[Arolavie] Chapitre 1 - Garder la frontière Une aventure de la garde lunaire de Fort Ditelni à la frontière nord-ouest de l'Arolavie.

[Pwyll]

L'estomac du Tieffelin répondit avant lui par un Borborygme.

"C'est ça le problème avec lui. L'ordre c'est toute sa vie, parfois il faut y déroger pour survivre. Et il m'en semble incapable"

Le Halfelin se sachant pas trop quoi ajouter et ne voulant pas prendre parti pour l'un ou l'autre sans savoir, il haussa les épaules :

- Foulala, bah c'est compliqué tout ça, hein. Bon alors j'ai un pain aux amandes et abricots secs, bah forcément sec il l'est aussi hein, un peu trop... mais en trempant dans un peu d'eau ! J'ai quelque lanières de cochon séché aussi, tiens voilà.

Se tournant vers la guerrière sacrée de Forgeron :

- Jasna tu voudrais une petite histoire d'Aleksandr ou Ignir alors ? Bonne idée, moi aussi ça m'intéresse vos péripéties !

[Nailseater]

- Jasna tu voudrais une petite histoire d'Aleksandr ou Ignir alors ? Bonne idée, moi aussi ça m'intéresse vos péripéties !

Elle adressa un sourire au Halfelin. Mine de rien dans tout ce qu'il s'était passé il était resté un compagnon de voyage agréable et d'une humeur toujours ressourçante.
Elle écouta les propos d'Aleksandr, surprise par son discours ... inattendu. Aleks qui vantait les mérite du sergent. On aura tout entendu.

On a traversé les marais du sud, pour rencontrer une sorcière. Elle devrait nous aider dans cette lutte contre des... brigands ? Je ne sais plus, à force. Des brigands, des esclavagistes..."

Une sorcière ? Comme Caliobe et toi ? Quand aux esclavagistes et aux brigands, il y a clairement un lien. ET du coup de votre côté, Ignir ?

Elle espérait en savoir plus sur la désertion de Czep au passage. Peut-être s'était-il passé quelque chose ? Mais elle se garda d'en parler, espérant simplement que le récit l'éclairerait.

[Atorgael]

Le cortège funèbre avait renvoyé Levko à quelques années auparavant et la question de la sorcière l'avait ramené au présent, aux vivants.
Il cala le pas de sa monture à celle de Caliobé et répondit à sa question.
" Un bout de terre, c'est ce que j'ai demandé moi. J'sais qu'ça prendra du temps mais avoir un bout de terre me plairait bien.
Et vous sergent, vous avez demandé quoi ? "

En posant la question, Levko s'étonna de son audace. Mais Voukoll était visiblement touché par la perte d'un de ses hommes. Peut-être y avait-il un homme sous cette armure.

[Iris]

Spoiler

Test de Charisme (Persuasion) avec avantage : -1+d20(13, 5) = 12

Levko manquait un peu de pratique pour inciter les gens à se confier, mais les circonstances étaient propices.

Voukoll finit par se racler un peu la gorge et marmonna un " C'était pour ma femme. Et j'ai resigné pour mes gosses."

[Pwyll]

Spoiler

Test de Charisme (Persuasion) avec avantage : -1+d20(13, 5) = 12

Levko manquait un peu de pratique pour inciter les gens à se confier, mais les circonstances étaient propices.

Voukoll finit par se racler un peu la gorge et marmonna un " C'était pour ma femme. Et j'ai resigné pour mes gosses."

- Et toi, Wulfstan ?

Regardant les volatiles qui les accompagnaient du ciel :

- On devrait se débarrasser du cortège à plumes, non pour éviter d'être repérés ? Je peux au moins avoir les vautours, leurs cadavres occuperaient peut-être les corbeaux ?

[Atorgael]

Levko se satisfit de la réponse de Voukoll et ne poussa pas plus loin ses questions. Il avait l'impression d'être allé déjà bien loin. Il se contenta de hocher de la tête pour remercier le sergent de ces confidences.

" Laisse les vautour, ta magie attirerait plus l'attention j'pense. Si faut, j'tirerai 2-3 fleches. "

[Edzart]

Aleksandr resta interloqué un instant. Avait-il bien compris ? Comme... Lui? Le rouge lui monta aux joues et en une seconde, il avait gonflé légèrement le torse et toisé la guerrière de haut en bas.
"Comme moi... Sachez, Jasna, que je ne m'associe en rien à la pratique vulgaire et brute de Dame Caliobé. Elle est à la magie ce qu'un enfant est à la peinture."
Une fois de plus, il serait emporté pour une broutille. Comment une paysanne telle que cette benête pouvait bien comprendre aux arts subtils de l'occulte ? Rien, évidemment. Elle n'était qu'un vecteur, un catalyseur d'une puissance supérieure. Tssk. Allons, soyons bons joueurs.
"Enfin, je suppose que ses Capacités peuvent être intéressantes."
Aleksandr observa encore un fois, de pieds en cape, la jeune femme. Dans ses yeux brillaient une certaine condescendance voilée.
"Et vo... Toi ? Tes pouvoirs, tu maîtrises quelque chose ?"

[Edzart]

Le soleil l'éblouissait. Des semaines... Des mois ? Il n'en savait rien. Une période bien trop longue plongée dans les ombres de la terre avaient habitué Terdéric au manque de lumière. Aujourd'hui, il humait l'air libre, avec un sourire béat. Les yeux plissés, il écoutait avec attention les discussions sur la garde lunaire.
Il hésita avant de demander :
"Moi j'voudrais m'debarasser d'mes dettes et avoir un p'tit peu d'quoi faire vivre ma f'mille... V'croyez qu'j'peux p'sser les tests ?"

[Casaïr]

Je me réveillais lentement, à l'ombre du rocher surplombant notre abri. Je me sentais vaguement nauséeuse avec l'impression malgré tout que cela ne durerait pas. J'étais malgré tout très faible, et ma seule et unique tentative pour me redresser fut couronnée d'un échec magistral.

"Ouille !"

En plus du reste, tu vas avoir une bosse maintenant, persifla la cynique dans ma tête. N'ayant pas envie de lui répondre, je me concentrai -ou plutôt, tentai de me concentrer- sur mon environnement immédiat, et sur la façon dont j'y étais arrivée. Mes souvenirs revinrent petit à petit bien que flous, et il me fallut un effort supplémentaire de concentration pour me rappeler de ce qui s'était passé depuis la veille. Toutefois, malgré ma tentative de remémoration, ce qui s'était passé ce matin restait plongé dans un brouillard opaque, et le fait de me voir habillée "normalement" (comprendre par là, autrement qu'avec des bouts de tissu par ci par là) me laissa perplexe.

"Il y a quelqu'un ?..."

Ho. Le filet de voix qui s'échappait de ma bouche ne risquait même pas d'effrayer un souriceau. Je toussai et raclai ma gorge avant de faire une nouvelle tentative.

"Hého ? Il y a quelqu'un ?"

Voilà qui était mieux. Restait à savoir qui était dans les parages.

[Pwyll]

Le soleil l'éblouissait. Des semaines... Des mois ? Il n'en savait rien. Une période bien trop longue plongée dans les ombres de la terre avaient habitué Terdéric au manque de lumière. Aujourd'hui, il humait l'air libre, avec un sourire béat. Les yeux plissés, il écoutait avec attention les discussions sur la garde lunaire.
Il hésita avant de demander :
"Moi j'voudrais m'debarasser d'mes dettes et avoir un p'tit peu d'quoi faire vivre ma f'mille... V'croyez qu'j'peux p'sser les tests ?"

Un sourcil délicatement arqué, Caliobé considéra Terdéric, cet individu d'origine aussi incertaine que douteuse, au bronzage d'asticot et à l'hygiène corporelle problématique. Toutefois, les apparences étaient souvent trompeuses... Comme la pourriture qui rongeait son propre côté en secret ne le prouvait malheureusement que trop bien...

- Absolument, on va commencer par l'épreuve de diction d'ailleurs ! Hihihihi hohoho, ohhhh veuillez me pardonner, je suis moqueuse. Votre problème d'élocution là, c'est juste une mauvaise habitude ou il vous manque des dents... des morceaux de bouche ?