[Arolavie] Chapitre 1 - Garder la frontière Une aventure de la garde lunaire de Fort Ditelni à la frontière nord-ouest de l'Arolavie.

[Pwyll]

Voukoll paraissait moins sûr de lui que d'habitude et tentait d'en savoir plus :

" Tu veux dire... que tu es une élue de Forgeron ? ... Qu'il t'a confié des pouvoirs divins ? "

Les mots lui manquaient et la stupeur devenait de plus en plus lisible sur sa figure.

Sur un coude, dans sa couche de fortune, Gaspardin avait suivi de loin ces échanges. C'est surtout l'odeur de la soupe qui l'avait réveillé à vrai dire, mais là, il sentait qu'il devait intervenir.

- Ah oui M'sieur on peut l'dire, un moment je me faisais croquer tout cru par une horreur du Chancre avec des tas d'yeux et de bouches et pouf, le moment d'après je me faisais plus croquer du tout, Jasna avait envoyé le pouvoir du Forgeron, enfin sans parler de sa hache bénie et des flammes sacrées du Temple qui ont, comment on dit déjà... nimbulé nos armes ?

Gaspardin fit une sorte de mélange entre un coucou de la main et un salut militaire, ne sachant pas quelle attitude adopter :

- Euh Gaspardin M'sieur à vot' service. Le Chancre a dégusté en bas grâce à vos hommes et la Sorcière, sauf votre respect.

Sur ce, il trottina jusqu'à sa carriole pour aller farfouiller dans ses affaires de cuisine et revint avec un oignon et un petit sac de sel...

[Atorgael]

Levko s'était réveillée avec les autres mais était resté à l'écart pour ne pas se faire remarquer
Les rapports des uns et des autres faisaient un drôle d'effet sur Voukoll. Nul doute qu'il ne s'attendait pas à ca !
En allant se servir il ne lança qu'un rapide salut à leur supérieur.
" Sergent."
Il retourna ensuite se fondre dans les ombres et continuer d'observer.
Levko appréciait de plus en plus cette solitude silencieuse au milieu de ses compagnons.

[Edzart]

Je levai les yeux au ciel. Evidemment. Quand un dieu décide de vous donner un coup de pouce, c'est tout de suite plus simple...

[Casaïr]

Voukoll avait raison, je n'avais pas su gérer la situation, et mon rapport... Je me mordais les lèvres, retenant à grand peine mes larmes quand Alexandr expliqua les choses de son point de vue, juste avant que Jasna ne nous rejoigne et ne fasse le rapport que j'aurai dû faire. Je n'écoutai pas vraiment, en fait je ne suis pas certaine de ce qui s'est passé à ce moment précis. Je me rappelle avoir simplement posé mon bol, avoir bredouillé des excuses et pris le chemin du retour, oubliant les vêtements que le sergent m'avait donné.

"T'étais consciente en t'engageant que tu verrais des gens crever, et des amis aussi ? Ta sœur peut-être ? "

Bordel, oui j'en étais consciente ! C'est bien pour ça que je ne voulais pas qu'elle vienne ! Je frappais rageusement le sol sur lequel j'avais passé la nuit, ne m'arrêtant qu'au moment ou la douleur devint intenable, les poings en sang. Encore un bel exemple de maturité ma vieille, bravo, fit la petite cynique dans ma tête, mais je ne l'écoutai pas. Je cherchai... peut-être un moyen d'expier mes fautes. Par la douleur. La colère. Celle-ci était entièrement dirigée vers moi. Je retenais à grand peine un cri de rage impuissante, cherchant désespérément quoi faire. Et il y avait le corps de Tauron. Bon sang, qu'est-ce que j'avais cru pouvoir faire en m'engageant ? Je ramenai mes jambes contre moi, les enserrant de mes bras dans une vaine tentative pour y trouver un moyen de me calmer, mais cela ne fit qu'accentuer mon mal-être. Finalement, les digues qui retenaient mes larmes cédèrent sous la pression, silencieusement.

[Iris]

Voukoll finit par fermer les yeux, se les frotter péniblement.

Autour du feu se trouvaient désormais Gaspardin occupé à faire rissoler son oignon, Levko mangeait au calme, à l'écart, Jasna restait à sa place en s'efforçant d'être digne de son statut nouveau, Aleksandr voyait toute la scène, y compris le départ de Ludmilla sans vêtement de rechange.

Yardan était encore allongé à l'endroit où Ludmilla avait passé la nuit à ses côtés. Avec toute l'agitation, il ne pouvait manquer de s'éveiller et découvrir l'état désastreux de son ordonnante en pleine crise de nerfs silencieuse, à moitié nue dans le froid, à se faire du mal à elle-même et à sangloter.

[Iris]

Yardan se redressait ... mais tandis qu'il prenait Ludmilla dans ses bras il constata avec angoisse qu'elle était brûlante de fièvre en plus de son état nerveux effrayant. Elle était prise d'une violente quinte de toux, si forte que tout le monde se tourna dans cette direction. Elle n'arrivait plus à respirer, et quand la toux s'arrêta, elle sombra dans un état proche de l'inconscience.

Le moine avait conscience de la gravité de son état. Son ordonnante était si gravement blessée que ce refroidissement critique pouvait rapidement lui coûter la vie. Elle avait besoin dans les meilleurs délais d'être emmenée dans un endroit chaud où recevoir des médicaments -- ou herbes appropriées -- et son état devait être suivi de près. Sa vie ne tenait plus qu'à un fil.

Spoiler

JS Constitution : d20= 3, 1 -- avec désavantage...

Ludmilla était à 4 niveaux de fatigue +1 blessure (la seconde est en train de guérir, je ne la compte plus), elle passe à 5 niveaux de fatigue + 1 blessure.

Chaque jour un JS Constitution contre la maladie : en cas d'échec, elle prend un niveau de fatigue. A 6 de fatigue, elle devient mourante.

" Merde." commenta Voukoll qui retrouva instantanément sa mine des crises et des mauvais jours.

[Pwyll]

Pas spécialement préoccupée par les babillement des autres et leur empressement auprès de ce "Voukoll" qui semblait tellement les inquiéter, Caliobé se leva à son rythme, s'étira et chassa la moue contrariée qui lui vint naturellement du fait de l'absence de confort et surtout de moyen de se laver, même pas "convenablement" juste... se laver.

Les pouvoirs confiés par le Seigneur Sauvage lui permettaient au moins de garder des vêtements propres, ce qui marquait déjà une nette différence avec l'odeur infâme que dégageaient les fripes des autres membres du groupe.

La Melessë commença par remettre de l'ordre dans sa coiffure en se mirant dans un petit miroir de poche, le strict minimum de voyage.

S'étirant à nouveau, avec une certaine grâce, après s'être levée, elle se dirigea à pas mesurés jusqu'au petit cercle qui s'était formé autour de la soupe sur laquelle Gaspardin s'affairait.

Voilà qui donnait au moins l'illusion d'avoir une sorte de serviteur dévoué, les petits plaisirs étaient toujours bons à prendre.

Le comportement de Ludmilla était... gênant. Caliobé avait pu tenter de la réconforter suite à ses blessures et de lui changer les idées dans la Forge, mais cette fois elle sentait clairement que seuls sa sœur ou Yardan pouvaient se risquer à s'en mêler.

Il était bien triste de se donner ainsi en spectacle... sans doute un manque d'amour propre et de sang-froid, mais qui démontrés de cette façon en public risquaient de vraiment nuire à la réputation de la guerrière au sein de ce corps militaire.

- Merci pour cet abri et la nourriture, Sergent Voukoll. Je me nomme Caliobé. J'étais venue faire des recherches dans la Cité Naine et il m'a semblé opportun d'accompagner vos troupes, sachant que le Chancre nous y attendait.

[Pwyll]

Yardan se redressait ... mais tandis qu'il prenait Ludmilla dans ses bras il constata avec angoisse qu'elle était brûlante de fièvre en plus de son état nerveux effrayant. Elle était prise d'une violente quinte de toux, si forte que tout le monde se tourna dans cette direction. Elle n'arrivait plus à respirer, et quand la toux s'arrêta, elle sombra dans un état proche de l'inconscience.

Le moine avait conscience de la gravité de son état. Son ordonnante était si gravement blessée que ce refroidissement critique pouvait rapidement lui coûter la vie. Elle avait besoin dans les meilleurs délais d'être emmenée dans un endroit chaud où recevoir des médicaments -- ou herbes appropriées -- et son état devait être suivi de près. Sa vie ne tenait plus qu'à un fil.

Spoiler

JS Constitution : d20= 3, 1 -- avec désavantage...

Ludmilla était à 4 niveaux de fatigue +1 blessure (la seconde est en train de guérir, je ne la compte plus), elle passe à 5 niveaux de fatigue + 1 blessure.

Chaque jour un JS Constitution contre la maladie : en cas d'échec, elle prend un niveau de fatigue. A 6 de fatigue, elle devient mourante.

" Merde." commenta Voukoll qui retrouva instantanément sa mine des crises et des mauvais jours.

Même s'il était sur le point de terminer sa préparation pour donner un peu plus de goût à cette soupe et la rendre plus consistante, Gaspardin sentit rapidement que quelque chose n'allait pas.

La crise de nerf de Milla était certainement liée à son état de faiblesse, c'était une femme plus forte que ça ! Alors qu'il la regardait, soucieux, il la vit s'effondrer littéralement dans les bras de Yardan...

Lâchant tout de suite ce qu'il faisait et balançant sans plus de cérémonie les quelques croûtons qu'il avait encore dans la main au milieu de la marmite, il trottina de toute la vitesse de ses petites jambes vers la flamboyante combattante.

Il interrogea Yardan du regard et vit la main qu'il avait posé sur le front de la jeune femme...

Le Halfelin se frotta les mains contre sa tunique, histoire d'éviter de foutre du sel et des miettes dans les yeux de Milla, puis il posa délicatement ses paumes sur les joues de sa sœur d'armes. Elle était brûlante.

Puisant dans la compassion qui l'animait au plus profond de son cœur, malgré la violence dont il était aussi capable contre les méchants, Gaspardin se fit simple porteur d'une énergie bienfaisante qui vint parcourir le corps presque inerte et chassa les miasmes qui tentaient de l'attirer de l'autre côté.

Spoiler

Imposition des mains : Une autre application de l’aptitude consiste à dépenser directement 5 points de votre réserve pour guérir la
cible d’une maladie ou neutraliser un poison qui l’affecte.

[Iris]

La respiration de Ludmilla, de sifflante, redevint tranquille. Elle était encore chaude, mais son corps semblait apaisé. Elle était hors de danger dans l'immédiat, mais demeurait dans un état préoccupant. Sauvée de la maladie, elle restait très fragile.

Spoiler

Ludmilla : pv 13/13 (50%) + 1 blessure + 5 niveaux de fatigue + à moitié nue

Voukoll semblait n'avoir pas entendu Caliobé, et demanda à Gaspardin :

"Gaspardin, c'est ça ? ... Tu lui as fait quoi ?"

[Nailseater]

Voyant l'état préoccupant de Milla, Jasna attrapa les affaires de rechanges laissées de côté et vint à côté de son ainée. Quand Gaspardin eut finit ses soins, elle demande un peu d'aide pour habiller la malade. Ce serait déjà une bonne avancée. Elle l'habilla puis rassembla tout ce qui pouvait ressembler de prêt ou de loin à une couverture afin de faire un cocon chaud autour de Milla. Une fois fait, elle s'installa à son chevet, priant Forgeron de les aider encore un peu.

Spoiler

Si ça peut aider pour les jets de sauvegardes (?)
Bénédiction (concentration) : Vous bénissez jusqu’à trois créatures de votre choix situées à portée. Chaque fois qu’une cible effectue un jet d’attaque ou de sauvegarde avant la fin du sort, elle peut lancer un d4 et ajouter le résultat au jet de sauvegarde ou d’attaque.