
La question des dieux oubliés est une excellente mécanique de jeu, tant pour des besoins de scénario propre à une enquête, résurgence de secrets enfouis, etc... que pour instaurer une ambiance. Le contraste entre la grandeur de la divinité passée - ce touché de l'accomplissement ultime de l'humain - et la chute vers un oubli sordide - le néant le plus sombre pour les vivants - est une superbe piste quand tu souhaites donner un côté plus rugueux à ta campagne.
Je n'ai pas de tables de joueurs ces temps-ci, mais généralement on a effectivement le cas de la table d'Atorgael avec de base un pj érudit qui connait son rp, et tous les autres qui s'en amusent, voire s'en moque (et c'est là où ça devient drôle, quand tu impliques des savoirs liés à ces dieux dans ton scénario). Généralement, c'est au moment où ça coince que les pj athées s'intéressent au fait religieux

Pour la question de la différence entre le nom et l'attribution, le Panthéon d'Eana est particulièrement habile pour la question de la divinité. L'appréhension du concept est lié aux civilisation qui les revendiquent, avec toutefois une base théologique stable liée au caractère du divin en question. Caractère lui-même lié à l'origine de ce dieu, et de son implication dans la trame des évènements qui ont constitué le monde au fils des ères. Donc, un angle d'approche suffisamment nébuleux pour que n'importe quel bigot puisse s'emparer d'un pastiche divin pour former sa secte, mais au final étonnamment sensé pour l'érudit qui ira chercher des réponses... et qui repartira avec plus de questions que lorsqui'l est entré

Et pour Draaz, ma foi... surprise, il faut jeter un œil sur la partie en cours sur le forum
