenant son souffle, elle ajouta :

- Et puis, pour les histoires de vivres, à bien y réfléchir, si j'ai compris la situation, on n'en aura pas vraiment besoin. La frontière ne sera pas à plus d'une journée de marche. Après, en effet, il faudra faire un tri chez les esclaves comme je le disais auparavant, et comme Jasna le soulignait.
Caliobé, Melessë Sorcière Niv 6
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Iris
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NUIT 7 à 8 - Campement

par Iris » 09 oct. 2017, 21:43

Voukoll avait eu le même raisonnement que Caliobé, la rire de rire nerveux en moins, et la grosse paluche sur la bouche, et contrôlant ses émotions en expirant doucement. Il garda le silence, se gratta la joue.

" C'est praticable au moins le chemin entre la mine et la cité naine ? "
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Aërys
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TGCE

par Aërys » 09 oct. 2017, 23:20

A l'écart des conciliabules, Aërys apprécia le respect manifesté par Alexsandr qui n'ignorait rien de la valeur des deux parchemins données qui allaient lui faire gagner de nombreux mois d'études. Montrer en retour son grimoire à un autre magicien n'était pas rien. Cet humain n'était pas un égoïste... Oui, ils auraient le loisir de partager des savoirs par la suite, tout du moins des théories pour exercer leur esprit pour commencer d'après l'elfe.

Les savoirs qu'il détenait était en elfique et les elfes d'Ellerina ont le culte du secret. Alexsandr avait fait montre d'une bonne compréhension de sa première lecture du parchemin. Nul doute qu'il saurait y recueillir les poussières d'ingrédients associé au puissant sort d'illusion.

Le sujet de révéler les capacités magiques revint, faisant à nouveau tiquer Aërys. Qu'avait-il cru, que donner sans rien demander en échange deux parchemins plus qu'utiles pour espionner sans risque l'ennemi et pour l'induire en erreur avec des supposées ordres hiérarchiques suffirait à le dédouaner de partager ces secrets ? Alexsandr s'appliqua à être le plus patient et diplomate possible. Finalement, Aërys lui révéla de mauvaise grâce qu'il pouvait changer la physionomie du terrain, dans le sens de réduire la mobilité, voire entraver, emprisonner ou repousser des personnes. Par conviction personnelle, il ne voulait utiliser aucune magie destinée à blesser, tuer ou contraindre une personne à agir différemment de sa vraie nature. Il ironisa sur le pouvoir d'appeler à soi un ami fidèle et loyal comme Été puis révéla qu'il avait choisi de devenir un invocateur, ajoutant qu'il était des créatures dont la raison d'être même était l'affrontement. Mais pour l'heure, il sait qu'il n'est pas prêt pour le faire sans risquer d'en perdre le contrôle. Il demanda également à Alexsandr de ne dire au sergent que le minimum. Interrogé sur ces armes, Aërys concéda que bien qu'il maniait l'arc et l'épée comme tout elenion instruit des usages de sa race, il n'y excellait pas et s'épuisait vite. Le mage humain put déduire qu'Aërys pouvait donc assurer un rôle efficace de soutien pour gêner durablement les adversaires à partir du moment où un rempart armé le protégeait du combat rapproché.

Pour le reste de la soirée, Aërys reprit ses dispositions pour s'adonner à une peinture simple et épurée, un excellent moyen pour apaiser un esprit toujours actif avant de pratiquer plus tard dans la nuit quelques heures de méditation consciente.
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Casaïr
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Gne veux dormiiiiiiiiiiir... Yardaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaneuuuuuuh....

par Casaïr » 10 oct. 2017, 10:48

Autant la remarque de Levko m'avait laissée sensiblement de glace, autant l'intervention de Jasna me fit chaud au cœur même s'il était normal, au fond, qu'elle pense comme moi. En meilleure santé j'aurai certainement bien plus défendu le sort de tous ces malheureux mais je n'en avais simplement pas la force. Jusqu'à ce que Voukoll demande si la forteresse naine était facilement accessible. Bien qu'épuisée, je pris malgré tout la peine de répondre au sergent à ce sujet.

"En fait, tous les quatre avons été envoyés dans un boyau plutôt sinueux et inexploré jusque là, qui parfois s'étrécissait au point que nous dûmes progresser en rampant à certains endroits. Ensuite nous sommes tombés -littéralement- sur une espèce de puits que nous descendîmes à l'aide d'une corde. La paroi y est assez glissante mais la corde s'y trouve toujours, nous pourrions donc assurer en bricolant, je ne sais pas, peut-être une échelle de corde, ou en tout cas en installer une seconde, afin de minimiser les risques de chute. Je dis cela car les esclaves ne mangent guère à leur faim, leur concentration ne sera donc pas optimale et pourrait engendrer des accidents."

Je réfléchissais encore à cette journée bénie/maudite tout en essayant d'être la plus précise possible.

"Toutefois l'orientation pourrait poser quelques soucis, nous n'avions qu'un vulgaire bout de chandelle pouvant s'éteindre à tout moment pendant notre exploration, notre champ de vision était donc très réduit. Cela dit, c'est sans doute la meilleure solution que nous ayons pour permettre à tout le monde de fuir sans casse."

Je me frottai les yeux, vannée comme rarement, mais Voukoll ne semblait pas encore décidé à m'autoriser à me retirer.
Ludmilla
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Aeghiss
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Wulfstan | Nuit 7 à 8

par Aeghiss » 10 oct. 2017, 12:59

Wulfstan se tenait assis, les mains croisées sur la tête de sa hache de jet et le menton posé sur lesdites mains, position dont il ne se défaisait que pour se gratter le crâne ou caresser sa barbe pensivement. Les yeux perdus dans le feu, le regard songeur, le nain semblait être toujours à la recherche d'une amélioration ou d'une proposition meilleure que celles proposées jusque là.
... Mais il ne faudrait peut-être pas beaucoup de temps avant que le chasseur ne s'endorme sur sa hache comme un vieillard sur sa canne.
[ L'aigle d'Arolavie ]Wulfstan Eisenbrand — Chasseur nain (lvl 4).
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Pwyll
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Gaspardin - NUIT 7 à 8 - Campement

par Pwyll » 10 oct. 2017, 15:13

Gaspardin ajouta son grain de sel, le moins qu'on puisse attendre d'un cuisinier.

- Le système de descente, c'est bien et pour ce qui est des accès, on peut aller fureter pour en trouver d'autres. Avec Wulfstan et avec l'avantage de partir depuis la Cité des Nains, ça devrait être faisable de repérer un passage plus praticable avec un peu de chance. Et puis, ça donnera l'occasion à Aërys d'examiner un peu la Cité avant qu'on ne passe à l'action et qu'on doive se carapater à toute berzingue.

Cette dernière phrase fut prononcée un peu plus fort pour qu'elle atteigne l'Elfe concentré sur une toile, il devait y dessiner ou y peindre.

- Maintenant Sergent, si vous le permettez, je vais me coucher, j'aimerais si possible me réveiller avant Ludmilla pour tenter de faire en sorte qu'elle bénéficie aussi bien de mes capacités que du repos naturel dont elle a grand besoin.
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Iris
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NUIT 7 à 8 - Campement

par Iris » 10 oct. 2017, 15:56

Voukoll considéra le camp avec une expression... difficile à déterminer.

" Va donc dormir. On reprendra les opérations demain matin."

Il fit quelques pas, son regard parcourant les silhouettes des présents :

" Aleksandr, premier tour de garde. Tu passeras le relai à Levko. Levko tu me réveilles, et Yardan prendra le dernier tour."

Le sergent ne tarda pas à s'allonger près des vestiges de feu, la main sur la garde de son arme, à la sortie de l'abri sous roche. Celui-ci était chargé de tous les corps des dormeurs, serrés les uns contre les autres pour se réchauffer. La journée avait été douce, mais la nuit était aussi froide que la précédente. Les chevaux avaient des couvertures sur le dos pour supporter mieux ces conditions et se serraient tout autant vers l'abri sous roche, réchauffant un peu l'air de leur souffle.

En revanche, le petit camp d'Aërys était moins bien protégé de la fraîcheur de ce début de printemps en montagne et il fallait aux deux magiciens s'envelopper de couvertures pour s'isoler du sol froid et de l'air. Au-dessus d'eux brillaient les constellations et les innombrables étoiles. Ils ne pouvaient voir Mélancolia à cause des montagnes. La lune bleue était à son premier quart.
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Etmer_Fachronies
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Yardan - Retour parmi les faisants

par Etmer_Fachronies » 11 oct. 2017, 18:20

En cette fin de journée, l’air était vif. Le soleil fatigué avait depuis longtemps chuté derrière l’horizon, et c’était désormais l’obscurité qui drapait les montagnes de son voile d’ombre. Dans le ciel infini, les premières étoiles commençaient à poindre, saluées de concert par la brise du soir et les crissements des insectes. Dans les terres qui bordaient les Drakenbergen, le grand ballet nocturne avait commencé.

A ces hauteurs, la nuit était annonciatrice d’un calme froid. Dans le campement de fortune dressé par les gardes lunaires, on s’organisait et on s’abritait du mieux possible. Regroupé autour d’un foyer rougeoyant, les deux manicles discutaient âprement, indécises quant à la suite à donner aux opérations actuelles.

Un peu en retrait du cercle des discussions, Yardan était assis en tailleur, mains sur les genoux. Son corps protégé du froid par la lourde tunique de rechange de la garde lunaire, il restait immobile, écoutant les paroles échangées. Par instants, les éclats du feu vacillant teintaient brièvement son visage au teint hâlé, dont les traits mêlés de ceux des Sables dénotait clairement des locaux. Les yeux dans le vide, le moine se laissait bercer par les sons des présents, tout en réfléchissant à ses enseignements.

La veille, à la sortie de leur aventure dans les mines, la rencontre avec le gobelin Bizut avait permis au groupe de s’orienter dans les montagnes, et de retrouver le Sergent Voukol après une marche éreintante. Après s’être reposé, ils avaient décidé d’enterrer dignement le défunt Tauron, mais l’état de santé de Ludmilla avait supplanté ces obligations. Pour le moine, le respect des morts était essentiel, mais la préservation des vivants primait sur le reste. Aussi, il était resté au chevet de la jeune femme, veillant au mieux à traiter ses blessures et sa fièvre dans la mesure de ses moyens avec l’aide de Jasna, les simples d’Ignir et les ustensiles de Gaspardin.

Loin de l’avoir conforté, l’acte de soin avait fait ressentir au moine une nervosité dont il n’était guère coutumier. Pire, elle ne l’avait pas quitté un instant lorsqu’il s’occupait de la guerrière. Oui, voir Ludmilla dans cet état lui déplaisait au plus haut point. Et, aussi étrange que cela soit, cette colère le surprenait, car jamais auparavant l’état d’un condisciple ou d’un être ne l’avait ainsi touché. En ces heures, le moine regrettait l’absence de ses maîtres de Jishim Shaadar, car ils auraient su guider son âme dans les eaux troubles du doute.

Aussi, une fois sa tâche accomplie, le moine s’était muré dans le silence, prenant du recul pour une méditation bienvenue. Comme à l’accoutumée, il avait laissé son esprit dériver dans l’éther des possibles, se bornant à l’être et à l’instant. Porté par son instinct, flottant dans les limbes mirifiques du ressenti, il se ressourça, se libérant un instant des frémisses de l’hésitation indignes d’un adepte du Dieu-Dragon. Il se recentra sur ses enseignements, car telle était la clef de son ascension sur la Voie de Draaz.

L’esprit en paix, ce furent les éclats de voix de ses frères d’armes qui le ramenèrent au moment présent. Sans quitter sa position de méditant, il resta assis, immobile, et écouta d’une oreille attentive les échanges qui déchiraient le groupe assemblé là. Et même si sa compréhension de l’arolave restait par moment trop scolaire pour saisir toutes les nuances des échanges, il saisit la teneur des propos échangés.

Attaquer la mine, au risque de mourir dans l’opération. Sauver partie des esclaves pour remplir la mission donnée, ou tous les sauver pour satisfaire un désir de justice. Se faire passer pour des ombres, et harasser les tourmenteurs. Fondre sur le château, et faire plier la tête du seigneur inféodé à cette infamie. Plusieurs chemins possibles, et jamais aucun de simple.

Pendant un court instant, l’adepte du Geste réfléchit comment Draaz percevrait l’actuelle situation. De toute évidence, la nouvelle Epreuve du Jour à venir consisterait en la libération des esclaves, et en la mise à bas de leurs geôliers. Pour le Disciple du Commencement, ses enseignements étaient clairs. En aucun cas Draaz ne tolérait qu’un homme soit entravé par la volonté d’un autre, car la quête de l’Accomplissement était l’un des fondements de la doctrine du monastère.

Pour autant, l’un des autres commandements du Dieu-Dragon était le respect de l’ordre donné, et la légitimité des autorités temporelles. Si d’aventure l’esclavage était permis par la loi, alors celui-ci se devait d’être supporté, car l’ordre se devait d’exister. Le changement devait à terme venir de l’ordre, et non de l’exécution de celui-ci. Et plus que tout, le commandement de Draaz était la préservation de la vie. La Mort dans l’Epreuve du Jour n’était en aucun cas une réussite, mais juste l’aveu amer d’un échec cuisant.

Aussi, la conduite à tenir était clair. Le sauvetage des esclaves d’Arolavie primait, car tel était l’ordre donné par le prime ordonnant de la Garde Lunaire. Si le sauvetage des autres esclaves était possible, ce serait chose bonne, mais cela ne devait se faire au détriment de la vie des présents. S’il fallait revenir plus tard sauver les manquants, ou pire les abandonner, c’était que la Grande Roue en avait ainsi décidé.

Les pensées claires, Yardan observa les présents, alors que le dialogue s’épuisait. Il note avec attention le nouvel arrivant, l’elfe dénommé Aërys. Après Tauron et Caliobé, c’était le troisième représentant que de cette race que le moine croisait. Cependant, à la différence des deux premiers, il émanait un savoir-être qui faisait cruellement défaut aux deux premiers. Bien qu’il ne ressemble guère à celui du Dieu-Dragon, cet elfe suivait un code qui lui était propre, et il méritait en cela le respect. Quand le moment serait propice, l’adepte s’en irait saluer le nouvel arrivant ainsi que les manières s’en devaient d’être.

Quand Voukol ordonna les tours de garde, le moine se releva d’un geste fluide. Il s’approcha du sergent, joignit un poing contre sa paume ouverte, s’inclina en un salut rapide et prit la parole :

- Grand ordonnant Voukol, sachez que le verbe qui est vôtre sera le mien ordre. Le dernier tour sera celui que j’assurerai. Cependant, Draaz entende mes mots, il m’est nécessaire de vous mander suggestion. Le tour de garde de l’ordonnante Ludmilla peut-il également m’être échu ? Celle-ci a besoin de repos, car sommeil est père de guérison, puisse la Balance la favoriser.

D’un mouvement de buste, le moine se redressa, et fit un geste en direction du lointain, où devait vaguement se trouver le château du seigneur local.

- D’autre part, sachez que si d’aventure nos pas nous mènent à frapper celui qui fomentes l’abduction des faibles ou nous emmène derechef dans les entrailles du Monde Souterrain, je ferai front de concert, car l’action est vertu qui honore ceux qui sont tombé. Je n’ai pu me faire présent à l’enterrement de Tauron, car le Commencement place soin avant mise en terre, mais Souvenir qui est Sien sera cœur de nos futurs mouvements.

Inclinant sa tête en un dernier salut à la réponse de son supérieur hiérarchique au sein de la Garde Lunaire, le moine se dirigea alors vers l’endroit où se couchaient ses frères d’armes. Prêt à sombrer le sommeil en vue de la nouvelle épreuve qui se profilait. Prêt à agir ainsi que Draaz le commandait.
Les Aigles d'Arolavie : Yardan, adepte du Dieu-Dragon - Moine de niveau 6
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Edzart
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- Aleksandr - L'inventaire

par Edzart » 11 oct. 2017, 18:58

Aleksandr remercia encore une fois Aërys avant de revenir vers le sergent. Il fit alors un rapport de ce que l'elfe venait de lui dire. "Sergent. J'ai essayé de voir ce que l'on pouvait accomplir avec Aërys. Je ne vous cache pas qu'il n'est pas particulièrement amène à l'idée de parler des sorts qu'il connait... Il pourra être plus qu'utile. Il n'est pas mage à prendre à la légère. Aucune de ses arcanes n'est directement offensive, mais il est capable de ralentir des ennemis voire de les entraver complètement. Le reste est spéculation d’un futur où il aura appris à maîtriser ce qu’il cherche à contrôler. Contentons-nous du présent et de ses pouvoirs de contrôle du terrain. Je suis certain que vous y trouverez une utilité en bon stratège.
Il sait aussi se rendre invisible et m’a donné de quoi terminer de mettre en oeuvre mon sortilège pour en faire autant.
Je ne sais pas si vous saurez en tirer
er utilité, mais il m’a aussi remis un parchemin traitant d’un autre sortilège. Je n’ai pas encore eu le temps de l’étudier plus avant, mais il permettrait de tracer des écritures magiques ou autre formes, dessins, de façon à ce que seuls ceux qui sont autorisés à les voir le puisse. Il est peut-être même possible de faire apparaître ces mots comme écrits d’une autre main. L’effet doit durer une bonne semaine, à vue de nez.”

Le magicien se racla la gorge.
“Je suppose que vous attendez un compte-rendu plus précis sur mes capacités à moi…? Alors, sachez d’abord que je me suis entraîné avec Levko et que, bien que le matériel manque malheureusement, Je commence à me démerder pas si mal, une épée entre les mains.” Aleksandr désigna l’ersatz d’armure qu’il s’était confectionné avec ce qu’ils avaient trouvé. “Ceci fait le job pour l’instant, mais ça n’arrêtera pas un coup d’épée bien placé. J’aurais vraiment besoin de m’équiper décemment quand nous en aurons l’occasion. Pour ce qui est de la magie… J’ai développé de nouvelles formules, depuis notre petit voyage dans les marais. Je suis en mesure de nous dissimuler sous un brouillard épais, de courir plus vite qu’il ne m’a jamais été donné de le faire et… eh bien, de m’élever quelque peu dans les airs. Ce qui peut être intéressant, dans cette histoire, c’est qu’il m’est possible de vous soulever aussi, si vous le désirez. Ou non, d’ailleurs.” Le magicien sourit. “J’ai pensé aussi que s’il me prenait désormais d’aller user de mon savoir faire naissant en art militaire, qu’il pourrait être intéressant de me protéger. J’ai développé un étrange sortilège, de doubles miroir. Ils apparaissent prêt de moi et je suis certain que même vous viendriez à vous y tromper. Cet état des lieux vous suffit, chef ?”


Après avoir discuté avec Voukoll et lui avoir donné ce qu’il désirait, Aleksandr s’éloigna de quelques pas, pour reprendre ses études du parchemin de l’elfe. Quand le sergent le désigna pour le tour de garde, il se releva, hocha simplement la tête et sans un mot, prit place à l'endroit le plus approprié pour monter la garde. Croac resta à ses côtés, s'envolant assez souvent pour observer d'en haut que rien n'arrive par surprise. Le magicien restait plongé dans ses études. Son elfique était certes rouillé, mais il retrouvait rapidement ses marques, appréciant à sa juste valeur le cadeau que lui avait fait Aërys. Il gagnait ainsi de nombreuses heures et même jours d'étude.
Quelque part, au fond de lui, pourtant, il sentait que l’autre magicien refusait de le mettre en confidence et que la confiance serait difficilement construite.
De temps en temps, il relevait la tête, observait les alentours et humait l’air.
Aleksandr Novgarad - Mage de guerre - Lv4
PV :35/35 - CA : 14
Sorts :
1 4/4
2 3/3
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Casaïr
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Re: [Arolavie] Chapitre 1 - Garder la frontière

par Casaïr » 11 oct. 2017, 19:13

ENFIN nous avions la permission d'aller nous coucher ! Je m'appuyai lourdement sur l'épaule de ma sœur et vis Yardan s'approcher du sergent.

"Ho bon sang, soufflai-je à Jasna, ça y est, je suis vraiment au bout du rouleau, je n'ai rien compris à ce qu'il a dit. Il faudra vraiment que je lui apprenne à s'exprimer autrement, si je ne veux pas passer le reste de mes jours avec lui à traduire ses propos..."

Je franchis les quelques mètres me séparant de ma couche avec difficulté mais n'en appréciai que davantage la possibilité de pouvoir dormir. D'ailleurs, je m'endormis si vite que je ne suis pas certaine d'avoir entendu une quelconque réponse de ma cadette.
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