[Arolavie] Chapitre 1 - Garder la frontière Une aventure de la garde lunaire de Fort Ditelni à la frontière nord-ouest de l'Arolavie.

[Nailseater]

Jasna regardait sa sœur partir telle une furie. En temps normal, dans une situation moins grave, un éclair de victoire serait passé sur son visage. Mais la situation n'était plus aux joutes entre sœur.

Elle écouta Yardan, calmement et attendit qu'il eût fini pour lui répondre d'un ton toujours calme et toujours déterminé.

Je n'ai pas dit que je voulais que l'on se jette sans aucune préparation. Mais soyons honnête. Nous n'avons pas de nourriture. Et vaincre ses monstres inlassablement un à un, nous laissera mourir d'épuisement avant que l'on est réussi à trouver quoi que ce soit. Frappé au cœur le mal nous permettra de nous en sortir. C'est la seule solution que je vois.

Pour ce qui est des soins ... si j'ai bien compris ... Oui, je peux soigner. Et augmenter nos capacités si besoin.

Regrettant d'avoir énervé sa sœur, elle jeta un oeil derrière elle avant de continuer.

Je suis certaine que c'est ce que nous devons faire. Les Dieux, nous indiquent le chemin à suivre, je suis sure que vous finirai autant convaincue que moi.

Elle attrapa son barda, jeta un œil à Terderic ... Elle ajusta quelques pièces de l'armure du minier, mise à l'envers ou mal accroché puis, avec un petit sourire satisfait, se mit en route à la suite de sa sœur. Avoir un peu d'armures, même de cette qualité, rassuré la guerrière. Elle passa à côté de Milla qui continuait de fulminer, attendit que le reste de la manicle les rejoignent et se permît de donner quelques conseils :

Je n'ai pas énormément d'expérience dans le domaine de la stratégie, mais je reste un soldat de formation - même si tardive - je voudrais juste qu'on définisse un minimum notre organisation. Qui surveille les arrières, le plafond, que fait-on en cas de repli ? Dans tous les cas, le plus important reste la communication. Nous sommes peu, mais ça peut aussi être un avantage, nous commençons à nous connaitre, à savoir travailler ensemble. Utilisons ça comme un atout.

Depuis quand est-ce que je fais de grands discours moi ... Je suis sure, c'est Yardan qu'à embrumé ma tête.

Dans tous les cas, je pense passer devant, je "connais" le chemin. Après ... à vous de voir. Yardan pour couvrir les arrières ? Terdéric surveille les alentours et Milla au-dessus de nous ?

Après que chacun ait choisi sa place, Jasna prit les devants, avançant en direction de la Forge, sur ses gardes. La guerrière se découvrait une assurance nouvelle qui la mettait autant mal à l'aise quelle ne lui plaisait.

[Casaïr]

Je n'écoutais que d'une oreille Jasna qui parlait "stratégie", et désirait savoir qui se plaçait où. Son comportement m'agaçait, mais puisqu'elle voulait se rendre dans le temple de "son dieu", grand bien lui fasse !

"Je prends l'arrière-garde", fis-je, cassante.

Je la fixais, l'intimant de seulement oser contester ma décision. Elle voulait rester devant, tant mieux ; plus je serai loin d'elle pour le moment, même s'il ne s'agissait que de quelques mètres, plus vite je pourrai espérer me calmer. Tout cela me faisait encore plus regretter de n'avoir pas insister d'avantage quand elle s'était engagée avec moi. J'aurai dû être plus ferme. Je n'avais pas pu. Et aujourd'hui, je risquais de payer le prix de cette décision. Finalement, j'étais au moins autant en colère contre moi et par mon inaction ce jour-là. je ne savais pas quoi faire, hormis suivre le groupe de loin. Je me murais dans un silence obtus, refusant de regarder ou de répondre à qui que ce soit, hormis cette unique phrase :

"Désormais, c'est Jasna qui commande."

Il allait me falloir du temps pour digérer tout ça, et du temps, on risquait vite d'en manquer. Mieux valait que ce soit quelqu'un avec la tête sur les épaules qui donne les ordres plutôt que quelqu'un d'aussi sanguin que moi.

Oui, c'était mieux comme ça, je nous aurais conduit à la catastrophe.

[Pwyll]

Dardant son œil valide de droite et de gauche et tendant l'oreille comme s'il était capable de prodiges avec ses esgourdes peu entraînées, Gaspardin décida de gravir l'escalier, brandissant de sa main gauche son bouclier, dans l'axe des meurtrières, et dégainant de la droite sa lame impitoyable qui ne manquerait pas de semer le doute chez le moindre adversaire qui observerait l'héroïque Halfelin à son insu !

Bien, bien... on dirait que je suis tombé sur un nid de malfaisance. Parfait. Les fous, les inconscients, ils n'ont pas idée de ce qui les attend. Esclavagistes, Chancre et autre vilenies, vous ne perdez rien pour attendre !

Gaspardin s'efforça de rester discret dans sa progression.

[Iris]

Gaspardin le redoutable paladin était arrivé en haut des marches quand... il entendit un bruit de mécanisme ouvrant la porte.

Il se faufila aussitôt entre meurtrière et porte, se fit tout petit, trouva un renfoncements à deux pas, et sur la défensive, découvrit ceux qui en sortaient.

Spoiler

Jet de Discrétion de Gaspardin : DEX 3+maîtrise 2+18 = 23
Face à la perception passive des autres... et même avec le +5 d'un avantage pour faible distance, ça reste une discrétion réussie.

• Un homme vêtus de loques d'esclaves mais qui dissimulaient qu'avec peine sa musculature et sa démarche martiale. Il portait également des bandelettes autour des poings.
  Une femme rousse, cheveux coupés à peu près au carré, avec une sorte d'armure improvisée à partir de vestiges d'armures naines. Elle aussi avait des loques dessous.
  Un homme malingre, en mauvaise condition physique, qui s'efforçait de paraître vaillant.
  Enfin une guerrière rousse avec de plus longs cheveux, deux haches, et une humeur massacrante.

Gaspardin avait l'occasion de se faire connaître avant que les humains ne le remarquassent.

[Pwyll]

Une voix retentit. Elle était manifestement de nature fluette, mais rendue exagérément rauque. Elle provenait d'une zone à deux pas à peine de la porte.

"Annoncez vos noms et motifs. S'ils sont mauvais, vous paierez le prix du sang."

Après une brève hésitation la voix ajouta :

"Enfin, pas les noms, hein, les motifs."

[Etmer_Fachronies]

L’aînée des deux sœurs répondit d’un ton sec.

- Je prends l'arrière-garde.

Puis, après un silence lourd :

- Désormais, c'est Jasna qui commande.

Yardan observa Ludmilla, se retenant d’ajouter une parole malheureuse. L’ordre présent était tombé, dur et froid, dans une situation où bien trop s’entremêlait. Sous les mots de la rousse perçaient tant la douleur que la colère, et la morosité se débattait avec une rage bien trop vive. L’adepte soupira. Il ignorait encore trop du passé des sœurs pour déchiffrer tout ce qui venait de se produire. Pourtant, il en comprenait une partie. L’atmosphère, le ballet des regards, les pulsions des auras… l’ordonnante, en transférant responsabilité du présent assaut contre la Forge souillée à sa cadette, avait fait un choix lourd et difficile.

Jasna, de son côté, semblait moins affectée que sa sœur aînée. Dans ses yeux brillait toujours, si ce n’est plus, de l’injonction du commandement divin. L’Eveillée qu’elle était devenue avait un but, et elle ne se laisserait guère distraire quant à sa direction. Fort heureusement, à défaut de réchauffer le cœur de Ludmilla, ses paroles précédentes avaient rasséréné Yardan. Il savait la jeune guerrière apte à raisonner avec discernement en vue de l’affrontement qui s’esquissait. Et ses arguments, bien qu’en désaccord avec la logique du moine, sonnaient justes.

Réfléchissant aux enjeux et aux conséquences, Yardan passa par réflexe la main dans les poches de sa tunique déchirée. Surpris, il y senti un contact ô combien familier. Les Héliées du Commencement ! Avec tout ce qui s’était déroulé ces dernières heures, Yardan les avaient complètement oubliées. Il se morigéna. C’était là idiotie digne d’un novice. Avec un calme fébrile, il sorti le jeu de bandelettes qui lui avait été remis à la fin de son initiation. Tissées d’un alliage de connu des Arcanistes des Salles du Livre seuls, le tissu fin était léger, mais aussi résistant qu’un acier nain dans les mains d’un adepte accompli. Des soutras tirés des Dires du Premier Prophète y étaient apposés, d’un ton or sur un azur profond. C’était tant un objet de culte important qu’un souvenir cher. Le moine se devait d'y faire honneur de ce pas.

D’un geste répété des milliers de fois, il prit le premier bandage enroulé sur lui-même et en passa son accroche autour de son pouce. Il déroula la bande, fit un premier tour autour de son poignet. Il fit ensuite bifurquer la bande entre son auriculaire et son annulaire, et fit un second tour de poignet. Puis emmena la bande l’annulaire et le majeur, fit un autre tour. Puis entre le majeur et l’indexe, fit un autre tour. Vint enfin le moment de bloquer le pouce. Il répéta alors toute l’opération. Ensuite, il entoura consciencieusement ses phalanges à plusieurs reprises, puis vint finir le reste de sa bande autour de son poignet.

Il observa son œuvre, tout en ouvrant et resserrant son poing bandés. Une tenue ferme... Des articulations maintenues... Une souplesse préservée pour esquisser des gestes à loisir... Bien. Il s’était souvenu. Il fit alors de même avec la seconde main, pour un même résultat. Parfait. C'était parfait.

Il joignit les mains poings serrés, et inspira. Une sensation réconfortante parcouru le corps du moine, au contact si familier des bandelettes. Loin des affres de ce gouffre sordide, il était de nouveau en phase avec une partie de son être. Et cela oui, cela était bien.

Son devoir accompli, il replongea sa main dans sa poche, et en sorti un autre élément caché sous les bandelettes. Il l'exhiba devant ses yeux, et sourit. Il ne s'était pas trompé quant à l'autre objet qui avait survécu à la fouille méthodique des matons. C'était une petite pièce en bois sculptée, fragile et sale, sans aucune valeur ni utilité, qui lui restait d’un bivouac autour d’un feu de camps, une éternité plus tôt. Le moine sourit un instant en se remémorant la scène. Puis il avisa ses compagnons. Plus avant, un Terdéric plus vaillant qu’il n’avait jamais été donné de le voir et une Jasna énergiques’apprêtaient à avancer, ainsi qu’il avait été défini. En arrière, venait Ludmilla, toujours murée dans un mutisme morose. L'adepte du Souffle profita de l'inattention de ses autres compagnons pour lui glisser l'objet dans les mains, et lui souffler avant qu'elle n'aie le temps de réagir :

- Ludmilla, Draaz m’en soit témoin, le moment ne s’y prête guère, c’est pourquoi il ne saurait mieux convenir. Souviens-toi de mes mots, et trouve en toi triomphe pour l’Epreuve qui t’es échue. En cette heure, puisses-tu faire de ton esprit un Fort, et de tes Doutes neige à la Lumière de Son soleil.

Il lui adressa un ultime signe de tête, et s’en fut prendre rapidement son rang au milieu de la colonne. Déjà, Jasna donnait le signal du départ.

Le groupe se mit en branle dans un calme relatif. Tous étaient tendus, tous anticipaient la bataille à venir. Ils progressèrent rapidement vers les portes, et firent jouer leur mécanisme. Ils se crispèrent, attentifs... mais l’ensemble fonctionna aussi habilement comme la veille. Dans un cliquetis bien huilé, les gonds s’ouvrirent sur la cité morte, nimbée du halo pâle des cristaux de solium. Ils en franchirent l'embrasure, soulagés.

Une voix fluette et rauque cingla alors l’air frais de l’Inframonde :

- Annoncez vos noms et motifs. S'ils sont mauvais, vous paierez le prix du sang.

Tous sursautèrent, tétanisés. Comment ? Un ennemi ? Ils n’avaient rien remarqué !

La voix retenti de nouveau :

- Enfin, pas les noms, hein, les motifs.

Yardan fulmina. Un assaillant, ici ? Un sbire de l’immonde ? Il n’avait pourtant pas noté la moindre présence maligne ! Un laquais des vendeurs d’esclaves ? Les Rayons de la Roue auraient acté de les voir ainsi rattrapés ? Il serra ses poings bandés. Il en aurait le cœur net !

- Qui parle ainsi, en ce lieux abandonné à l’abjecte et à la putrescence ? Draaz ne reconnait ni les Masques du Lâche, ni l’Infâmie du Serpent ! Vous qui nous apostrophez, pliez-vous échine devant l’un d’entre eux ? Avez-vous cause avec les marchands d’âmes, révérez-vous l’Immonde ? Si tel est le cas, alors les mots sont vains ! Sortez en lumière et périssez, car clémence ne sera de mise en ces lieux ravagés par la pestilence roide des Séides du Corrompu !

[Casaïr]

Nous nous mîmes en formation lentement, attendant le signal de départ de la "cheffe" Jasna. Pour ma part, la transmission de ce rôle ingrat ne me soulageait aucunement ; j'avais au contraire une envie irrépressible de la gifler pour ce qu'elle me faisait subir présentement. Je devais cependant reconnaitre que ce ne serait pas vraiment productif, sans compter que quelque chose me disait que Terdéric apprécierait un peu trop de nous voir nous battre comme des lavandières. L'image, fort heureusement, ne put s'attarder dans mon esprit décidément trop inventif dans ces cas-là : Yardan, profitant d'un moment de flottement, se retourna prestement vers moi, me prit les mains pour y glisser quelque chose que je n'eu pas le temps de voir, mon attention rapidement attirée par son regard.

- Ludmilla, Draaz m’en soit témoin, le moment ne s’y prête guère, c’est pourquoi il ne saurait mieux convenir. Souviens-toi de mes mots, et trouve en toi triomphe pour l’Epreuve qui t’es échue. En cette heure, puisses-tu faire de ton esprit un Fort, et de tes Doutes neige à la Lumière de Son soleil.

Il fit de nouveau volte-face bien avant que je ne puisse réagir, interloquée et curieuse malgré moi. J'ouvris mon poing pour y découvrir avec stupeur la pièce qu'il m'avait donnée, bien avant que tout ceci ne tourne à la catastrophe. Cela me semblait irréel, presque un rêve. Je serrais les dents, consciente qu'il avait raison, mais...

"C'est ma petite sœur", dis-je faiblement, le cœur hésitant entre l'effroi et la fierté. Le moine me tournait le dos à présent, mais je savais qu'il m'écoutait, aussi continuais-je. "Merci pour tes efforts... Quand cette histoire sera terminée, j'espère que je pourrai te remercier comme il se doit."

Le brasier de ma colère avait grandement perdu de sa vigueur, ne restait qu'un peu de ressentiment devant le fait accompli. Le rouge de mes joues n'était désormais plus tourné contre ma sœur mais le moment était... Enfin, comme l'avait dit Yardan, aucun moment ne convenant, finalement, ce serait peut-être le meilleur ? Sans savoir si ce que je m'apprêtais à faire était la chose la plus courageuse ou la plus insensée de ma courte existence, je pris une profonde inspiration, et...

"Annoncez vos noms et motifs. S'ils sont mauvais, vous paierez le prix du sang. Enfin, pas les noms, hein, les motifs."

... Je fus interrompu par une voix bizarre qui me fit sursauter. Je me tournais en tout sens sans trouver la source de cette sentence, maudissant celui qui en était l'orgine jusqu'à la dixième génération, si la chance et les dieux l'avaient suffisamment à la bonne.

- Qui parle ainsi, en ce lieux abandonné à l’abjecte et à la putrescence ? Draaz ne reconnait ni les Masques du Lâche, ni l’Infâmie du Serpent ! Vous qui nous apostrophez, pliez-vous échine devant l’un d’entre eux ? Avez-vous cause avec les marchands d’âmes, révérez-vous l’Immonde ? Si tel est le cas, alors les mots sont vains ! Sortez en lumière et périssez, car clémence ne sera de mise en ces lieux ravagés par la pestilence roide des Séides du Corrompu !

Je n'étais manifestement pas la seule​ à ne guère goûter ce genre de menace à peine voilée, cependant, je craignis que la réponse de l'adepte de Draaz ne laisse perplexe son auteur, aussi dus-je intervenir, m'efforçant de rester calme.

"Ce que veut dire mon ami, c'est que nous n'avons pas l'intention de révéler nos identités à un pilier, un mur, ou une dalle du sol, d'autant qu'il me semble malavisé de lancer de telle menace dans un endroit pareil sans solution de repli immédiat ni soutien d'aucune sorte."

Je ne savais pas si l'inconnu était réellement seul ou pas mais tant pis, j'y allais au bluff ; il fallait bien que je vois celui qui m'avait coupé dans mon élan, que je sache sur qui rediriger ma Juste Colère.

[Pwyll]

"Malavisé pour celui qui ne serait pas en mesure de tenir sa parole par son bras."

Ce faisant, la source de la voix sortit de l'ombre et révéla une stature certes modeste, mais une indéniable présence doublée d'une posture qui, pour un œil aguerri, témoignait d'une sûreté du pas typique d'un entraînement martial.

Le personnage, dans son ensemble, avait de quoi surprendre. Une rapière à la lame ondulée, un bouclier, une épaisse cape noire ainsi qu'un chapeau à large bord, sombre lui aussi. Voilà ce qui ressortait en premier lieu.

On remarquait ensuite les mèches blanches d'une chevelure plutôt abondante et l'éclat d'un œil bleu, très clair, qui venait contraster de manière frappante avec l'impressionnante cicatrice en étoile de l'orbite droite.

Les pieds, nus, grands et poilus, témoignaient sans ambages de la nature première de l'individu : un Halfelin.

"Mais soit. Je déduis des propos alambiqués de la momie ici présente que vous semblez combattre la corruption et le mal en ce monde; ce qui fait de nous des alliés, tout du moins de circonstances. Gaspardin Pied-Devant, pour vous servir."

Le Halfelin marqua cette déclaration solennelle d'un léger salut de sa lame tout en gardant son œil valide à l'affût du moindre mouvement du groupe susceptible de venir contredire son intuition.

[Nailseater]

"Mais soit. Je déduis des propos alambiqués de la momie ici présente que vous semblez combattre la corruption et le mal en ce monde; ce qui fait de nous des alliés, tout du moins de circonstances. Gaspardin Pied-Devant, pour vous servir."

Jasna resta coite. Qu'est ce ... Forgeron leur avait-il envoyé un allié ? Elle se retourna vers ses compagnons, sourcils relevés. Visiblement, personne n'avait idée de quoi faire.

Euh ... Enchantée. Jasna et voici : Ludmilla, Yardan et Terderic. Nous allions débarrasser ce lieu du mal et accéssoirement, chercher une sortie. Si tu cherches quelques compagnons, tu peux t'ajouter à notre groupe je suppose .... Après tout, cinq c'est mieux que quatre.

Et dis moi, aurais-tu quelque chose à manger ? Nous avons fuit la mine, il y a ... euh ... en fait, je ne sais plus vraiment quand quelques jours ? Et si l'eau n'a pas manqué, ce n'est pas le cas de la nourriture. Même pas grand chose, ce sera mieux que rien.

La guerrière ne savait pas trop comment aborder le halfling. Il avait l'air de savoir se battre mais ... tout cet air thêatral. Boarf. Chacun sa façon d'être. Elle observa ses camarades : Terderic le mineur qui s'improvisait aventurier, Yardan le moine si étrange venu d'on ne sait où, Milla et son sale caractère et moi même, prêtresse débutante se lançant au hasard dans une guerre contre le mal pour le Forgeron. Mouais ... il ne démarquerait pas tant que ça.

[Soulnight]

Paralysé, Ignir avait été paralysé de voir cette horreur... Et cette peur qui lui enserrerait le cœur, les muscles, l'intégralité de son corps comme un serpent constricteur avait emporté encore un de ses compagnons. Il était resté coi devant les ordres de Wulfsan, la torpeur le prenait encore, la tristesse. Mais ces amis ne l'abandonnait pas, pourquoi ? D'après les dires d'Alek, ils auraient pu partir. Lorsqu'il entendit le cri de douleur d'Alek s'en était trop. Il sorti de sa léthargie et commença a retrouver ses sens. Ne pouvant attaquer avec ses épées courtes, il les lâchât et lançât autant de dagues qu'il pu sur l'horreur qu'il combattait. Le tout en essayant de se mettre à couvert.

Spoiler

Logiquement lâcher ses armes est une actions libre, et si dégainer et lancer des dagues coutent une action, je les lance après m'être mis à couvert