Surface, près de la demeure embrasée de Magnus l'alchimiste
Le petit paladin halfelin vaillant avait découvert sa vocation après l'horreur infligée par un monstre à visage humain. Machinalement il caressait le pendentif offert par son mentor. La paladine avait su voir quelque chose en lui, à un moment où il était dans un état pitoyable. En ce moment, sur fond de demeure en feu, il avait l'impression de ressentir cette sensation que la demi-elfe lui avait décrite, une sorte d'intuition. Ludmilla avait jusque là été une guerrière appliquée, mais aux convictions fragiles. Il semblait que cette expérience avait changé quelque chose en elle.
Les deux guerrières nordiques avaient entassé leurs effets sur les chevaux de Magnus et repartaient vers le nord. Elles firent signe sobrement à leur sauveur. La barrière de la langue interdisait d'en faire plus.
Aërys, Voukoll, Aleksandr, Jasna, Terdéric
Dans une maison discrète d'un quartier discret, dans la cité naine
L'équipe dite de la force de frappe était dans la cité, a priori à l'abri de toute mauvaise surprise et libre de s'organiser pour plusieurs heures. Aleksandr étudia un peu la demeure et constata que l'eau courante fonctionnait encore, avec un accès au premier niveau inférieur. Aërys proposa les services de sa magie. En étudiant la composition du groupe, il apparut que le mieux capable de tirer profit du sort était Terdéric : il pouvait se battre sans armure, il était raisonnablement agile, et il avait le pas léger de ceux qui ont appris à ne pas attirer l'attention.
Pour rappel, Terdéric est un ancien esclave avec DEX 14 et la compétence Discrétion, de sorte qu'il joue à +4 sur cette compétence. Mis à part les roublards avec une expertise, il y a peu de gens qui font beaucoup mieux.
Été et Croac étaient des atouts que Voukoll commençait à apprécier, allant même jusqu'à grattouiller Croac et lui offrir des bouts de viande séchée.
Avec Terdéric, Eté et Croac, le groupe pouvait explorer simultanément trois espaces dans de bonnes conditions. Parmi les choix les plus évidents : déterminer ce que les nains voulaient dans la cité ; établir les dispositions du seigneur ; retrouver et prévenir le groupe "éclaireur" de là où ils se trouvaient.
Caliobé - Yardan - Wulfstan - Levko - Ignir
Dans une maison des faubourgs dans la grotte principale
Le groupe dit des "éclaireurs" se rendit à l'évidence que le chemin d'évasion autrefois emprunté par Yardan et les autres esclaves, avait été découvert, mais qu'il n'était pas le principal lien vers la mine des esclavagistes.
En voulant en avoir le coeur net, ils commencèrent à s'avancer vers le tunnel de la mine par lequel ils étaient arrivés. Ils constatèrent avec dépit que quelqu'un avait marché le nez en l'air et remarqué la corde laissée par Caliobée. Quelle chance y avait-il pour qu'un tel événement se produise ? Il y a avait 4 gardes semblait-il en discussion. Pour l'instant les éclaireurs étaient dans les ténèbres et à une distance suffisante pour se replier sans être remarqués (et maudire le sort ?).
Si je ne suis pas là, vous pouvez me trouver ici ou là ou par MP.
Reculant de quelques pas afin de pouvoir chuchoter sans risque, Caliobé fut concise :
- On les tue. Mieux vaut quatre gardes disparus qu'une intrusion signalée. Une attaque de monstre ? Et les uniformes pourraient être utiles.
Elle se remit en approche silencieuse, vers les gardes. Certes, elle n'était chef de rien du tout, mais elle avait parlé la première et il fallait bien prendre une décision dans un moment pareil. De là à penser que la sienne était la bonne...
Le Seigneur Sauvage apprécierait sans doute cette audace davantage que ne le ferait Voukoll.
Je saluais les femmes qui s'éloignaient désormais, le cœur serré. Je ne pouvais qu'imaginer ce qu'elles avaient enduré sous la coupe de Magnus, et savoir que cela avait bien failli m'arriver sans l'intervention de Gaspardin me faisait froid dans le dos. Pour autant, l'heure n'était pas à l'apitoiement. Il nous fallait rejoindre fort Ditelni avec notre précieux chargement. Je savais que ce n'était pas ce que voulait le paladin mais je ne pouvais décemment pas revenir sur un ordre donné. Voukoll ne m'appréciait déjà pas beaucoup, mieux valait éviter d'ajouter l'insubordination à la liste de ses griefs.
"Je prends les rênes, annonçais-je aussi joyeusement que possible au vu des circonstances. Tu peux continuer à te reposer, promis je ne m'arrêterais plus pour parler à des messieurs que je ne connais pas."
Je tirais la langue, un rien mutine, sans savoir si cet excès d'espièglerie dissimulait totalement la déprime qui m'envahissait peu à peu.
La situation laissa le paladin hésitant. Devait-il compter sur la santé retrouvée de Milla et filer rejoindre les autres ou, au contraire, saisir l'impression qu'il avait eue, une intuition que Ludmilla pourrait embrasser la voie qui était la sienne ?
Cet instant pouvait lui filer entre les doigts, mais son absence pouvait coûter la vie à ceux de la mine...
Il était presque certain que le reste de la vie de Milla et, par répercussion, de toutes celles et ceux qu'elles pourrait sauver ensuite, était également dans la balance de ce choix.
- Très bien, tu tiens les rênes, et je fais la conversation !
La carriole s'éloignait doucement de la maison. Dans la demeure de Magnus, les caresses malsaines avait laissé la place à celle des flammes qui, déjà, venaient épouser la toiture et lécher le haut de la cheminée. Des craquements se faisaient entendre et, bientôt, tout ce petit univers sous influence s'effondrerait pour de bon.
- Je t'ai déjà parlé de la Melessë qui m'a sauvé la vie ?
...
Dernière modification par Pwyll le 18 nov. 2017, 14:44, modifié 1 fois.
Bizut n'avait que les chevaux comme compagnie dans le bois où il s'était installé. C'était long et calme. Il y avait des scarabées et des araignées et des oiseaux.
Gaspardin & Ludmilla
Sur le chemin menant à Fort Ditelni
Ludmilla était en quête de sa voie, et quelque chose en elle l'incitait à prêter une grande attention aux mots de Gaspardin.
Aërys, Voukoll, Aleksandr, Jasna, Terdéric
Dans une maison discrète d'un quartier discret, dans la cité naine
Terdéric était prêt à être ensorcelé. Il avait une heure devant lui, mais ignorait comment mesurer le temps qu'il aurait. Il serait surtout seul pendant son exploration et ne pourrait compter sur aucune aide. Comme Terdéric -- en tant qu'humain -- était plus à même d'actionner des mécanismes et des portes, Voukoll penchait pour l'envoyer en éclaireur dans la tour au milieu de la cité naine. Croac était pour sa part pressenti pour chercher le groupe éclaireur ; Eté pouvait rester à monter la garde ou aller surveiller le "seigneur" Grovaedr, ses allées et venues.
Aleksandr, Voukoll, Jasna et Aërys demeuraient dans la maison, à l'abri, dans un silence pesant que rompit Voukoll s'adressant à Aërys :
" Tu disais que tu voulais sauver les tiens avec les possibles secrets des ruines, c'est ça ? Tu cherches quoi au juste ?"
Caliobé - Yardan - Wulfstan - Levko - Ignir
Près du couloir menant aux mines naines
Caliobé était déjà en marche. Elle comptait attaquer trois gardes et comptait (?) sur le soutien de ses compagnons pour le moment fort silencieux (peut-être ensorcelés par son charisme ? ils ne seraient pas les premiers !).
Quelle stratégie Caliobé comptait-elle même en œuvre ?
Quelqu'un l'arrêterait-il ?
Si je ne suis pas là, vous pouvez me trouver ici ou là ou par MP.
Caliobé était prête à éliminer les gardes qui avait remarqué leur cordes. Ignir saisit ses deux dague et avança avec discrétion au coté de Caliobé sans un mot, un simple regard suffit. Ces hommes ne devait pas parler, jamais.
Ignir Errin, Tieffelin Roublard 1 Rôdeur 2 / Pv 18/23
CA 12
Combat :
Epée courte : 1d6+3
Dague : 1d4+3
Arc court : 1d6+3
"Un dés pour les meujeter tous, une table pour les réunir. Un dès pour les faire jouer et dans le jdr les lier."
Caliobé chuchota à un niveau à peine audible même pour Ignir :
- Ah contente que tu viennes. Je lance un sort, tu les attaques par surprise au corps à corps et je veille à ce qu'aucun ne s'échappe. ça ira très vite. On frappe pour tuer. Prêt ?
Caliobé prépara le pouvoir confié par le Seigneur Sauvage de semer la sauvagerie entre les quatre gardes regroupés.
Bête intérieure : Au prix d’une action, vous pouvez créer une vague de bestialité qui prend son origine en un point que vous voyez à 9 m ou moins. Toutes les créatures situées dans un rayon de 3 m de ce point doivent effectuer un jet de sauvegarde de Sagesse. En cas d’échec, la cible lâche aussitôt ce qu’elle tient et devra consacrer sa prochaine action à attaquer à mains nues la créature la plus proche. JS = 14
Ensuite, elle attaque à coups de décharge occulte en visant les plus à même de déguerpir toucher +6 dégâts de force D10+4. Evidemment dès qu'un garde meurt (car elle approche à moins de 9 mètres) réaction et don nécromant pour lancer une autre décharge.
Quand Terdéric réalisa qu'on lui proposait de prendre les devants sur cette assemblée de salopards d'esclavagistes, il hocha la tête. "Pas d'probleme m'sieur. J'vais dans la tour, j'm'occupe des l'viers.
Par contre... J'fais quoi ensuite ?"
Il avait ramassé sa hache ainsi qu'un coutelas qu'il glissa dans sa ceinture. "Si j'rencontre des difficultés, j'tue l'bousin ?"
Aleksandr Novgarad - Mage de guerre - Lv4 PV :35/35- CA : 14
Sorts : 1 4/4 2 3/3 Trait de feu +5 (1d10 feu) Poigne foudroyante +5 (1d8 Foudre) - Supprime la réaction
Epées au clair, Ignir se préparait à sauter sur les futur mort
épées courte 1d6+3, attaque à deux armes
"J'attends ton signal"
Ignir Errin, Tieffelin Roublard 1 Rôdeur 2 / Pv 18/23
CA 12
Combat :
Epée courte : 1d6+3
Dague : 1d4+3
Arc court : 1d6+3
"Un dés pour les meujeter tous, une table pour les réunir. Un dès pour les faire jouer et dans le jdr les lier."
En voulant en avoir le coeur net, ils commencèrent à s'avancer vers le tunnel de la mine par lequel ils étaient arrivés. Ils constatèrent avec dépit que quelqu'un avait marché le nez en l'air et remarqué la corde laissée par Caliobé.
Merde. Je savais que c'était une mauvaise idée.
- On les tue. Mieux vaut quatre gardes disparus qu'une intrusion signalée. Une attaque de monstre ? Et les uniformes pourraient être utiles.
Quoiqu'il aurait préféré éviter les effusions de sang inutiles, Wulfstan ne pouvait s'opposer au raisonnement de la Melessë. C'était tout simplement logique.
Pour toute réponse, le nain hocha la tête et arma son arbalète, se préparant à tirer.
Je me prépare pour tirer dès le lancement des hostilités.
Toucher +6 dégâts 1d8+2+1d6 (Marque du Chasseur, action libre) + 1d8 sur cibles déjà blessées.