[Arolavie] Chapitre 1 - Garder la frontière Une aventure de la garde lunaire de Fort Ditelni à la frontière nord-ouest de l'Arolavie.

[Aërys]

Aërys s'était rendu près du ruisseau pour y installer son campement de fortune. S'il était plus aguerri à la survie en plein air, il saurait que le clapotis de l'eau était un mauvais voisinage car susceptible de couvrir les bruits de nombres d'arrivants. L'endroit avait néanmoins l'avantage de permettre à ses deux chevaux de boire et d'y trouver de la végétation fraiche.

En attendant qu'Alexsandr le rejoigne tôt ou tard, selon les besoins du conseil de guérilla qui se tenait non loin, l'elfe mis en place couchage et couverture, pliant soigneusement ses affaires sans se préoccuper s'il offrait une vision drolatique aux autres personnes du campement. Ses gestes étaient maniérés, époussetant ce qui pouvait l'être avec dextérité avant de plier et mettre en place méthodiquement. Enfin, il déroula un vélin et quelques pots d'écriture, à moins qu'il ne s'agisse de peinture. Le manque de lumière ne semblait pas le gêner.

[Aeghiss]

"J'aime beaucoup ton idée de passer par la mine Gaspardin, on pourrait faire enfler une rumeur parmi les esclaves d'un monstre rôdant dans la mine. Monstre qui serait matérialisé par des sorts d'illusions. Tédéric doit connaitre les esclaves et pourrait revenir avec un horrible témoignage pour les garde. Ensuite on fait disparaitre les esclaves petit à petit. C'est un peu brouillons mais ça me parait moins risqué qu'une attaque de front."

"C'est pas idiot ce que tu dis...", fit le nain, qui se tourna ensuite vers l'ancien esclave : "Terdéric, il y a déjà du y avoir des disparitions à cause du Chancre, pas vrai ? Peut-être même qu'il y a déjà des rumeurs de monstres vivant dans la mine qui sont remontées... Et maintenant que le nid Chancreux a été éradiqué la zone doit être nettement moins dangereuse et on devrait pouvoir établir une base dans les ruines."

Wulfstan fit une pause et caressa sa barbe en contemplant le feu d'un air pensif, puis reprit : "Le gros avantage de cette option, c'est qu'on éviterait la confrontation directe avec les esclavagistes. Et si jamais après un moment certains d'entre eux se décidaient à descendre dans la mine pour chercher à comprendre ce qui se passe on pourrait leur tomber dessus, prendre des otages et récupérer des informations plus détaillées. La contrepartie, c'est que ça nécessiterait une exploration détaillée de la zone et que même sans compter le repérage ça prendrait du temps. Ça implique aussi que certains d'entre nous se concentrent sur le ravitaillement, et à cette saison c'est pas évident. D'un autre côté ça permettrait aussi d'évacuer les esclaves petit à petit, ce qui est plus aisé et plus discret."

Le chasseur releva les yeux vers ses compagnons : "Des commentaires ?"

[Iris]

Voukoll eut un moment d'absence en regardant l'elfe qui installait son campement à ... quelque chose comme 7 m ? 9m ? Libérer les chevaux de leur harnachement, leur laisser brouter... une herbe déjà découverte depuis un moment par les chevaux et la mule du campement. Toile, tapis de sol, piquet de tente, épousseter, plier... C'en était presque hypnotisant.

Le sergent secouait la tête, comme s'il se croyait en proie à une illusion, avant de revenir au présent :

" Oui, alors l'attaque par dessous, ça peut avoir du bon -- c'est vrai, mais si ça nous prend 3 ou 6 mois, ça va pas le faire. Là, ça va faire 8 jours qu'on n'a pas donné signe de vie au fort. On peut pas traîner comme ça durant des plombes. Déjà parce qu'on va être présumés morts, ensuite parce que notre boulot c'est aussi de défendre un fort qui est aujourd'hui presque vide. "

En grognant dans la barbe qu'il n'avait pas : "Si on s'amuse ici à sauver tout le monde à la petite semaine, pendant que les brigands rasent d'autres villages et ramènent de nouveaux esclaves pour remplacer ceux qui auront été sortis, on sera bien avancés."

Après une pause et sur un ton plus didactique et neutre : "Une opération coup-de-poing, on peut la mener avec la logistique actuelle ; une installation durable en guérilla dans les mines naines, c'est une autre organisation. "

Il conclut en ajoutant pour bien mettre les points sur les i et les barres aux t : "...et elle se fera pas avec nous tous ici. Parce qu'on a d'autres bandits et monstres à gérer."

[Edzart]

Aleksandr salua Voukoll. Un réflexe. Était-ce la première fois ?
"Je vous ai donné mon avis, je pense que récupérer les notres et le faire avec le moins de risque devrait être notre objectif principal. N'oublions pas que pendant que nous sommes ici, nous ne pouvons pas porter secours à d'autres en Arolavie.
Je me plierai à votre décision. Je vais voir avec l'elfe ce que nos talents mis en commun pourront permettre. Je vais essayer de revenir avec quelque chose de clair."
Aleksandr s'éloigna donc de la "table des stratèges" pour rejoindre Aërys. Il était étrangement soulagé de ne plus avoir à défendre son bout de gras comme un mendiant des rues de la cité franche... Il ne savait exactement à quoi jouait Voukoll, s'il cherchait ceux capables de lui proposer un plan clair, mais il était certain que cette petite équipe de la garde avait besoin qu'on lui impose une réalité : ils n'étaient pas en démocratie.
Arrivé au niveau de l'elfe, il lui sourit et commença en aparté :
"Enfin quelqu'un avec qui échanger... Nous commençons ?"

Spoiler

(On continue par mp ?)

[Pwyll]

L'enchaînement ininterrompu des idées, dissensions et points de vue divergents commençait à lasser Gaspardin, comme tous les autres sans doute, mais il fallait bien en passer par là pour définir un plan correct. Le Halfelin se doutait bien que le Sergent finirait par trancher, mais le fait que certains ne soient pas vraiment des Gardes lunaires ne facilitait pas la tâche, sans parler des idées que lui même jugeait saugrenues.

- Pour répondre à votre question sur la magie Sergent, la plupart des pouvoirs dont je suis porteur sont destinés à la défense et l'attaque. Les seules exceptions sont une nouvelle capacité que je... ressens et qui devrait me permettre de changer totalement mon apparence et même, par exemple, de me faire passer pour un Nain, mais pas plus grand.

Je peux aussi avoir conscience de la présence de la magie, des formes extrêmes du Mal et du Bien, des poisons et de la maladie... et je pense bien être capable de purifier de la nourriture et de l'eau souillées, grand bien nous fasse pour le moment, mais bon, voilà tout.

Après avoir jeté un œil vers Ignir et Wulfstan :

- Je continue de penser en effet qu'utiliser la Cité Naine serait intéressant, mais franchement je nous vois mal rester ici pendant des semaines pour faire disparaître les esclaves au compte goutte. Ça va poser des sacrés problèmes de cuisine et puis, plus ça dure, plus ça a de chances de foirer d'une façon ou d'une autre. J'crois qu'il faut agir vite. Soit faire passer les esclaves discrètement par la Cité, soit monter un bobard pour attirer les gérants de la mine qui veulent justement trouver la Cité et y monter une embuscade. Après tout, on a une bande d’esclaves qui ont disparu. C'est une bonne base pour monter un piège crédible.

Autre possibilité : négocier. On les amène à la cité naine. En échange on ne les attaque pas et on repart avec les Arolaves. Ensuite on les dénonce aux autorités en espérant que les autres seront libérés...

Bon, je dis ça pour rebondir sur les idées, mais je reste persuadé que le mieux c'est juste d'y aller par petits groupes discrets et de leur filer une branlée mémorable. Evidemment, il y a des risques, mais c'est en perdant notre effet de surprise avec un plan trop compliqué qu'on risque le plus de pertes de notre côté, à mon avis.

[Aërys]

Aërys invita Alexsandr a s'asseoir quand il le rejoignit, gardant pour lui qu'il avait son pied droit qui dépassait du fin tapis déroulé au sol. Il eut ensuite un regard rapide vers ce qui les entouraient avant de regarder le mage humain, ce qui n'était pas simple au regard de son apparence disgracieuse.

"Sois honnête avec lui".

Aërys chassa cette pensée avant d'employer à nouveau la magie mineure de conversation chuchotée mais parfaitement audible pour l'un et l'autre.

"La situation est assez simple. En venant ici, j'ignorais à quoi je m'exposais. J'ai suivi Calliobé qui m'a dit retrouver des personnes susceptible de me renseigner sur la mine que je recherche. Indépendamment de la plaisanterie sans doute plus destinée à apprivoiser le sergent qu'à me mettre dans l'embarras, la totalité de mes vivres m'a été prise et je sais qu'on ne me laisserait pas repartir.
De plus, mes propres recherches ne présentent aucun intérêt pour Voukoll : ainsi, l'aide que je pourrais apporter ne me garantit pas d'avoir une aide en retour pour fouiller la mine. Mieux, plus l'opération réussira, plus nous serons éloignés, nous et les villageois arolaviens de la dite mine.
N'y vois aucun atermoiements. Ce sont des sentiments qui empêchent de voir l'ensemble de la situation : elle est ce qu'elle est et je l'accepte."

Aërys marqua une pause, et sortit deux parchemins qu'il posa devant Alexsandr. Ce faisant, le mage humain pouvait voir que l'elfe en avait d'autres.

"J'ai donc décidé de te donner plusieurs savoirs. De ce que tu m'as dit tout à l'heure, tu n'es pas réfractaire au domaine de l'Illusion. Celui-ci t'intéressera au premier chef, je sais que tu sauras imaginer les possibilités que cette magie offre. Celui-là peut être utile pour faire réagir le destinataire d'une missive en l'abusant sur son origine. Ces deux magies peuvent modifier les données d'ensemble de la situation pour laquelle vous êtes ici."

[Atorgael]

Ça tournait en rond. Personne n'arrivait à trouver la bonne idée qui soit sans risque et efficace à court terme.

Levko imaginait tout un tas de stratagème mais aucun ne semblait sans danger.
il avait même imaginé se déguisé en chatelain et faire semblant d'être pris en otage pour que les gardes de la mines leur ouvre les portes. Mais il ne savait pas à quoi ressemblait le chatelain.

Non, vraiment ce plan était tout simplement impossible à mettre en œuvre.
La fatigue le faisait presque déliré dans ses reflexions et il ne les partagea pas avec ses autres compagnons qui ne semblaient pas plus inspirés.

[Iris]

Voukoll se tourna vers les ex-mineurs :

" Les esclaves, est-ce qu'ils restent à la surface pendant la journée, ou est-ce qu'ils descendent tous ?"

" Les matons, ils descendent avec ... un peu ? pas tous ? beaucoup ? "

" Comment se fait la descente ? "


Spoiler

Toutes les réponses à ces questions existent dans le sujet de jeu, il y a looooooongtemps. Je vous laisse déterrer - ha ha

Oui je sais, le plan de la mine arrive !

[Edzart]

Aleksandr s'agenouilla aux côtés de l'elfe avec une agilité que l'on ne lui imaginait pas, sa grosse bosse sur le dos. Il grimaça quand l'autre sortit des parchemins d'une sacoche qui semblait en cacher d'autres... Il fronça les sourcils et évita de se jeter sur ces parchemins que l'elfe lui présentait.
"Je comprends bien que tu n'avais pas l'intention de te perdre dans les affres d'une opération militaire arolavienne. Je comprends que ce soit difficile, pour toi de devoir laisser cette mine et, bien que ce soit une maigre consolation, sache que j'ai noter tout ce que je pouvais sur ce que j'y ai trouvé. Je te partagerai ces notes quand nous serons sortis de cette situation quelque peu... Compliquée."
D'une main, le magicien ramassa l'un des parchemins. De l'autre, il fit un signe de refus à l'elfe.
"Les traditions des magiciens dans mon pays veut que le savoir soit un échange." Il tira alors de sa besace ce livre que ses compagnons de voyage avaient pu observer être compulsé, annoté, torturé par la plume qu'il grattait, chaque soir, sur ses pages. Le grimoire d'Aleksandr avait été une belle oeuvre artisanale, un ouvrage de cuir simple, solide. Les voyages, son utilisation intensive en avaient fait un livre fatigué, à la couverture cornée et délavée, aux pages pliées, parfois greffées d'autres parchemins et, surtout, aux milles annotations qui parcouraient chaque marge, chaque interstice et renvoyaient partout à des astérisques, et autres petites définitions. "Je vois que tu as là un ouvrage qui présente bien mieux que le mien. Ce n'est certes sûrement pas le moment, mais quand nous aurons un peu plus de temps, nous pourrions échanger nos recherches et trouvailles. Qu'en dis-tu ?"
Aleksandr avait étudié les cultures elfiques et leur manière de voir le monde. Il était particulièrement intéressant de chercher les différences de vision du monde entre ces êtres à la longévité exceptionnelle et l'humain, qui devait leur sembler si ephémère. Quoi qu'il en soit, le magicien difforme faisait en sorte de répondre à Aërys sur le ton d'un égal et de respecter les subtiles politesses elfiques. Une fois qu'il eut mis au clair qu'il ne cherchait pas qu'à profiter des connaissances de ce dernier, mais que celles-ci l'attiraient inexorablement, il tourna les pages de son grimoire jusqu'à celle sur laquelle il travaillait la veille au soir. Des paquets de brouillons et de parchemins de calculs y étaient glissés. Il en tira certains et les compara au premier des parchemins que l'elfe lui avait offert.
"C'était donc ça", murmura-t-il. "Mais bien sûr, comment ai-je pu passer à côté. La lumière est la fondamentale, mais ça n'est pas physique. C'est mental. Il faut viser les sens, brouiller la vision. C'est bien moins radical, mais tellement plus économe en énergie. Merci, Aërys, ce parchemin me fera gagner un temps précieux. Cet autre sortilège est lui aussi des plus intéressants. Il nous permettra bien des choses, je pense. Je vais réfléchir à leur utilisation et travailler à me les approprier.” Aleksandr réfréner son envie de les étudier plus avant, pour demander à Aërys :
“Alors, que sais-tu faire, exactement ? Voukoll a besoin de ces informations pour pouvoir planifier avec précision et permettre la meilleure sortie possible de ce qui pourrait sembler être une impasse, mais pourrait rapidement se transformer en sortie sans encombres.”

[Nailseater]

Jasna avait suivi les divers échanges sans trop se mêler à la conversation. Elle n'aimait pas spécialement prendre la parole et n'appréciait pas les dissensions qui se formaient dans le groupe. Même si cela était naturel vu les origines de chacun.

"Va falloir clarifier tout ça pour vous aussi."

Quand Gaspardin eut finit de parler, elle se lança finalement, sentant qu'il était temps de prendre parti.

Désolée de pas m'être manifestée plus tôt mais je préfère connaitre un peu les avis de chacun et prendre le temps de comprendre les enjeux avant de parler.

Pour commencer, mes pouvoirs sont assez disparate : j'ai surtout la possibilités de permettre à chacun de se dépasser ou d'être protégé par Forgeron. Je peux soigner et protéger ceux qui me sont proches, tout en pouvant infliger des dégâts brutaux à mes ennemis. Pour le reste, je pense que je dois pouvoir détecter la magie, créer de la lumière comme le ferai Aleks ou Caliobe.


Elle hésita quelques secondes avant d'ajouter :

Et je pense pouvoir forcer quelqu'un à m’obéir pour une tâche non directement mortelle. Mais, sauf votre respect monsieur, je préférerai éviter d'avoir à utiliser cela. Vous parliez d'éthique plus tôt et c'est une capacité qui dépasse la mienne.

Elle attendit de voir si elle pouvait continuer ou non, puis reprit sur un autre sujet :

Je vous mentirais d'ailleurs en disant que je suis d'accord avec l'idée de ne sauver qu'une partie des esclaves.

Je ne vais pas m’appesantir en vous narrant notre enfance ou autre récit dramatique. Mais, vous ne savez pas ce que c'est comme vie. Je ne connais pas vos histoires mais Ludmilla et moi nous sommes engagée pour obtenir la liberté, pour nous et pour notre famille. Je refuse de fermer les yeux là dessus.

Ce que je vais dire n'est pas un jugement mais ... dire que si certain l'ont choisi nous ne pouvons rien faire pour eux. Je me permet juste de rappeler que nous avons tous choisis d'être ici, ce qui ne vous empêche pour la plupart de vous sentir étriqué, privé de votre liberté et de ne pas supporter de suivre des ordres.

Je vous laisse juste imaginer ce qu'il en serait si le Sergent n'était pas un sergent mais quelqu'un que vous devriez appeler Maitre.

Considérant qu'elle avait ce qu'elle avait à dire. Elle choisit de laisser ses compagnons décider ce qu'ils en pensaient. Elle aurait pu s'étendre sur ce que l'on ressentait à vivre dans la peur, pour soi, sa famille. A ne pas être maître de soi, littéralement. Mais comment expliquer cela a des inconnus ?

Pour ce qui est du plan. Je sais que nous sommes tous fatigués, que les derniers jours ont été difficiles mais je pense que notre meilleur atout vient de notre différence. Regardez ce groupe. Nous avons tous quelque chose d'unique et je pense que c'est ce qui va nous permettre de trouver une solution.

Résumons la situation :

Il y a une trentaine de gardes pour 300 esclaves environ. Nous savons que la mine est illégale et que le château à un lien direct avec elle. Nous avons l'avantage de la surprise et de connaître un accès secret et les renforts sont loin pour eux comme pour nous.

Je pense que nous pouvons agir en combinant les idées de chacun. Envoyons un groupe faire chanter le châtelain. Je pense qu'il est possible de faire comme nous l'avons fait au final. Aller faire un tour au village en tant que voyageur cherchant refuge. Vous serez envoyé au prévôt et contrairement à nous il suffira de se défendre et de récupérer les informations nécessaires.

En parallèle, un groupe de frappe peut se rendre à la mine en passant par la cité. La nuit, personne n'est présent directement à la sortie. Il sera alors possible d'infiltrer le camp afin de neutraliser les matons. Si nous agissons vite, il se peut même que tout se passe sans débordement. Bien sur, il faudra détailler et réfléchir à comment nous organiser.

Reste la question de la gestion des esclaves. Je pense que c'est là que peut intervenir le châtelain. Si nous le prenons en otages ou négocions avec lui. Il faut voir pour récupérer des vivres ainsi que des outils et des armes ? J'envisageais de trier les dits esclaves en fonction de ce qu'ils veulent faire. Ceux qui le veulent peuvent demander à s'engager dans la garde lunaire, ceux qui veulent rentrer chez eux, les regroupés selon leur destinations etc. Ensuite, on équipe et fournit de quoi permettre au groupe de survivre au moins un minimum avant de les faire partir là où ils veulent. Bien sur, nous accompagnons pour notre par les Arolaves.


Elle n'était pas plus sûre de son plan que les autres, mais elle espérait qu'il permettrait d'ouvrir à nouveau les discutions.